[RP] Croisiere dans les caraibes : l'aller

Messages : 48 Date d'inscription : 06/08/2013

benoit a écrit:: Georgetown, Royal Colony of Guyana
Début Juillet 1818, au milieu de la nuit

Il faisait nuit noire quand Benoit se rapprocha du quai où la frégate était amarrée

Le bâtiment avait été réarmé, renforcé et tout son accastillage remplacé par du matériel moderne par les charpentiers naval Anglais.

La soute était remplie des diverses ressources en provenance des stocks des légionnaires et de ceux de la ville, les malles des Légionnaires désignés pour la mission avaient été transportées à bord, ainsi que les armes.
Ne restait plus que les derniers retardataires, en particulier celles et ceux qui avaient une famille.

Benoit avait embrassé Raphael en son lit avant de prendre la calèche pour venir en ville, comme cela lui arrivait de la faire avec Clémence certain soir
Un éventuel espion à la solde d'une organisation pirate ou hostile n'aurait rien vu qui ne change de l'ordinaire.

C'est donc sans présser le pas qui descend de la caleche apres avoir embrassé tendrement Clémence, puis pris la passerelle pour rejoindre le bord.
"Paré à appareiller à mon signal."

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Tornade a écrit:: Tornade arrive en calèche sur les quais, elle est accompagnée de la nourrice de sa fille ainsi que de son intendant à l'exploitation, Clara a fait une comédie pas possible pour être du voyage cette nuit là, tenant absolument à voir sa maman prendre le large, la blonde a cédé à la petite, après tout, elle n'est point encore en âge d'aller à l'école puis de toute façon, il fait bien trop chaud pour pouvoir trouver son sommeil alors bon.

Les chevaux sont stoppés puis Tornade descend attrapant sa fille en ses bras tandis qu'Emile lui s'occupe de la malle de sa patronne, la jeune femme regarde le bateau s'apprêtant à lever l'ancre, elle aperçoit Benoit qui emprunte la passerelle pour se rendre sur le pont principal.

Clara, maman par à nouveau en mission mais sera de retour très très vite alors sois bien sage avec Mama Coussa hein, je compte sur toi.

Puis, tu ne seras pas seule, Tata Clém et Raphaël restent ici eux aussi puis, il y a également papa ... enfin, lui c'est différent, il travail beaucoup comme tu le sais mais, je te promets que tu ne t'ennuieras point.

Et si tu ne fais aucune bêtise, tu auras une surprise à mon retour à la maison ...

Emile porte la malle près du navire, celle-ci est immédiatement prise en charge afin d'être mise en cale, Tornade câline sa fille tout en s'adressant à sa nourrice.

Mama Coussa ... prenez bien soin de Clara, je ne serai pas longue et surtout veillez bien à ce qu'elle n'aille point au dispensaire, c'est un nid à microbes là bas !

Voui Madame je weillerai bien sur la pitite pawtez twanquille ... je weillerai aussi sur Monsieur !

Aux dires de la nourrice, Tornade sourit.

Oui veillez bien sur eux !

Clara dans les bras de sa mère commence à s'endormir, c'est le moment que Tornade choisi pour l'embrasser puis la confier à la nounou, un dernier signe de la main et la blonde arpente la passerelle puis rejoint Benoit.

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Enriqué a écrit:: Enriqué encore à demi endormi arrive son baluchon sur l'épaule, voyant que le bateau s'apprête à partir, il presse le pas puis grimpe sur la passerelle, une fois arrivé en haut, c'est la stupeur, son sang ne fait qu'un tour, son coeur cogne en un battement si fort que le jeune homme croit qu'il va exploser en sa poitrine, il pâlit.
Là devant lui, à seulement deux pas, se tiennent Benoit et Tornade, il les connait bien ces deux là pour leur avoir joué un tour de cochon jadis en effet, le jeunot avait alors ravi et séquestré Clémence Fisdohit mais, il ne c'était pas contenté que de ça non, il avait aussi fallu qu'il s'amuse avec les deux ex gendarmes ainsi qu'avec le truand rital de l'époque le Cortini d'ailleurs, il ne manque que lui, Enriqué tourne alors furtivement la tête à sa recherche, des fois que l'un d'entre eux ai la rancune tenace pour finir par le passer par dessus bord en une nuit sombre et tempétueuse.

