[RP] Cocktail à Antigua

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Benoit:

Citation :: 1er Septembre 1818
Guiana Island, Royal Colony of Antigua

Les 15 jours étaient vite passés, entre les réparation des navires, les entrainements des troupes à une opération amphibie de nuit et les ateliers coutures et danses de cours supervisés par ces dames afin que ces messieurs, surtout le chef dont c'est vraiment, mais alors vraiment pas la tasse de thé, ressemblent à quelque chose de correct au milieu du beau monde.

Puis, la frégate"Elisa" appareilla un matin en compagnie de la frégate Suédoise "Borgar" à destination de la cote Nord de l'ile d'Antigua, qui fut atteint sans encombre 7 heures plus tard.
Passant pas trés loin des récifs du "North Sound", les vigies redoublèrent d'attention, scrutant aussi bien les flots que le fond de la baie ainsi que l'activité des fortifications situées au bout de "Krabbs Peninsula". Il y fut détecté des installation portuaires au fond de la baie, mais à cette distance, impossible de savoir si il y avait un gros navire de guerre au milieu des bateaux de pêche ou de commerce.
Par contre, signe d'une certaines surveillance rapprochée des lieux, deux bricks manœuvraient dans la baie et se portèrent rapidement au contact des visiteurs, pour les escorter de l'autre coté de l'ile de Guiana où mouillaient déjà quelques navires arborant pavillons Anglais pour la plupart, mais aussi Américains, Hollandais...et même une corvette Russe.

Les frégates se placèrent assez proche l'une de l'autre, décalées vers la pointe de l'ile, tout en restant pas trop loin de la plage principale où débarquaient invités serviteurs, musiciens et victuailles.
Puis on mit les canot à flot et une fois les dames en leurs plus beaux atours ainsi que Benoit en tenue de soirée montés à bord, les matelots sous les ordres de Rikal et Enriqué , eux même habillés en matelots d'apparat pour l'occasion prirent le cap du ponton permettant de débarquer sur la plage sans être obligé de mettre les pieds dans l'eau.

Quelques minutes plus tard, tout le monde se retrouvait a nouveau sur la terre ferme, sur une plage assez longue sur laquelle un tapis etait déroulé, reliant le ponton à une large maison d'où on entendait déjà quelques notes de musique.

Benoit se tourna vers Rikal et Enriqué et leur fit un signe de tête, signal qu'ils pouvaient commencer leurs investigations dès à présent depuis LA PLAGE, où on peut voir parmis les gardes et serviteurs, certains qui s'activent et d'autres qui ont visiblement commencés la soirée plus tôt que d'autres

Puis Hosvir conduisit ses invités jusqu'à la maison où ils sont accueuilis par un majordome de grande classe, Baxter.
Ce dernier, connaissant le gouverneur Suédois et prenant les identités de ses invités, les annonce à l'entrée de la SALLE DE BAL où se trouvent déjà une bonne trentaine de personnes.
Parmis eux, un Contre Amiral Anglais auxquels ils sont vite présenté : Sir Edward Codrington, un des fils de la famille hôte.
Les traits visiblement fatigués, il semble s'illuminer de voir le gouverneur Suédois et ses invités Français, et rend hommage aux deux dames de manière fort polie et les présente aux messieurs et aux quelques dames présentes
Puis, après leur avoir fait servir un verre de Brandy, il s'excuse auprès d'Athéna et Tornade de leur emprunter ces messieurs quelques instant et se dirige prestement avec eux vers la VERANDA.

[RP] Cocktail à Antigua Cocktail_antigua-3ae90f7

Citation:
Le jeu est le suivant
Le but est de rassembler des indices sur le complot qui se trame depuis des semaines et de préparer le débarquement plus tard dans la nuit
Pour cela, il vous faut collecter des informations au travers des 9 salles et 8 zones exterieures de cette villa.

Dans chaque salle/zone se trouve un contact parmis les divers invités et serviteurs qui sont à cette soirée
Si vous parlez avec ce contact, il vous demandera quelquechose, soit un objet, soit un service
Si vous lui donnez son objet ou effectuez ce service, il vous donnera un autre objet, voire une information qui vous sera utile pour plus tard.
Bien sur, vos personnages peuvent se croiser, s'echanger des objets, des informations...

Enriqué et Rikal commencent sur la PLAGE. Vous pouvez :
-Chercher le contact de cette zone
-Aller voir ce qu'il se passe du coté du BARBECUE, de la CABANE ou à l'ENTREE de la villa

Athéna et Tornade commencent dans la SALLE DE BAL. Vous pouvez :
-Chercher le contact de cette salle
-Aller voir ce qu'il se passe dans toutes les autres salles du rez de chaussée de la villa ou dans le GRAND JARDIN

Benoit et Hosvir sont dans la VERANDA : les personnages sont bloqués par une longue conversation avec l'amiral.
Dans cette partie du scénario, j'interviendrais donc comme narrateur et animateur des divers contacts (à moins que d'autres joueurs veulent jouer ces PNJ)

Bonne enquete à vous et amusez vous bien

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athéna a écrit:

Citation :: La soirée allait avoir lieu. C'est donc habillée de sa plus belle tenue, qu'elle descendit du bateau qui les avaient mené jusqu'à l'île Guiana. Le tapis rouge se dressant sous leur pied une fois sur la terre ferme fut fort appréciée par notre chère blonde. Une légère brise se posa sur le visage de notre blonde qui lui apportait quelques couleurs à ses joues.

Son regard se tourna vers Benoît qui fit alors un signe de la tête en direction de rikal et d'enrique. Un petit sourire sur ses lèvres les imaginant dehors et elles à l'intérieur à profiter des mets et collations qui leur seront offerts.

Puis le Suédois les invita alors à le suivre. Et notre Athéna s'avança avec Tornade et Benoît jusqu'à l'entrée de la maison faisant attention à ne point se prendre les pieds dans sa robe. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait participé à une soirée comme celle-ci repensant d'ailleurs à la fois où elle avait été au bal et s'était retrouvée assise près du roy à sa demande. L'époque avait bien changé depuis ce temps-là.

A l'approche de l'entrée, on pouvait déjà entendre de la musique qui recouvrait les voix d'hommes et de femmes, le majordome prirent leurs identités avant d'ouvrir les grandes portes et c'est avec son plus beau sourire à l'annonce de son nom qu'elle s'avança dans la salle de bal où déjà quelques personnes dansaient mais quelque peu gênée par les regards qui se tournèrent vers eux et donc vers elle à ce moment là.

Quelques minutes plus tard, on lui présenta un anglais de belle allure quoiqu'un peu fatigué.

Enchantée de vous connaître, Sir Edward Codrington.

Puis celui-ci présenta les personnes présentes non loin de lui et notre Athéna salua comme il se devait chacun d'eux avec le sourire et le seul mot qui lui sortait de la bouche à cet instant.

enchantée...

Puis les hommes les lachèrent toutes les deux préférant s'enfermer dans une autre pièce. Athéna se tourna vers Tornade, un verre de brandy dans sa main gantée.

Au moins cet alccol nous changera de Georgetown...

Puis elle se mit à rire discrètement à sa phrase. C'est donc cherchant à poser son verre une fois celui-ci terminé qu'elle s'arrêta près d'un homme qui se mit à lui adresser la parole pour finalement lui parler de plantes.

Oui, en effet... Les plantes sont nécessaires à l'homme... Il est vrai que certaines ont des vertues médicinales et imaginez un peu les plantes qu'on ne connait pas encore et qui pourrait apporter beaucoup à l'humanité.

Elle chercha du regard Tornade dans l'espoir de se trouver un échapatoire à ses plantes qu'elles tuaient à chaque fois qu'elle s'en occupait.

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Benoit a écrit:

Citation :: Pendant que dans la VERANDA ses messieurs discutent, dans la SALLE DE BAL, les musiciens amorcent les premiers mouvements des morceaux de valse.

C'est alors qu'un homme en uniforme s'approche d'Athéna, et plongeant son regard dans celui du godelureau qui est en train de saouler avec sa botanique notre jolie ex-cherbourgeoise, le fait se taire direct et faire quelques pas de coté.