En même temps, si ça se trouve, ils ont oubliés et ne vont même pas le reconnaître ou faire le rapprochement, Enriqué salue militairement voyant que Benoit comme Tornade sont gradés, c'est à ce moment là que ses guiboles se mettent à flageoler, une pensée lui traverse l'esprit ... Et si les deux là devant lui étaient les Chefs ? Comme quoi, avant de faire une connerie, vaut mieux y réfléchir à deux fois et penser à ses conséquences dans un futur même lointain, en attendant l'espagnol il est bien dans la crotte là.

Bonjour !

Bon, il se mouille pas des masses le jeunot mais bon, mieux vaut prévenir que guérir comme on dit, des fois que la foudre ne s'abatte sur lui, il aura le temps de voir venir, du moins l'espère t-il.

J'suis l'nouveau v'nu !

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benoit a écrit:: Tornade arrive à bord apres avoir embrassée sa fille
Petit signe de main à Clara alors que sa mère monte la paserelle et sourire une fois qu'elle est à bord.
"Bienvenue à Bord, Madame le Commandant en second. Et ne vous en faites pas : à raison d'une journée de mer entre escales et d'une journée sur place pour visiter et commercer, on devrait etre revenu d'ici la fin du mois.
Et puis Clémence veille sur nos poussins, il ne devait rien leur arriver de facheux.

Surtout que là où nous allons, il y a des choses que nous pourrons leur ramener et qui devrait leur plaire. Vous avez dejà entendu parlé des spécialités de Trinidad ? Il parrait qu'ils font un excellent cacao, là bas.
On sera vite fixé : on y débarque ce soir apres notre premiere traversée.

Si vous le voulez, j'assurerais le quart d'ici là. profitez en pour vous installer en votre cabine et vous reposer : la journée va etre longue."

Arrive alors un legionnaire tout beau tout neuf dans son uniforme tout propre et bien repassé sortant juste de la buanderie de la caserne, et protant un paquetage tout aussi neuf et brillant.
Sur le coup, Benoit releve un sourcil : cette voix, il se souviens l'avoir entendu, mais quand, ca...il ne le sait plus. Vu l'age apparent du jeune homme, surement un gamin de Saint Denis, du temps où il etait gendarme là bas.
"Bonsoir et bienvenue à bord Légionnaire....Enriké, si je ne m'abuse, c'est ça ?
D'origine hispanique, si j'ai bien suivi le rapport de votre recruteur...interessant.
Nous aurons surement besoins de vos talent d'interprete ses prochains jours.
En attendant, allez vous installer dans les cabines de votre escouade et tachez de dormir pendant que les matelots sont à la manoeuvre cette nuit."

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benoit a écrit:: Les derniers légionnaires montent à bord puis la manoeuvre s'amorce.

Bientot, L'Elisa glisse hors de l'estuaire du Démérara et file à pleine vitesse cap au Nord Est, pour un trajet de 305 milles nautiques .
Avec une vitesse moyenne de 17 noeuds, cela fait 18 bonnes heures à bord, soit de quoi faire les inventaires et se préparer aux négociations à venir

Passant au large du débouché de l'Essequibo apres une heure de navigation, c'est en arrivant au Sud du delta de l'Orénoque que l'equipage et les legionnaires à peine réveillé et en train de faire leurs ablutions peuvent contempler le lever du soleil.