L'homme regarde alors Athéna, lui sourit, claque des talons et s'incline fort respectueusement avant de lui adresser la parole en langue Française avec un fort accent Teuton.
"Hauptmann Dieter von Waldorff, pour fou zerfir, Meine Dame.
Partonnez mein pauvre Fransosich, mais me veriez-fou l'honneur de zette tanz ?"

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Tornade une fois arrivée dans la grand salle où bon nombre de convives sont présentes scrute les lieux, quelques secondes s'écoulent puis Benoit, Rikal et Enriqué partent de leurs côtés, Athéna entame une discussion avec un homme d'une prestance certaine, la jeune femme suit ce petit monde du regard puis se dirige vers les jardins prenant une coupe lors de son passage près d'un serveur.

Dés lors la traversée achevée de la salle de bal, la blonde enchaîne le passage de la véranda où des messieurs conversent sérieusement, Benoit ainsi que le Gouverneur Suédois s'y trouvent justement, Tornade lance un regard furtif en leur direction tout en continuant sa progression.
A mesure que la belle se rapproche de son but, elle peut sentir la fraîcheur de la brise caresser sa peau, les voilages séparant la véranda avec l'extérieur virevoltent de temps à autres, alors que Tornade s'apprête d'un geste de la main à pousser les tissus, un homme lui fraye un passage.
La légionnaire tourne son visage vers lui puis incline la tête brièvement sans piper mot elle poursuit afin de prendre l'air mais surtout de voir ce qui se trouve de l'autre côté.

Les pas se veulent plus lents à présent qu'elle est dehors, Tornade zieute l'environnement puis se dirige droit vers la balustrade en pierre grise qui borde la terrasse, elle remarque tout de même que deux escaliers eux aussi en pierre permettent d'accéder au jardin, celui de gauche a une statue d'homme pour ornement et celui de droite naturellement lui a une femme.
Portant sa coupe à ses lèvres, Tornade boit une gorgée c'est alors que ses prunelles se posent sur un labyrinthe végétal juste en face d'elle, les haies sont parfaitement taillées pour le peu qu'elle puisse voir.
Avant cette masse mystérieuse, se trouve un espace verdoyant quasiment vide, un petit banc de pierre comme posé délicatement au beau milieu de nulle part, des torches et flambeaux éclairent avec parcimonie ces lieux presque enchanteurs, la belle fort curieuse en est attiré, l'homme lui ayant permis de passer s'approche doucement lui aussi son verre à la main ainsi qu'une bouteille entière.

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Benoit a écrit:: Dans la VERANDA

La discussion avec l'amiral et le gouverneur Suédois continue sur certains sujet d'actualités et alors que Tornade passe discretement pour rejoindre un des escaliers menant au GRAND JARDIN, benoit la salue avec un sourire et en levant son verre
"....et ma foi, Mylord, ce que je peux dire sur la récente union du roi de France se résume à une de vos expressions toutes Britanniques : No Comment !
Je ne me suis jamais permis de commentaire sur les choix matrimoniaux de mes proches ou de mes personnels, je ne vais pas commencer à le faire maintenant avec ceux de mon souverain."

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Dans le GRAND JARDIN

L'homme qui s'approche de Tornade avec verre et bouteille de champagne en main, est habillé de vêtements noirs, avec des chaussures noires, un monocle noir....même les armes qu'il porte sur lui sont toutes noires.
Autre fait marquant, à son approche, la température se rafraichie subitement de 5 degrés.
L'homme s'incline tout en la regardant et commence à parler avec un accent glacial
"Bonsoir, Madame de Coton.
Mon nom est....Vlad, le secrétaire de Mylord Codrington le Jeune, le frère de l'amiral, et à mes temps perdus son jardinier et le chargé de la sécurité pour cette soirée.
Quoique je protège avant et jardine ensuite, généralement. "

S'approche d'elle et lui fait signe de regarder vers deux superbes massifs de fleurs et fruits de couleur rouge vif poussant sur des talus de terre apparement fraichement retournés.
Alors que Tornade jette un oeil vers les plantes désignées, il la regarde et la détaille, en particulier le cou et semble se retenir d'y rapprocher son visage, tréssaille un instant et reprend un air humainement normal dés que la jeune femme ramène ses yeux sur lui.

"Tenez, regardez ces roses, d'un rouge profond....presque....sanglant, dirait on chez vous, n'est ce pas ?
Mes plus belles réussites.
A coté, ce sont des plants d'un fruits de ces contrées : des tomates.
Celles ci sont bien rondes, charnues...à croquer, n'est il pas ?

Tenez, parce que c'est vous, si vous me trouvez un bon cigare, je suis pres à vous en donner quelques plants pour chez vous...quand vous rentrerez...

Une coupe de champagne ?"

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Sur la PLAGE

Alors que Rikal et Enriqué font le tour des caisses déposées sur la plage et le ponton, ils peuvent remarquer qu'il y a peu de serviteurs aux alentours et encore moins de gardes, qui semblent s'être rassemblés plus loin vers une cabane de plage.
Néanmoins, bien abrités des regards venant de la maison au milieu des caisses, ils tombent nez à nez avec un duo de gardes qui ont visiblement commencé la soirée avec quelques heures et litres de rhum d'avance
"Hey Yo Ho Ho....et une bouteille de Rhum!!! Rhoooo viendez là les p'tites grenouilles...
Hips !
Alors, matelots, parrait qu'vous aut', les français, vous avez plein de vins et autre chose à boAAAAre....
Burp !
'S cusez moi, les gars.

Donsc? Ah, ouaip : on se didait que vous etiez des bons gars , vous...pas comme les autres poulettes et les coqs enrubanés qui vont avec...

Quoique il vont pas le rester longtemps...mouarf !

Alors on, c'est dit, Môssieur Smith et moi même ici présent, que si vous nous rameniez un'autre boisson pour changer de not'rhum habituel, on vous garderait avec nous ...et que même on vous laiss'rait jouer avec les poulettes, une fois qu'on s'en sera occupée d'elles et qu'elles seront moins farouches, hein...

Mais attention, on veut comme les rupins nous, genre du champagne qu'on trouve à l'interieur, voyez ?"

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DANS LE GRAND JARDIN ...

Tornade les yeux rivés sur les flambeaux et scrutant droit devant elle sourit intérieurement, la toile se tisse peu à peu, le poisson a mordu à l'hameçon, la suite, il va falloir la jouer tout en finesse.
La jeune femme ressent une étrange impression, un frisson effroyable lui glace les sangs ceci dit, elle ne doit et ne laisse rien paraître c'est là, meilleure façon de déstabiliser, de troubler, d'entourlouper, d'endormir.

Dés lors qu'il s'adresse à elle après s'être incliné, Tornade le regarde droit dans les yeux, une fois le premier contact établi, prend à son tour part à la discussion.

Mademoiselle ...

Monsieur, le bonsoir !

Elle le détaille et note qu'il que sa couleur de prédilection est celle du deuil, déduction est faite en un coin de sa tête, c'est à un oiseau de mauvaise augure qu'elle a à faire, seconde remarque, il a marqué une légère pause lorsqu'il s'est présenté comme si le nom donné avait été inventé donc masqué.

Personne n'attentera donc à ma sécurité en votre compagnie ...

Le ton est donné mais ce n'est point pour autant que la glace va se briser, la ruse est de mise.
Tout en écoutant les propos de son interlocuteur, Tornade reporte son attention sur les massifs verdoyants feignant de ne point sentir le regard de l'homme porté sur sa personne.

Magnifiques créations que voilà, j'ose espérer que leur parfum n'est point celui du sang lorsque le doigt se pique à leurs épines ...

La jeune femme note que l'homme semble quelque peu narcissique n'hésitant point à se mettre en avant et même à se flatter, il se complimente presque, cela fait sourire intérieurement notre blonde.

J'eusse entendu dire que le champagne se marie fort bien avec quelques belles tomates à croquer lorsque ces dernières se sont gorgées de soleil toute une journée et qu'à la fraîche l'on peut les déguster ... Ce fruit est telle la vie, il se doit d'être croqué à pleines dents ...

La belle se demande si le jardinier en herbe ne lui fait point du plat avec ses " tomates bien rondes et charnues à croquer " puis son " parce que c'est vous " il ne l'a jamais vu et use d'une charmante gentillesse, cela cache quelque chose, il faut en savoir d'avantage.

Et bien, on dirait que c'est votre soir de chance Monsieur, j'ai justement votre péché mignon en mon sac, issu directement de mes productions.

Tornade lève sa coupe de champagne quasiment encore pleine devant l'homme puis la porte à ses lèvres et boit une seconde gorgée sans détacher son regard de Vlad comme une légère provocation puis sait-on jamais des fois que la bouteille du Sieur ne soit empoisonnée d'un quelconque somnifère, la méfiance règne l'air de rien.

Ces fines bulles sont-elles produites par vos bons soins Monsieur Vlad ?

A ce propos, connaissez-vous la coutume française dés lors qu'une coupe de champagne est offerte à une femme ?

Tornade joue la carte de la déstabilisation avec le monsieur, étant donné qu'exceptionnellement pour ce bal la belle s'est fait un chignon laissant quelques fines bouclettes blondes retombées sur ses épaules dénudées, elle trempe donc le bout de son index droit en son verre puis applique une goutte de champagne derrière chacune de ses oreilles.

L'on dit qu'ainsi les Dieux nous porterons bonheur de par leur précieux nectar ...

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Enriqué a écrit:: SUR LA PLAGE ...

Enriqué sur ordres de Benoit arrive sur la plages et ses abords là, il voit que des marins s'affairent avec des caisses près du ponton, le jeune homme s'avance un peu plus feignant de traîner les pieds comme s'il était blasé c'est alors qu'un petit groupe l'aborde, le bellâtre stoppe son chemin puis les regarde.

Oyé Oyé les gars ... Pour sur qu'on a de quoi boire par chez nous !

Vous aussi apparemment à en juger l'haleine de vos gosiers ... dit-il en riant ... on s'jettrai bien un ptit coup mon copain et moi ... vous payez une tournée les gars ?

Enriqué tape sur l'épaule de Rikal afin de donner le change comme si les deux légionnaires étaient des compères de toujours.

Ouai c'est sur qu'on a rien à voir avec les culs serrés à la fête nous on est qu'des larbins !

Enriqué entend les propos de l'homme tente d'en savoir d'avantage.

D'ailleurs vont pas tarder à s'prendre une mutinerie dans la trogne et ça bah y s'y attendent pas mais alors pas du tout !!!

Le jeune ibère se met à rire à gorge déployée.

Bah y a le Chef qui a du bon vin, des bons et grands crus mais attention pas d'la piquette hein, c'est du bon de chez bon, ça vient directement des vignobles français hein !

Enriqué voit là un moyen d'approcher l'ennemi et surtout de l'infiltrer au plus profond, faudra juste prévenir Benoit qu'il va avoir un léger trou en son chai.

Ouai du vin de champagne, on a d'ça aussi, bien obligé pour les poulettes c'est qu'ça aime qu'les bulles ... Remarques, y a moyen d'aller en piquer d'la bouteille ...

Et si on vous ramène ça, qu'est-ce qu'on y gagne nous ? Parce qu'on va se taper tous les risques quand même ... puis vos poulettes, si ça s'trouve c'est des laiderons et des vieilles peaux toutes fripées.

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Benoit a écrit:: Dans la VERANDA
"...
Ce que ferait la Légion Etrangère si la France etait amenée à entrer en conflit dans un avenir proche ?
Elle fera tout comme l'actuelle Légion Britannique au service de Bolivar, Mylord : ni l'une ni l'autre n'etant liée de près comme de loin aux gouvernements de leurs Royales Majestés , elles resteront hors de cet éventuel conflit qui ne les concerne pas.
Quant à un conflit entre nos deux pays, notre contrat nous met au service du gouverneur de Guyane Britannique, et nos statuts ne nous obligent pas à utiliser nos armes contre nos compatriotes.
Nous assurerons donc nos chantiers et la protection du territoire dont nous avons la charge comme nous le faisons actuellement, mais nous ne participerons pas à quoi que ce soit qui puisse nuire aux interets Français.
Par contre, si on nous agresse, là, forcément, nous nous défendrons.

Trés bon ce Brandy, Mylord.
Cela me rapelle quand je servais en Espagne..."

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Dans le GRAND JARDIN

Le denommé Vlad ouvrit de grands yeux surpris aux propos de Tornade.Il faut dire qu'etant habituer à cotoyer des Ladies anglaises victoriennes avant 'heure, trouver une donzelle apprecaint le cogare au point d'en avoir un tout neuf dans son petit sac à main de bal, a de quoi vous surprendre, et même donner du rouge aux joues du plus glacial des Transylvaniens.
"Diantre !
Mademoiselle est une femme pleine...de ressources insoupçonnées autant que délectables...assurément.
Production Guyanaise en plus, ce qui est prometteur...et encore plus si ce sont vos blanches mains qui elles même...
Mais venez donc avec moi, que je vous remette votre prix."

Vlad entraine alors Tornade vers le massif de roses et de tomates, qui en cette fin de chaude et humide journée d'ètè, dégagents tout leurs parfums. Après quelques moments à profiter de la végétation, il indique des pots contenant des plants non encore mis en terre.
"Nous sommes en attente d'une prochaine livraison de terreau, tres bonne qualité, d'origine Française, avant que de les planter.
Je vous en prie, choisissez celui qui vous plait, entre la rose delicate et la tomate savoureuse.
Je suis persuadé que votre personne à toutes les dispositions pour en faire fleurir des massifs grandioses."

S'ecarte un peu de la jeune femme et la regarde se servir.
C'est alors qu'un garde arrive vers lui en accourant et lui fait son rapport en une langue incomprehensible (sauf pour un Roumain des Carpathes, et encore...). Vlad lui donne un ordre bref, qui fait deglutir le garde, et lui fait tourner les talons et foncer ventre à terre vers la zone des cases et du chenil.
Vlad s'incline alors que tornade lui indique le pot choisis.
"Le devoir m'appelle, belle dame : les chiens sont nerveux avec tout ce monde et je me dois d'aller m'assurrer qu'un facheux incident ne se produise pas."

La regarde fixement puis fait demi tour, s'eloigne de quelques pas...et se retourne vers Tornade.
"Comme j'apprecierais pouvoir m'entretenir avec vous plus encore un peu plus tard en cette soirée, je ne saurais trop vous recommander d'eviter le chenil, fort dangereux pour les personnes étrangères à ces lieux.
Par contre, comme nos molosses sont bien dressés, ils se calment dès qu'ils sentent une des plantes devant vous, donc si d'aventure vous deviez en croiser un qui serait loin de sa niche, tachez d'avoir sur vous au moins une de ces fleurs : il ne vous mordra pas.

Au plaisir, Mademoiselle."

Vlad salue une derniere fois, et s'eloigne vers le chenil

Tornade est donc avec un pot dans les mains, et peut soit rejoindre la maison par la salle de bal, la veranda ou le buffet, soit aller vers le chenil, soit aller vers la serre

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Sur la PLAGE

Le garde semble dessaouler rapidement aux propos d'Enriqué...mais son regard vitreux et son haleine décapante rapellent qu'il a juste encore un peu de sang dans son alcool pour aligner deux mots humainement comprehensibles
"Buuuuuurrp !!!
Sorry !!!
...t'es un bon gars toi...tu m'plait bien...hein mister Smith, il est bien ce p'tit gars ?"

Mister smith lui à le visage pointé droit vers le ciel, les yeux vitreux grands ouverts, respirant de maniere rauque
"Rhaaaaa....Gnarfl !"

Et de s'ecrouler sur le sable avant de se mettre à ronfler comme un sonneur.
"Farpaitement...tu vois mon gars, ton idée me plait bien...mais pas tout de suite.
Et tu veux savoir ce que tu gagne à venir avec nous? Tu vas voir, c'est tres simple.

Mais pour ça, voila comment on va faire :
On va d'abord se servir chez nos milords, mais faut faire attention à Niles, le majordome qui a ses yeux partout dedans, et à Vlad, le chef des gardes, qui lui les a partout...dehors.
Sinon, toi aussi tu va finir en terreau pour ses tomates.
Notes, que de toute façon, c'est un peu ce qui est prevu pour ce cochon de nobliau français et des deux poulettes en soiries qui l'accompagne... enfin elles,seulement une fois qu'on se sera amusé avec bien sur : la ladie anglaise, au debut quand ça crie c'est amusant, mais a force, on s'en lasse."