Le reste du trajet consiste en des manoeuvres permettant de remonter la cote plein Nord tout en corrigeant le fort courant en provenance du delta qui dirige les flots et bateau flottant dessus et au milieu des alluvions et debrits droit vers la haute mer.

Quelques heures plus tard, on aperçoit à tribord la cote Sud de l'ile de Trinidad alors que le navire s'engage dans le canal de Colomb, vers les "Bouches du Serpent" renommé "Soldiers Channel" par les Anglais lors de leur exploration en 1797, nom du détroit de 20 kilomètres séparant l'ile du continent.
{{{Vous devez répondre à ce sujet pour voir la partie cachée}}}

Après quelques remous lors du passage du chenal, une fois dans le Golfe de Paria, l'Elisa vire à tribord toute, filant droit vers le Nord de l'ile et sa Capitale, Port d'Espagne.
Devant ses officier rassemble devant la carte déroulée, benoit leur adresse un sourire et verse une tournée de Rhum
"Mes amis, bienvenue aux antilles que nous découvrons par son extrémité Sud."

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Athéna a écrit:: Athéna suivit de son Baptistin monta dans le bateau prête à effectuer le voyage. Une fois à bord, elle salua tout le monde tout en caressant Baptistin dans le sens du poil.

C'était pour lui, son premier voyage sur un navire et il semblait coller encore plus sa maîtresse adoptive que d'ordinaire.

Avez-vous préparer une cabine pour ma personne, Commandant ? Je n'ai pu laisser mon cher Baptistin à Georgetown. Lors de mon dernier départ, il n'avait pas trop aimé les personnes qui avaient en charge de lui donner de quoi le nourrir. Et cette fois-ci, je n'ai pas très envie de perdre du personnel de nouveau.

Un petit sourire en regardant l'animal.

Le navire se mit à voguer sur les eaux de cette océan à la couleur du ciel et notre chère légionnaire décida de rejoindre sa cabine pour s'y reposer avec baptistin au pied du lit.

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benoit a écrit:: Regarde Athéna venir avec le molosse mi portion(voire même quart de portion) qu'elle avait adoptée lors d'un chantier de George Town.
"Bonjour Athéna.
En tant qu'officier en troisième de la légion, vous avez votre propre cabine, oui
Par contre, vous garantir quelle le reste avec votre compagnon à 4 pattes, ça...
Et il serait mieux de le garder à l'intérieur pour éviter qu'il ne gene les manoeuvre des matelots.
Ceci dit, on devrait arriver à bon port en debut de soirée, il pourra aller faire son tour à terre à ce moment là."

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matteo a écrit:: Fraichement....ou pas remis de ses blessures, j'arrivais sur les quais où tous les légionnaires, dont je fus l'un des derniers, embarquaient. Benoit était toujours là à son poste et donnait ses directives. J'aperçus Tornade non loin et l'arrivée tout juste d'Athéna et...quelques nouveaux. J'étais encore un peu titubant, endoloris et gagné par de nombreuses courbatures. Puis pour ne rien laisser au passage j'avais attraper une fièvre locale. Résultat des jours et des jours de repos et pas loin de 8kg de perdus. J'avais la mine confite et je marchais avec une canne. Non pas à cause de l'âge comme on pourrait le croire mais pour me soutenir un peu à cause des blessures qui n'avaient pas fini de cicatriser. Malgré tout, hors de question de rester ici alors j'avais aussi préparer mes bagages...

"Bonjour Benoit, malgré mon état je vais essayer d'apporter une aide à cette expédition. Comment allez vous ?"

Je montais à bord et posais mes affaires à mes pieds. Je fis signe de loin à tornade et continuais de parler avec Benoit.

"Si je peux être utile, je suis à votre disposition."

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benoit a écrit:: Manoeuvres d'accostage à Port d'Espagne...RAS
le soleil de ce debut de soirée illumine la rade alors que le constable de la capitainerie monte à bord pour effectuer les formalités administratives d'usage, qui sont facilitées de par L'Union JacK qui flotte en haut du mat : service au bénéfice des anglais, normal donc d'en arborer la marque.