Rire gras du garde, qui se reprend une forte rasade de rhum et en propose à Enriqué
"T'as compris ce que toi et tes copains qui veulent se mutiner ont à gagner ?
Bien .
Allez matelot, file me chercher du champagne et apres on ira s'occuper des vins sur ton bateau. Et apres, on s'occupera des femmes du bord...et comme a ce moment là tu seras des notres...yek, yek, yek!"

Enriqué et Rikal peuvent aller vers la CABANE sur la plage, vers la zone du BARBECUE, ou se diriger vers l'ENTREE de la Maison

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Athéna a écrit:: Citation:
L'homme regarde alors Athéna, lui sourit, claque des talons et s'incline fort respectueusement avant de lui adresser la parole en langue Française avec un fort accent Teuton.
"Hauptmann Dieter von Waldorff, pour fou zerfir, Meine Dame.
Partonnez mein pauvre Fransosich, mais me veriez-fou l'honneur de zette tanz ?"

Un haussement du sourcil en voyant l'homme la rejoindre, un petit sursaut au claquement des talons ne s'y attendant pas du tout.

Surprise mais soulagée de ne plus avoir à converser de plantes... Cependant... elle se demanda d'où pouvait venir son accent pendant qu'elle tenta de le décripter...

Monsieur... von Waldorff, c'est ça ?!?

Espère ne pas avoir écorcher son nom, non habituée à la langue germaine, lui esquisse un sourire comme pour lui présenter des excuses... on ne sait jamais...

Pauvre fransosich... oui... le pauvre... et surtout la pauvre !!! Elle venait de quitter un énergumène pour un autre se disait-elle.

tanz... qu'est ce donc ce mot ?!? tanque, tente... dansssssseeeeeeee !!!!!!!!! Enfin espérons que ce soit bien ça.

Oh... et bien... je suis une piètre danseuse, vous savez... Si vous n'avez nulle peur de vous voir écraser vos pieds, pourquoi pas...

Un petit sourire en le regardant.

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Benoit a écrit:: Dans la Salle de Bal

La Française daigne le regarder, ce qui déjà relève de l'exploit vu la réputation de ces dames de haut rangs.

Mais en plus, elle lui parle, et en ayant compris ses propos à lui!!!!

Etait-ce le son de sa voix, son regard d'un bleu à vous noyer dedans, ou tout autre aspects de la personne de la jeune femme, elle fut d'un seul coup placée bien au dessus des plus aimables gretchen précédement fréquentée, et pas seulement celle des bierstub brandebourgeois.

Il lui fallu faire appel à toute sa rigueur teutonne pour conserver sa digne et mâle prestance et commencer à bredouiller sa réplique.
"Ach...Wunderbar, Meine Dame. Z'est un tres grand honneur que fou me vaites là, Danke.

Et pour fos honoraples pieds, rassurez-fou : il ont plus de faleurs pour moi que mes propres yeux. Laissez-moi fou contuire le temps de zette Wiener Walzer, et nous ferons fureur zur la piste."

Avec un grand sourire, propose alors son bras à la jeune femme alors que les musiciens entament les premieres mesures appelant les danseurs
"Meine Dame, Bittechön."

Entrainant alors Athéna sur la piste, s'incline respectueuesement devant elle pour saluer sa partenaire, puis lui présente sa main pour entamer les premiers pas

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Athéna a écrit:: Les voici sur la piste de danse. Une révérence de l'homme à son égard pour indiquer l'invitation à la danse. Sa main qui va se poser délicatement sur l'épaule de l'étranger alors que l'autre rejoint sa main et les voilà commençant à danser.

Son accent était fort étrange et il est vrai qu'elle avait quelque peu du mal à en comprendre certains mots mais que cela lui faisait du bien de danser, se disait elle et avec un bon danseur qui plus ait.

Certes ses pieds allaient parfois s'écraser sur les siens, grimaçant légèrement imaginant son poids venir s'y poser, lui disant des "pardons" à chaque écrasement.

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Dans le Grand Jardin ...

Tornade sourit aux commentaires de Vlad puis le suit vers les massifs colorés, le mélange du parfum des roses avec l'odeur des tomates est détonnant, à cet instant précis, la blonde se met à rire songeant au mélange culinaire que pourrait en faire Benoit.

Une livraison de terreau français ... Hum ...

La jeune femme pense comprendre de par son expérience d'ancien gendarme qu'il s'agit là d'une " livraison " pas très Epicurienne, prenant garde de ne point tourner le dos totalement à son interlocuteur, Tornade prend un pot de chaque en mains c'est alors qu'un second homme fait son apparition, une arrivée en trombes à vrai dire ce qui intrigue la belle, oreilles aux aguets elle tente d'écouter ce qui se dit.
Malheureusement pour elle, la langue lui est inconnue et plus qu'incompréhensible toutefois, vu le ton employé et l'ardeur de l'homme en ses propos, cela doit être fort important et plus qu'urgent, Tornade détaille furtivement le nouveau venu et en conclu qu'il s'agit d'un garde et qui dit garde dit rapport à son chef en outre le sieur Vlad.
Un ordre est donné sans ménagement, le garde semble affolé si bien qu'il en perd son latin et détale tel un lapin devant un chasseur, la blonde regarde la direction dans laquelle l'homme part puis reporte son attention sur Vlad.

J'ose espérer que vos chiens ont été nourris suffisamment ... il ne faudrait point que Nous français nous fassions croquer les cuissots ...

Au plaisir Monsieur Vlad !

Elle le salut puis se rendant compte qu'il est reparti sans son cigare lui crie

Je puis vous affirmez que nous sommes amenés à nous revoir ... votre cigare !!!

Ses deux pots en mains, Tornade décide de se rendre à la serre afin d'en apprendre d'avantage auprès du jardinier.

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Dans la Serre ...

Tornade scrute les alentours s'assurant qu'elle n'a point été pistée puis pousse la porte vitrée, prend bien soin de refermer cette dernière et s'aventure dans l'allée centrale avec l'espoir de tomber sur le botaniste.

Ohé ... Y a t-il un jardinier dans la serre ?

Soudain, la belle a une idée, elle glisse quelques doigts dans un de ses pots puis se frotte la joue droite avec feignant d'avoir été aux prises avec un des fameux molosses aux trousses. Elle tire sur une ou deux bouclettes et descend une des bretelles dentelées de sa robe, prend un air totalement décontenancé et commence à râler à haute voix.

J'ai besoin d'aide !!!

Tsssss ... mais ce n'est point possible cela ... une toilette toute neuve ... et mes bottines ... Diantre ! Les voilà toutes crottées à présent !

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Enriqué a écrit:: SUR LA PLAGE !

Enriqué regarde les hommes face à lui ivres comme lui n'a jamais été, sourit à ses interlocuteurs ravi du premier contact établi et des informations qui ne vont plus tarder à venir.

Il a pas l'air aux aguets ton copain là, y m'fais penser à un poisson plus très frais, t'sais avec les yeux vitreux ... J'me tenterai pas l'approche hein, bah t'façon y pionce le bougre !

Paraît qu'j'ai toujours de bonnes idées, 'fin bon c'est à mettre au point quoi !

A cet instant très précis, le jeune homme écoute attentivement les propos de son nouvel ami et comprend que les légionnaires sont en grand danger, il doit au plus vite en référer à Benoit, occasion va lui être donnée.

Niles ... Vlad ... et comment qu'on les reconnaît les deux ? C'est que moi bah j'en ai jamais vu des majordomes ... Puis ce soir bah sont tous nippés comme des épouvantails ... J'crois qu'j'serais même pas foutu de r'connaître nos poulettes ...

Ah bah non manquerait plus qu'ça que j'finisse en terreau, après tout ce que j'ai traversé et fait ... Non alors !!!

Puis moi j'm'en cogne des empaillés de culs serrés qui ont aucun respect et même pas un mot gentil pour moi ... " Eh ptit, fais ci, eh ptit fais ça, dépêches-toi bon sang ! " Et bah y en a marre !!!

Mais l'ami, y a intérêt à pas nous laisser en plan hein parce que si on marche avec vous faut pas nous planter une lame dans l'dos hein ... 'Fin bon t'as l'air fin, tu m'inspires !