Habillage en bel uniforme de la Légion Etrangère, vareuse bleue roi et pantalon rouge garance, revue des autres légionnaires sur le point de débarquer.
"Rappelez vous que vous allez débarquer sur une terre qui etait encore Française il y a 16 ans.
Loin de moi l'idée de relancer la nostalgie de la mère patrie désormais perdue, mais ne vous étonnez pas si vous entendez parler Français ou que l'on vous demande des nouvelles de Paris.
Ceci dit, cela devrait nous aider pour commercer demain. Pour l'heure, quartier libre à terre mais je rapelle que le lever des couleurs est à 06h30...et qu'il se fait à bord de notre navire."

Sur ce , Benoit donne le signal du départ et comme il se doit, en tant que commandant de bord, descent le premier à terre, laissant au capitaine du navire la garde du batiment.
Puis sitôt sur le quai, les matelots et légionnaires s'égaillent en direction des diverses tavernes du port.
En ayant remarquer une ressemblant moins à un coupe gorge que les autres, Benoit fait signe à Athéna et Tornade de le suivre.
Le serveur, ravi de voir qu'il a affaire à des francophone, leur améne une tournée d'une biere locale servie tres fraiche avec glaçons et rondelles de citron
Sitot passé la premier rasade, Benoit se hasarde a demander de quoi il s'agit
"Ginger Ale , Monsieur, ou plutot "biere au Gingembre", une recette locale . Les anglais qui viennent ici en rafolent."

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Tornade a écrit:: Tornade perdue en ses pensées durant la traversée n'a point remarqué que le bateau est à quai, une voix forte la fait sursauter l'extirpant ainsi de ses songes, tournant la tête en direction de la voix, elle se met alors à rire en constatant que Benoit arbore son uniforme, il est en mode " Légionnaire on rigole pas mais on boit frais ".
Aussitôt la blonde se lève puis se dirige vers le groupe réuni sur le pont là, Athéna et Enriqué ainsi que d'autres hommes écoutent le Chef, Tornade esquisse un petit sourire puis salue militairement Benoit avant que celui-ci n'emprunte la passerelle et ne descende à terre.
La vilaine fait de même suivi de près par l'autre blonde et son canidé puis les autres suivent à la queue leu leu.

Tous à la taverne ... en route mauvaise troupe !

Tornade suit le mouvement, une fois à l'intérieur, elle lorgne les lieux ainsi que les gens et à peine arrivée, voilà qu'on lui sert à boire, elle grimace lorsque le serveur dit qu'il s'agit d'une bière, recette locale paraît-il très prisée par les britishs, la jeune femme prend la pinte puis hume l'odeur et se tournant vers Benoit.

Dites Benoit ... c'est bon ?

Me voilà bien dans la merdoum là, moi qui déteste la bière, me voilà servie c'est le cas de le dire ...

Tornade lorgne à droite puis à gauche afin de voir si personne ne la regarde puis se penche et verse un peu de bière dans le creux de sa main aussitôt Baptistin le fidèle et inséparable compagnon d'Athéna rapplique et lape le breuvage, la blonde guette la moindre réaction du chien, des fois qu'il recrache le tout, sait-on jamais, visiblement, le goûteur en redemande, Tornade essuie sa main sur la petite tête de monsieur quatre pattes puis se redresse.

Les gens d'ici sont forts aimables, du moins ce serveur, cela fait grand plaisir !

Tornade plonge ses lèvres dans la bière, avale quelques bonnes gorgées puis sourit sauf qu'elle ignore qu'elle arbore une fine moustache de mousse.

Boudiou mais c'est bon ça !