Sur ces paroles, Enriqué attrape le litron de rhum que le garde lui tend puis siffle quelques bonnes rasades et s'essuie la bouche du revers de sa main et passe la bouteille à Rikal tout en lui tapant amicalement sur l'épaule.

Santé les amis et que cette nuit soit nôtre !

Le rhum est rendu à son pseudo propriétaire sourires aux lèvres.

Allez Rik en route vers le champagne ... On vous ramène ça dans un moment les gars, bougez pas d'là !

Rikal et Enriqué salue les gardes encore conscients puis prennent la direction du bâtiment, les voici à l'entrée de la maison.

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L'ENTREE DE LA MAISON !

Les deux légionnaires tombent nez à nez sur un homme de belle prestance, vêtu de sombre de pieds en cape, ceci dit, tout les messieurs le sont ce soir du moins tous ceux dont il faut se méfier, c'est à cela qu'ils sont reconnaissable.

Bonsoir monsieur !

Je dois voir le Commandant Fisdohit au plus vite, un message urgent oral à lui transmettre en personne.

Auriez-vous l'extrême amabilité d'aller le quérir je vous pries.

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Benoit a écrit:: Dans la VERANDA
"...
Oui, des diamants.
Tout un site à l'air libre, au beau milieu des marécages infestés de serpents et alligators
Certes, ceux qu'on a trouvé sont petits, mais rien ne dit qu'on en trouve pas des plus gros en dessous.
Et surtout, n'oublions pas que là où se trouvent les diamants, l'or n'est pas bien loin.
D'où l'intéret d'une nouvelle expédition l'année prochaine.
..."

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Dans la SALLE DE BAL
L'officier Prussien guide Athéna avec une certaine maestria et la fait virevolter en rythme, souriant à chaque fois que le pied de la jeune femme viens à s'attarder sur ses bottes
le morceaux vient à se terminer et le galant ramène Athéna vers l'endroit où elle se trouvait. Constatant que la belle avait visiblement eu chaud pendant la danse, Il fit signe de s'approcher à un serviteur portant un plateau d'éventails, en choisis un et le tend galamment à Athéna
"Meine Dame, ce fut pour moi un ravissement.
Avec votre permission, je me ferais un plaisir de vous inviter de nouveau ce soir...ou si d'aventure vous y venez, en notre future colonie de Spitze Hanswurst."

S'incline alors élégamment, et s'éloigne avant que les rumeurs d'une amourette entre les deux ne commencent à voler parce qu'il reste trop longtemps auprès de la dame, voire pire, danse avec elle une seconde fois d'affilée. On a beau être dans les caraïbes, les règles de bonne conduite dans un bal de la haute société Londonienne ou Berlinoise sont ce qu'elles sont.

Athéna se trouve donc a nouveau seule dans la salle de bal : Elle peut aller directement vers la Bibliothèque, la Salle de jeu, le Salon, le Buffet ou le Grand Jardin. Les portes vers le Bureau, La Cuisine, la Veranda et l'Entrée sont fermées

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Dans la Serre
Sitot Tornade à t'elle commencé à raler, qu'un petit homme portant tablier de jardinier et besicles surgit de derierre un amat de branche et feuilles enchevetrées rappellant la jungle
"Je suis là, Miss. Anton Pettigroe, Jardinier de Lord et Lady Codrington, pour vous servir.
Epicure soit loué, vous êtes encore vivante malgré avoir croisé cet être malfaisant. Tenez, , donnez moi vos pots, je vais vous les preparer pour que vous les rameniez à bords de votre bateau....mais vite, hein ? il ne faut pas rester, sinon, ces brutes vont...

A moins que...Selon les rumeurs vous avez réussi à les vaincre déjà. Mes pauvres maitres, peut être que alors vous pourriez..."

Semble complètement perdu puis son regard croise celui de Tornade, et comprenant qu'il en avait trop dit même si pas assez, reprend.
"Mes maitres sont obligés de leur obéir, Miss : Ils ont enlevés qui les enfants, qui les épouses des grandes familles de l'ile....dont cette pauvre Lady Codrington. Beaucoup sont retenu en captivité sur les bateaux, mais les autres sont ici, sur cet ilet...et plus particulièrement à l'étage de la maison, mais sous bonne garde, et personne ne doit monter : si jamais les gardiens entendent un pied se poser sur l'escalier qui est très grinçant, ils exécutent les otages.

Les plus grand et les adultes sont enchainés avec les esclaves, sous la garde des molosses de Vlad.
De vrais monstres, qui n'ont rien mangé depuis des jours qu'ils savent votre venue. Il n'y a que leur maitre qui peut les approcher, et encore, une fois qu'il s'est aspergé de ceci."

Prend un flacon et le tend à Tornade
"De l'essence de rose. Si je suis encore vivant, c'est parce que je sais la fabriquer. Pas comme mon pauvre beau frère. Lui, il sert aujourd'hui à la pousse du 3eme massif de tomates."

Le jardinier sèche une larme, puis fixe Tornade
"Ecoutez, Miss, si vous réussissez à libérer les otages, voire les mettre à l’abri de leurs ravisseurs, je suis sur que mes maitres les empêcheront de vous nuire. Et avec vous, ils arriveront à nous débarrasser de cette engeance malsaine."

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Dans l'Entrée
Niles le Majordome cherchait visiblement quelquechose quand les deux légionnaires habillés en matelots surgirent.
les regardant de haut comme s'il s'agissait de simple domestiques, il les toisa quelques instants.
"Humm...certes.
Je comprend que cela se fasse en France, mais là, voyez vous, nous sommes dans la bonne société Anglaise, et comme vous n'etes pas habillés comme serveur, il m'est impossible de vous faire passer par la salle de bal pour rejoindre la Véranda où sont leurs excellence et Sa Grandeur le Comte votre commandant.
Vous devrez donc passer par les cuisines, puis le buffet et enfin le grand jardin, mais je vous prierais de ne pas perturber le service. Donc si jamais on vous demande quelquechoses parce qu'ils ont toujours besoin de quelquechose et qu'on vous prend pour des renforts au service, faites-le.
Sinon, vous pouvez faire le tour par l'exterieur. Par contre, là, ne vous attardez pas trop au niveau du chenil et surtout, n'allez pas vers les cases des serviteurs.

Ah, oui : si par hasard au cours de vos aventures en cette demeure vous retrouvez une liste des noms des invités, merci de me la rapporter. "

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Dans la Serre ...

A peine a t-elle fini de soupirer qu'une voix se fait entendre non loin et bientôt un homme de taille petite arborant un tablier et portant lunettes sur le bout du nez fait son apparition de derrière les immenses végétaux verts dés lors que Tornade l'aperçoit, elle sourit et chose incroyable, le botaniste semble déjà plus ou moins la connaître, il en sait un bout sur le pourquoi de sa présence sur cette île et ne tarde d'ailleurs point à lui livrer de plus amples informations sans même qu'elle n'ai besoin d'employer la force ou d'user de stratagèmes.
Méfiante toutefois quant à ce déballage incongru, la blonde regarde l'homme, le détaille sans trop s'attarder sur sa personne afin de ne point froisser son égo puis note que le jardinier respire la peur, la belle comprend alors que pas mal de monde place en la Légion Etrangère un immense et ultime espoir.

Vous me voyez ravie de vous rencontrer Sieur Pettigroe même si les circonstances ne sont guère réjouissantes ...

Tout en lui tendant son pot de plants de tomates ainsi que le petit rosier déjà fleuri

Pour tout vous dire, je pense que le Sieur Vlad n'a point osé m'attaquer en public et semble néanmoins avoir une attirance étrange envers ma nuque ...

Donc si je comprends bien, Lord Codrington et ses personnels sont sous leurs menaces constantes ... L'étage ... Les otages ... Hum ...

Y a t-il un moyen d'accéder aux toits sans être repéré ? Et à l'étage, y êtes-vous déjà allé ? Si tel n'est pas le cas, pourriez-vous m'indiquer une personne digne de confiance vers qui me tourner afin qu'elle me fournisse les plans ?

Tend sa main droite et prend le flacon.

Ne vous inquiétez point, nous allons faire le nécessaire, mais promettez-moi de rester à l'abri et de surtout piper mot de notre conversation à qui que cela soit.

Maintenant Sieur Pettigroe, j'ai besoin de vous, de votre savoir, de vos connaissances ... Concernant les chiens et cette fameuse essence de rose, dîtes m'en plus ... Dois-je m'en asperger ?

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Enriqué a écrit:: L'Entrée de la maison !

Plus aucun doute possible quant à l'identité de l'homme vêtu de noir en face de lui, Enriqué sait bien à qui il a à faire ... Niles le fameux majordome dont lui a parlé un des gardes sur la plage ... Le jeune homme se sent prit de haut mais ne se démonte pas pour autant, sourit poliment puis grince des dents lorsque le valet de pique entame son laïus moralisateur.

Mais qu'il est benêt ce rosbeef ... c'est pas comme si je lui demandais de me mener jusqu'au Chef !

Restes calme !

Certes mon bon monsieur, je comprends fort bien les us qui sont vôtres ... Mon compagnon et moi-même allons donc rejoindre Nôtre Grandeur par le chemin que vous jugerez bon de nous faire emprunter ... Enriqué se peut réfréner une petite pique ... Ceci dit, nous pouvons si vous préférez ôter nos frusques afin de ne pas ni perturber ni choquer par le dépaysement qui est nôtre vos convives en cette si belle nuitée ...

Oui notre jeune ibère sait aussi se montrer pédant et bien éduqué parfois, cependant, il sait rester courtois et respectueux.

Mon compère Rikal ici présent et ma personne emprunterons donc le passage des cuisines pour commencer ... Il va de soit que nous venions à tomber sur une quelconque liste ... même de courses ... nous nous empresserons bien entendu de vous la faire parvenir et ce en personne cher monsieur !

Enriqué toise à son tour Niles en arborant un magnifique sourire enjoué attendant que ce dernier indique la direction des cuisines.

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Benoit a écrit:: Dans la serre

Le jardinier réfléchi un instant
"Niles...le maitre d’hôtel.
Avec la cuisinière, c'est le seul autorisé à monter à l'étage pour amener leur repas aux gardes et aux otages.
Lui, il pourra vous aider...comme tout les personnels de la maison, en fait....pourvu que vous arriviez à leur redonner courage et les moyens de se battre."

Il écoute encore Tornade, et alors, lui fait signe d'attendre, avant de fouiller parmi ses fioles d'essences élémentaires.
Puis, affichant un air réjouit, lui en tend deux
"Hum....

Alors pour les molosses, il vous faut juste quelques gouttes de roses sur votre cou et vos mains, mais il vous faut aussi en porter une sur vous si vous vous approchez d'eux.

Sinon, tenez : de l'essence de Belladone
Avec ça, vous avez de quoi endormir tout un régiment : confiez cette fiole à la cuisinière et elle saura quoi en faire.

Par contre, pour ne pas attirer l'attention sur vous, impossible pour vous d'aller directement en cuisine.
Cela dit, le garçon de service au buffet le peut, lui.
Et j'ai justement encore ici un panier de fruits frais qui lui est destiné, mais visiblement, les serviteurs l'ont oublié.

Avec votre permission, je rajoute une des fioles sous certaines de vos tomates, je décore avec vos roses que Vlad vous a donné, et alors en revenant au bal, vous pourriez..."

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Dans l'entrée

"Juste ciel : mais c'est que ces matelots français auraient de l'humour ?
La Navy ne se remettra pas de cette nouvelle
Si on y prend garde, on va faire de vous des gens civilisés...

La cuisine est sur votre droite, là, après le salon, mais filez droit : je me suis laissé entendre que la cuisinière affectionnait une recette de gombo de cuisses de grenouilles."

Niles regarde Enriqué et Rikal passer la porte et lêve les yeux au ciel
"Promis : si eux arrivent à nous sauver, je mange une assiette d'escargots...enfin, une de 6...et avec beaucoup de beurre à l'ail...
...
Good Lord : ça donnerait presque envie de rester otage..."

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Dans le Salon

Une pièce décorée avec gout, dans laquelle sont disposées tables et chaises permettant de recevoir les visiteurs, et, pour l'occasion, les invités se reposant entre deux danses.
Alors que Rikal et Enriqué entrent, il peuvent entendre la musique venant de la salle de bal voisine et voir que ces messieurs invitent ces dames à rejoindre la piste, alors qu'une autre lady jouant de son éventail entraine son interlocuteur dans un coin de la pièce.
Ils constatent également une autre femme, isolée et plus proche d'eux, le visage soucieux, en train de visiblement chercher quelquechose.

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Dans la Serre ...

Tornade acquiesce aux dires du jardinier et tâche de retenir toutes les précieuses informations qu'il lui procure.

Niles le maître d'hôtel ... la cuisinière ... entendu, ils ne devraient point être inaccessibles d'ailleurs, je présume qu'à l'heure où nous parlons mes compagnons ont déjà du prendre contact avec ces personnes.

La blonde prend alors les deux fioles si aimablement présentées, elle ne peut s'empêcher de procéder aux vérifications d'usage, humer leurs parfums puis referme soigneusement les contenants qu'elle rangent en son petit sac qu'elle porte à son poignet droit.

Et tout compte fait, étant donné que la demoiselle envisage fermement de se rendre aux abords du chenil, sort l'essence de roses puis vient déposer avec parcimonie quelques gouttes à son cou ainsi qu'en son décolleté sait-on jamais.

Je confierai donc la belladone à qui de droit afin qu'il remette la fiole à la cuisinière, ainsi nous légionnaires auront le champs libre pour nos agissements ...

Je vais donc emporter avec moi votre panier de fruits omit par les garçons de service, je le déposerai à l'entrée en glissant quelques mots à ce monsieur Niles ... je vous remercies de votre aide si précieuse monsieur, vos préparations vont grandement faciliter ma visite auprès des chiens ...

Je mélangerai donc votre potion pour rejoindre Morphée aux fines bulles de vin de Champagne en la grand salle de bal ... je vous en dirai des nouvelles monsieur ...

Sur ce, je suis navrée mais je me dois de filer ... encore merci et ... gardez courage !

Tornade prend le panier de fruits, passe sa main gauche dans la anse puis saisi ses deux pots et fait un signe de tête appuyé au botaniste puis un sourire avant de tourner les talons refaisant ainsi le chemin inverse, d'abord le grand jardin puis elle traverse la véranda à pas pressés mais prend néanmoins le temps de sourire à ces messieurs, file dans la salle de bal puis bifurque à gauche et se dirige vers le buffet.

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Dans le Buffet ... ( pas le placard hein ^^ )

Une fois arrivée à destination, Tornade pose sur un coin de table ses pots mais garde la main dessus puis attrape par le bras un serveur.

Pardonnez-moi monsieur, pourriez-vous porter ce panier de fruits en cuisine je vous pries ... les jeunots chargés de ce travail l'on omit dans la serre et votre charmant jardinier me l'a donc confié pour vous le remettre en mains propres ... la blonde n'étant point seule avec le serveur, fait mine de glisser tout en farfouillant en son petit sac de bal puis s'agrippe à la veste de celui-ci lui murmurant quelques brèves consignes ... écoutez, j'ai mis en votre poche une fiole que le botaniste m'a donné, c'est pour la cuisinière, en attendant, une seconde fiole se doit d'être versée dans les coupes de champagne pour qui vous savez et c'est là que j'ai besoin de votre aide.

La blonde une fois la potion de Belladone en possession du serveur se redresse puis rajuste sa robe passant délicatement sa main libre sur les pans, sourit au serveur et lui tend le panier bien garni.

Garçon ... il me semble que certains messieurs se meurent de soif non loin de là et réclament des bulles rafraîchissantes ...

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Enriqué a écrit:: L'entrée de la Maison !

Et c'est reparti, voilà le merle qui remet le couvert avec ses réflexions à la mords-moi le noeud comme si cet homme était meilleurs pourtant lui aussi sert son patron, Enriqué sourit.

Dites donc mon bon monsieur, sauf erreur de ma part, n'êtes-vous pas vous aussi le serviteur de votre maître ... qui plus est, vous êtes otage si je ne m'abuse ce qui n'est pas mon cas ... en temps qu'otage vous êtes donc passé du stade de serviteur à celui de larbin ... à moins que vous ne soyez un collabo.

Entre les deux mon coeur balance ... néanmoins tous les hommes ne se valent pas, je vous l'accorde ... j'adorerai converser " bienséance " avec votre personne mais, il me faut quérir la Grandeur qui est nôtre au plus vite ... quelque chose se trame et si j'étais vous, je resterai sur mes gardes, ça va chauffer sous peu !