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Enriqué a écrit:: Enriqué regarde l'agitation qui se fait sur les quais, le bateau accoste puis il rejoint le Commandant ainsi que les autres légionnaires, quelques têtes connues sont aussitôt repérées, le débarquement se fait lentement puis on gagne une taverne non loin du port, immédiatement des bières sont servies.

Le jeune homme s'empresse de goûter, l'envie et la soif sont trop fortes pour résister à cette tentation mais, elle n'est pas la seule, une autre bien plus intéressante et charmante se trouve à proximité, à seulement quelques centimètres de lui, deux créatures de rêve pour lui tout seul, Athéna et Tornade, les regardant discrètement tour à tour et craignant de se mettre à baver devant pareil féerie, boit deux bonnes rasades.

En zieutant et s'attardant un peu plus sur Tornade, il remarque une fine couche de mousse juste au dessus de ses fines lèvres rosées là, il avance une main en direction de son visage, du moins c'est ce qu'il imagine dans sa petite tête, c'est à quelques détails près ce qu'il aimerai faire mais alors pourquoi ne pas agir, intense réflexion d'une seconde et la main s'avance toute seule vers le but fixé, le pouce vient effleurer l'écume légère.

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Athéna a écrit:: Le temps d'accoster était enfin arriver. Baptistin se mit sur ses 4 pattes dans la cabine de notre légionnaire dans l'attente de sa maîtresse. Celle-ci une fois prête sortit de ses quartiers, le baptistin remuant la queue de joie.

Elle rejoignit Benoit et Tornade et d'autres légionnaires. Elle remarqua qu'il y avait un petit nouveau et baptistin également. D'ailleurs il se mit à renifler le bas de son pantalon pour on ne sait quelle raison.

Après quelques minutes à bavarder avec Tornade et Benoît, ils décidèrent d'entrer dans une taverne. A peine installée à une table, qu'un serveur vint à leur encontre leur proposer la boisson locale.

Notre Athéna plissa les yeux en voyant son fidèle toutou, se rapprocher de Tornade. Elle se demandait pourquoi il se mettait à balancer encore plus vivement sa queue. Elle prit la chope qu'on venait de leur offrir, se mit à regarder Tornade puis Benoît attendant que l'un ou l'autre en boit ne serait-ce qu'une gorgée.

Une fois que notre chère Tornade but une gorgée, notre Athéna en fit tout autant avec moins de ferveur que son homologue. Puis son regard se tourna vers le petit jeune d'Enriqué qui n'arrêtait pas de regarder les deux têtes blondes. Puis apercevant Tornade ou plutôt sa mousse, notre chère Athéna se mit à sourire tout en caressant la tête de Baptistin.

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benoit a écrit:: La biere etait fort bonne, et le plat qui leur fut servi fut aussi bon qu'il humais les senteurs epicées que l'on ne trouve que dans ces iles.

Dehors, le port s'animait au fure et a mesure que la soirée avançait, et bientot on pu voir les officines des boutiques ainsi que les étals mettre en place leurs produits.

La collation etant finie, Benoit se touran vers ses officiers .
"Apres une telle entrée en matiere gustativement agreable, je vous propose d'aller visiter un peu cet endroit et voir ce qu'ils ont à nous proposer.

Selon les indications de Lord Walker, les bureaux du négociant local sont situés pas loin d'ici. Si nous reglons nos affaires ce soir, nous pourrons profiter de la journée de demain pour visiter un peu plus l'arriere pays.

Qu'en dites vous ?"

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Athéna a écrit:: Lorsque Benoît prit la parole après avoir apprécié la boisson locale et moultes discussions sur tout et n'importe quoi, notre légionnaire arrêta de caresser la tête de Baptistin qui faisait passer sa langue de son museau et bizarrement n'arrêtait pas de fixer Tornade.

Ah ! J'en serais ravie ! Mais il ne se fait pas tard pour rencontrer cet individu, Commandant ? Il risque d'être reparti dans sa... demeure, non ?