Rikal, direction les cuisines où la charmante cuisinière oeuvre ... charmante j'ose l'espérer ...

Le jeune homme sourit à nouveau puis s'incline respectueusement devant Niles bien entendu ceci est un acte totalement ironique, les deux hommes partent donc trouver la femme la plus importante de la maison et lorsqu'il entend le major-d'homme jurer à Epicure, il ne peut s'empêcher de rire puis de penser que ces derniers mots prononcés ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd, il saura le lui rappeler en temps voulus.

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Dans le Salon !

Voici donc nos deux jeunes gens qui pénètrent dans le salon finement décoré, les lieux se veulent cossus mais reposant voir même intimistes.
Une lady visiblement lasse de valser et désireuse de se retrouver en tête à tête avec son cavalier se dirige vers un coin tamisé de la pièce jouant de son éventail au nez du milord, à côté dans la salle de bal, la musique bat son plein cadencée par les pas des danseurs enjoués, Enriqué balaie furtivement du regard la grande salle de part les portes grandes ouvertes mais aucun visages connus à son grand damne.
Reportant ses attentions dans le salon, il distingue une autre femme, cette dernière paraît esseulée et soucieuse, intrigué le jeune homme s'approche avec douceur.

Pardonnez-moi Milady ... Le bonsoir ... Vous semblez être en quête, puis-je vous venir en aide ?

A ce moment là, diverses choses défilent en tête du jeunot, peut-être attend t-elle quelqu'un ? ... Ou bien est-elle assoiffée ? ... Ou alors son fétiche s'est-il envolé ? L'accessoire prisé par la gente féminine en dit long sur leurs désirs et intentions.

Attendant réponse de la jeune femme, Enriqué propose une chaise à celle-ci puis murmure à Rikal d'aller quérir une coupe de champagne pour la donzelle.

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Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans la Salle De Jeux

Jacquot a réussi à s'introduire dans les murs de la magnifique demeure, il a pour l'occasion donné de sa personne en se travestissant.
C'est donc après moults embûches et bon nombre d'heures de recherches intempestives en cabines sur le bateau que finalement le coquin est arrivé à ses fins, pour cela, il a du fourrer son nez dans les carnets de Messire Benoit mais également fouiner dans les gardes-robes des deux blondes.

Vêtu d'une toilette rouge et noire en fines dentelles, de bottines noires montantes et à lacets qui lui font d'ailleurs un mal de chien, sans parler du corset qui l'étouffe à moitié et dont il espère vivement que le jeune mousse ne fera pas étalage dans les annales de la Légion Etrangère qu'il pénètre dans la salle de jeux, un large éventail devant sa trogne rasée de près qui lui couvre à demi le minois, petit sac rouge à pompon au poignet comme les Grandes Dames, il avance faisant virevolter ses froufrous. Il s'arrête brusquement puis se tourne remettant sa grande, longue, haute et imposante perruque noire où quelques boucles viennent caresser le haut de son dos ainsi que ses épaules relativement masculines.

Une fois sa crinière vérifiée, notre lady déambule au travers des tables, repère droit devant un grand homme fumant un cigare les yeux rivés sur une table recouverte de cartes, de petits morceaux colorés de diverses formes, Jacquot vient se placer en face du Messire jouant de son éventail tandis qu'il recrache une bouffée de fumée grisâtre dansant au dessus de sa tête.

Prenant une voix rauque ( à la Jeanne Moreau ) la veuve noire tente une approche linguistique.

Bonnnnsoir ...

Un jour, il avait entendu dire par Tornade que la meilleure façon de passer inaperçu était de se faire remarquer, n'ayant jamais vraiment saisi le sens de cette phrase étrange puisque de un Jacquot a peu de d'instruction, ne sachant pas vraiment lire, il a du mander à une tierce personne de lui faire lecture des histoires familiales de Messire Benoit, de deux, il avait prit ces paroles prononcées lors d'une conversation quelconque et ce n'en est qu'une bribe parmi tant d'autres et de trois, c'est La Fripouille et il transforme tout et n'importe quoi à sa sauce. Alors autant dire que ce qui va se passer d'ici peu risque fort d'être risible déjà que là, le manant jouant les ladies de la haute dans une pièce emplie d'hommes distingués aux accents prononcés, quelques regards se portent sur la curiosité attractive de la soirée mais pour le moment, pas un rire ne se fait entendre.

Feriez-vous place à une Ladie curieuse Messires !

L'intonation est empruntée à Athéna tandis que le phrasé lui émane de son acolyte Tornade quant à la gestuelle, c'est en quelque sorte un mélange des deux revisité façon Fripouille comme quoi, quand on veut, on peut.

Hooooo je connais ce jeu là ... il y a quelques années, de passage à Londres, mon frérot ... première boulette, chasser le naturel et il revient au galop ... mon plus jeune frère que j'accompagnais pour ne point dire que j'étais chaperonnée ... dixit le second carnet des mémoires de la famille Fisdohit s'intitulant " Péripéties anglaises par Robert W. Fisdohit " Jacquot a retenu certaines choses tout de même en sa petite cervelle de moineau ... s'était donné une nuit durant à cette passion dévorante.

Ca y est, notre " amie " commence à déformer les écrits de ce pauvre Robert W.

Mais dites-moi, il paraît que certains de ces lieux sont interdits aux femmes ... vous n'allez tout de même pas me jeter dehors comme ces malotrus en France, à Paris ... pourtant ce n'était qu'un tripot à en croire Cousin Benoit ... mais je parle, je parle, je vous dérange peut-être Milords ?

Sourire derrière son éventail, regard mutin plutôt qu'aguicheur, les bonhommes très peu pour lui ... Pouah !!!

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Rikal a écrit:: Dans le Salon

Depuis son arrivée sur l'île, Rikal était resté plutôt discret et il n'avait pas senti le besoin d'agir autrement, car Enriqué avait tout géré comme un as. En faite, Rikal était bien surpris de découvrir ce côté chez son compère.

Arrivée dans le salon, c'est sans illogisme qu'Enriqué prit les devants lorsqu'ils remarquèrent la dame seul. Rikal ne perdit pas de temps lorsque son acolyte lui demanda d'aller chercher du champagne. Cherchant à travers le salon, il remarqua un serveur avec son plateau de champagne et il s'en approcha.

Pardon monsieur, puis-je?

Il prit une coupe.

Attendez! Désolé à bien y penser, je vais prendre une deuxième coupe. Merci!

Rikal retourna vers Enriqué. Offrit la première coupe à la dame. Lorsqu'il tendit la seconde coupe à son comparse, il s'approcha et lui murmura

Je vais être juste ici près de la salle de bal.

Il reprit une distance convenable d'avec ses interlocuteurs et afficha un léger sourire

Je ne vous dérange pas plus longtemps.

Rikal s'approcha de la salle de bal tout en accrochant encore le serveur pour prendre une coupe à son tour, au moins il entrerait un peu mieux dans le décor avec une coupe.

Accoté sur le cadre de la grande porte, il observa du mieux qu'il pouvait la salle de Bal. Au bout d'un moment, il crut remarquer Tornade qui entrait dans le buffet, mais c'était dur à dire. Il pourrait passer par le buffet pour s'en assurer et prendre une crevette au passage. À force de voir tous ses gens avec de la nourriture, il commençait à avoir faim.

Avant tout, il passa un regard par-dessus son épaule, afin de voir si tous se passaient toujours bien du côté d'Enriqué.

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Benoit a écrit:: Le Buffet

Le serveur vit arriver la blonde porteuse d'un panier de fruits et tout en lui souriant, ne sourcille même pas lorsque celle ci lui donne ses consignes, se contentant de s'incliner tout en prenant le panier et se diriger vers la cuisine...et en revenir peu après avec une assiette comportant deux brochettes de viande rouge tout juste saisies, qu'il tend à Tornade.
"La cuisiniere vous remercie de lui avoir ramené ses herbes de cuisson et s'est attelée à la confection des plats destinés aux "hauts convives".
Si vous pouviez lui faire l'honneur de bien accepter ces quelques brochettes accommodées avec cette sauce, une specialité locale, particulierement appéciées des habitants situés juste dehors, là, à nos fenêtres.
Vous souhaitant une bonne soirée, Milady."
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Le Salon

La lady regarde Enriqué, le détaille en rougissant et tachant de retrouver sa dignité le salut poliement.
"Bonsoir, Mister Sailor.
Je...je suis confuse , mais...voyez vous, je ne retrouve plus mon éventail...et en ces soirée, une dame ne peut se passer d'un éventail.
Pourriez -vous m'en trouver un ?"

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La salle de jeux.

L'homme se tenant devant Jacquot semble surpris dans son bel uniforme vert et blanc, limite héberlué par le phénomène arrivé devant lui, puis, convaincu que ce n'etait pas une hallucination eclate soudainement d'un grand rire
Saisit alors un verre de liqueur, se le vide d'un trait, balance le verre par dessus l'épaule et regardant la supposée dame devant lui declare à voix haute.
"Davai....
Moi, Evgeni Rodof Ivan Sacha Tocha Oscar Frederikovitch Poliakov, Capitaine vaisseau Marline impèrliale et fidèle selviteul tsar toutes les Russies, que ses ennemis s'etouffent, etle enchantéi fairle connaissance dame légionnaile fransouzka.
Vous aimer joué dé ?
Moi aimé jouer dé
Vous jouer avec moi ?
Vous jouer avec moi !
Jeu facile, même poul belle Fransouzka:
Moi jeter dé. Si vous plus que moi 3 fois, vous gagner dé
MAis si moi gagner, montler vous comment cosaque dirle bonjourl et emmener vous visiter étage.

Vous daccorld ?

Da !
Commencez, jolie petite Madame."

Regarde alors Jacquot droit dans les yeux tout en lui faisant un large sourire tout en lui tendant les dés...ou du moins, presque : visiblement, cet invité là avait commencé la soirée et en particulier la dégustation des digestifs depuis la fin de matinée...voire la veille

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Le Buffet ...

Le temps que le serveur se rende en cuisines, Tornade scrute la pièce puis les grandes tables, entendant alors des pas se rapprocher, se retourne d'un coup puis voit son fameux serveur lui tendre une assiette. Sentant la grimace poindre sur son minois à la vue horrible de ces deux brochettes presque crues, la blonde dévisage alors le jeune homme tout en prenant la " chose ".

Puis comprenant que le met est destiné aux enragés à quatre pattes dont les estomacs crient famine, Tornade est toute soulagée de cet aveu parce qu'elle se voyait fort mal avaler cette viande crue probablement agrémentée de potion aux effets soporifiques.

Un large sourire est offert au serveur, prenant donc ses deux petits pots dans l'autre main.

Je vous remercies jeune homme ainsi que votre cuisinière ... transmettez-lui mes compliments.

Salue le serveur puis tourne à nouveau les talons pour entrer dans la salle de bal où Athéna semble perdue en ses pensées, elle lui fait un clin d'oeil accompagné d'un sourire puis continue son chemin dans la véranda, regard en direction de Benoit et du Gouverneur Suédois Sven qui paraissent plus ou moins blasés de par une conversation quasi inexistante.
La jeune femme est embêtée avec son assiette d'un côté et ses pots de plants de tomates et son rosier miniature, elle va devoir faire un choix et ce rapidement, se dirigeant vers un coin, dépose le rosier à terre derrière un voilage puis place ses plants de tomates au même endroit prenant soin de récupérer la fiole que monsieur Pettigroe a cachée sous les feuilles, glisse le flacon en son sac de bal et fait mine de vérifier ses lacets de bottines.
Regards furtifs sont lancés afin de voir si quelqu'un a vu son petit manège, heureusement pour elle, rien à signaler, reprend donc son avancée et sort sur la terrasse, une fois dehors, emprunte un des escaliers de pierres menant au grand jardin et là, la belle fait mine de muser pendant un petit moment puis décide qu'il est temps, fait demi-tour en sens inverse, traverse ainsi la demeure de part en part et fini par ressortir par l'entrée.
A partir de maintenant, la jeune femme va devoir être plus vigilante que jamais, longeant la bâtisse, elle chemine ignorant sur quoi ou sur qui elle va tomber, seule certitude, elle cherche le chenil, cela ne devrait point être trop difficile à trouver avec tout le vacarme que font les convives, les chiens doivent être énervés et affamés donc plus qu'alléchés par toutes ces proies ambulantes et environnantes.
Arrivant sous des fenêtres éclairées, la blonde lève le nez humant l'air ambiant, un fumet embaume les environs, Tornade sait quelle se trouve juste en dessous des cuisines et effectivement, elle n'est point la seule à le savoir, des hurlements mêlés à des aboiements déchirent la nuit, la jeune femme stoppe sa marche à l'angle du mur puis guette un instant si la voie est libre, avance jusqu'à destination.

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Le Chenil ...

Arrivée aux abords des quartiers des molosses, Tornade se permet une courte pause, porte l'assiette à son nez délicat et prie pour que la cuisinière ai bien mit ce qu'il fallait et ce en quantité suffisante.
Puis prenant une profonde inspiration avance à nouveau et une fois le grillage encerclant les niches des chiens en vue lance les brochettes par dessus puis se débarrasse de l'assiette dans les buissons, elle patiente un instant puis ouvre la porte et pénètre dans le chenil serrant en sa main son sac de bal contenant notamment les précieuses fioles.
Elle s'attend à tout moment à ce que le chef de la sécurité Vlad sorte de nulle part c'est pourquoi, elle cherche au plus vite une raison à sa présence en ces lieux tout en balayant du regard ce qui se trouve ici, Tornade se demande s'il n'y aurait pas un indice ou encore quelque chose à prendre qui pourra être utile dans un futur proche mais plus que cela, elle mémorise tout ce qu'elle voit puis sort du chenil prenant grand soin de bien refermer la porte.

Bons toutous ... dormez bien ... et surtout longtemps ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Rikal a écrit:: Dans le salon

Enriqué semblait toujours en grande conversation avec la dame, l'attention de Rikal se portant sur l’assiette d'un des invités dans laquelle il y avait des grillades.

Le temps de se retourner, il avait perdu Tornade de vue.

Rikal accrocha le serveur le plus près.

Monsieur, où est-ce que je peux trouver des grillades comme celle-ci?

Rikal avait vraiment faim et la vue de ces grillades n'a fait qu'empirer sa faim. Il en profiterait pour pousser l'investigation. Là où il y a de la nourriture, il y a presque à coup sûr de l'information pertinente à obtenir.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Enriqué a écrit:: Dans le Salon !

Enriqué tout sourire écoute la dame puis sur ses entre-faits, Rikal revient près d'eux avec deux coupes de vin de champagne, le jeune homme écarquille les yeux puis se met à rire.

Merci mon ami.

Son regard se porte sur la donzelle qui commence à rosir, allez donc savoir pourquoi les femmes se sentent toujours mal à l'aise en bonne compagnie, Enriqué n'en fait pas cas et reste naturel.

Votre éventail Milady ... certes, je comprends ... je vais tâcher de vous trouver cela dans les plus brefs délais.

Le jeune légionnaire s'incline devant la belle s'excusant ainsi de la quitter puis se dirige vers Rikal.

La donzelle a égarée son éventail, faut lui en trouver-un ... doit bien y a voir quelqu'un qui aura mit la main sur l'objet perdu en question.

Si nous prenons la logique, notre ladie esseulée a forcément du à un moment donné valser avec un de ces messieurs et aura probablement égaré son bien dans la grande salle de bal.

Enriqué scrute aux côtés de son acolyte entre les portes, il peut y voir Athéna figée au beau milieu de la pièce en compagnie d'un homme brun, des couples de danseurs tournoient tandis que d'autres bavardent et sirotent quelques coupettes. Se mettant à présent sur la pointe des pieds voulant essayer de voir s'il perçoit Benoit dans les parages.

Rikal, faut à tout prix trouver le Commandant, Athéna et Tornade sont en grands dangers selon les ivrognes de gardes de la plage puis, nous faut de l'alcool à leur ramener ...

On a deux options là, soit on reste tous les deux avant de retourner à la plage soit on se sépare pour couvrir d'avantage nos zones de recherches ... Puis faut pas oublier, pour les gardes on s'connait bien toi et moi et on s'tutoie, faut leur donner le change.