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benoit a écrit:: Se tourne vers Athéna
"Si nous etions en Europe, oui, assurément

Mais sous ces latitudes, avec cette chaleur pendant l'apres midi, l'activité est fort reduite.
Elle est donc décalée de deux bonnes heures, ce qui signifie que là, il nous reste le temps d'aller repérer les lieux, prendre contact et voir ce qu'ils ont à nous proposer avant d'aller profiter des autres charmes de ce port.
Nous n'aurons plus qu'a revenir demain matin pour entamer les transactions des stocks qui nous interessent."

Sur ces mots, se lève, tendant sa main à ces dames pour les inviter à le suivre.

Une fois dans la rue, le groupe se dirige vers une echope aux couleurs rutillantes où se trouve un petit homme rondouillard arborant une fine moustache et portant une mariniere et une casquette de marin
"Oh, bonne mêre!
Si on m'avait dit un jour que je reverrais un uniforme français...enfin, au moins la vareuse.
Peuchère, alors c'est vous les envoyés du gouvereneur de Guyane, té ?
Cesar Escartefigue, votre négociant pour Trinidad
Entrez, entrez donc !!"

"Euh...merci monsieur.
Excusez ma curiosité, mais vous me semblez bien provençal pour un colon anglais."

Le bonhomme lui sourit, amusé par la remarque
"Té, vous savez, ici, on est anglais que depuis 16 ans.
Avant, ici, c'etait Français depuis Louis XIV.
Mais depuis, on a vu les iles alentours passer anglaises les unes apres les autres de désastres de nos bons rois et empereurs, alors un jour, notre tour est venu, on a changé le drapeau, la monnaie...et nous voila aujourd'hui.

Du temps où c'etait aux Espagnols, il y avait ici plus de colons Français que des autres, et on avait alors un diction ici : "C'est l'Espagne qui règne, mais c'est la France qui gouverne."
On fait juste pareil avec les nouveaux, et les affaires, enfin le "bizenêce" comme ils disent les anglais, continuent.

Tenez, goutez de ce chocolat. c'est une espece mise au point pour les plantations locales il y a 30 ans et elle commence à donner de bons crus. On commence même a envisager d'aller en planter dans les colonies d'afrique...vu que là aussi, ils nous en ont raflé quelques unes ainsi que quelques hollandaises au passage.
La cuvée "Napoleon" fut bonne pour eux, té!
Et vu qu'ils ne font plus de traite negriere depuis 10 ans, a part le mouillage sur la route des Indes, ces territoires ne leur servent pas à grand chose....pour le moment.

Tenez, voici la liste des stocks demandé dans vos courriers. "

Benoit prend la liste et commence à parcourir les lignes avant de passer le papier à ces adjoints
"Justement, en parlant des esclaves : les anglais n'en font plus le traffic, mais vous en avez toujours. Comment faites vous."

Cesar Escartefigue lui sert un bon verre de rhum local et lui tend avant de s'enfiler son propre verre d'un trait.
"D'apres-vous, eux qui occupaient toutes nos iles, pourquoi ils nous en ont rendu quelques'unes et s'entendent si bien avec ces "Etasuniens" pour l'independance et la liberté desquels on c'est ruiné en 80 ?
Un indice ?
...
On a peut être dit un jour chez nous que les hommes naissent libres et égaux, mais aux dernieres nouvelles, l'esclavage n'est toujours pas aboli en France et en Hollande, pas plus qu'aux Etats Unis.

Et rien n'interdit le transfert de biens privés entre les iles. Pour ma part, en plus d'ici, j'ai des plantations à Aruba, en Louisane et en Guadeloupe et selon les saisons, il m'arrive de déménager certains de mes personnels en même temps que les meubles entre chaque...en pleine légalité puisque je suis leur légitime propriètaire.

Vous ne nous avez pas demandé du bois d'ebene, humain comme vegetal mais si vous le désirez, je peux voir avec un estimé confrere ."

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