[RP] Cocktail à Antigua

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Benoit a écrit:: Dans la serre

Le jardinier réfléchi un instant
"Niles...le maitre d’hôtel.
Avec la cuisinière, c'est le seul autorisé à monter à l'étage pour amener leur repas aux gardes et aux otages.
Lui, il pourra vous aider...comme tout les personnels de la maison, en fait....pourvu que vous arriviez à leur redonner courage et les moyens de se battre."

Il écoute encore Tornade, et alors, lui fait signe d'attendre, avant de fouiller parmi ses fioles d'essences élémentaires.
Puis, affichant un air réjouit, lui en tend deux
"Hum....

Alors pour les molosses, il vous faut juste quelques gouttes de roses sur votre cou et vos mains, mais il vous faut aussi en porter une sur vous si vous vous approchez d'eux.

Sinon, tenez : de l'essence de Belladone
Avec ça, vous avez de quoi endormir tout un régiment : confiez cette fiole à la cuisinière et elle saura quoi en faire.

Par contre, pour ne pas attirer l'attention sur vous, impossible pour vous d'aller directement en cuisine.
Cela dit, le garçon de service au buffet le peut, lui.
Et j'ai justement encore ici un panier de fruits frais qui lui est destiné, mais visiblement, les serviteurs l'ont oublié.

Avec votre permission, je rajoute une des fioles sous certaines de vos tomates, je décore avec vos roses que Vlad vous a donné, et alors en revenant au bal, vous pourriez..."

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Dans l'entrée

"Juste ciel : mais c'est que ces matelots français auraient de l'humour ?
La Navy ne se remettra pas de cette nouvelle
Si on y prend garde, on va faire de vous des gens civilisés...

La cuisine est sur votre droite, là, après le salon, mais filez droit : je me suis laissé entendre que la cuisinière affectionnait une recette de gombo de cuisses de grenouilles."

Niles regarde Enriqué et Rikal passer la porte et lêve les yeux au ciel
"Promis : si eux arrivent à nous sauver, je mange une assiette d'escargots...enfin, une de 6...et avec beaucoup de beurre à l'ail...
...
Good Lord : ça donnerait presque envie de rester otage..."

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Dans le Salon

Une pièce décorée avec gout, dans laquelle sont disposées tables et chaises permettant de recevoir les visiteurs, et, pour l'occasion, les invités se reposant entre deux danses.
Alors que Rikal et Enriqué entrent, il peuvent entendre la musique venant de la salle de bal voisine et voir que ces messieurs invitent ces dames à rejoindre la piste, alors qu'une autre lady jouant de son éventail entraine son interlocuteur dans un coin de la pièce.
Ils constatent également une autre femme, isolée et plus proche d'eux, le visage soucieux, en train de visiblement chercher quelquechose.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Dans la Serre ...

Tornade acquiesce aux dires du jardinier et tâche de retenir toutes les précieuses informations qu'il lui procure.

Niles le maître d'hôtel ... la cuisinière ... entendu, ils ne devraient point être inaccessibles d'ailleurs, je présume qu'à l'heure où nous parlons mes compagnons ont déjà du prendre contact avec ces personnes.

La blonde prend alors les deux fioles si aimablement présentées, elle ne peut s'empêcher de procéder aux vérifications d'usage, humer leurs parfums puis referme soigneusement les contenants qu'elle rangent en son petit sac qu'elle porte à son poignet droit.

Et tout compte fait, étant donné que la demoiselle envisage fermement de se rendre aux abords du chenil, sort l'essence de roses puis vient déposer avec parcimonie quelques gouttes à son cou ainsi qu'en son décolleté sait-on jamais.

Je confierai donc la belladone à qui de droit afin qu'il remette la fiole à la cuisinière, ainsi nous légionnaires auront le champs libre pour nos agissements ...

Je vais donc emporter avec moi votre panier de fruits omit par les garçons de service, je le déposerai à l'entrée en glissant quelques mots à ce monsieur Niles ... je vous remercies de votre aide si précieuse monsieur, vos préparations vont grandement faciliter ma visite auprès des chiens ...

Je mélangerai donc votre potion pour rejoindre Morphée aux fines bulles de vin de Champagne en la grand salle de bal ... je vous en dirai des nouvelles monsieur ...

Sur ce, je suis navrée mais je me dois de filer ... encore merci et ... gardez courage !

Tornade prend le panier de fruits, passe sa main gauche dans la anse puis saisi ses deux pots et fait un signe de tête appuyé au botaniste puis un sourire avant de tourner les talons refaisant ainsi le chemin inverse, d'abord le grand jardin puis elle traverse la véranda à pas pressés mais prend néanmoins le temps de sourire à ces messieurs, file dans la salle de bal puis bifurque à gauche et se dirige vers le buffet.

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Dans le Buffet ... ( pas le placard hein ^^ )

Une fois arrivée à destination, Tornade pose sur un coin de table ses pots mais garde la main dessus puis attrape par le bras un serveur.

Pardonnez-moi monsieur, pourriez-vous porter ce panier de fruits en cuisine je vous pries ... les jeunots chargés de ce travail l'on omit dans la serre et votre charmant jardinier me l'a donc confié pour vous le remettre en mains propres ... la blonde n'étant point seule avec le serveur, fait mine de glisser tout en farfouillant en son petit sac de bal puis s'agrippe à la veste de celui-ci lui murmurant quelques brèves consignes ... écoutez, j'ai mis en votre poche une fiole que le botaniste m'a donné, c'est pour la cuisinière, en attendant, une seconde fiole se doit d'être versée dans les coupes de champagne pour qui vous savez et c'est là que j'ai besoin de votre aide.

La blonde une fois la potion de Belladone en possession du serveur se redresse puis rajuste sa robe passant délicatement sa main libre sur les pans, sourit au serveur et lui tend le panier bien garni.

Garçon ... il me semble que certains messieurs se meurent de soif non loin de là et réclament des bulles rafraîchissantes ...

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Enriqué a écrit:: L'entrée de la Maison !

Et c'est reparti, voilà le merle qui remet le couvert avec ses réflexions à la mords-moi le noeud comme si cet homme était meilleurs pourtant lui aussi sert son patron, Enriqué sourit.

Dites donc mon bon monsieur, sauf erreur de ma part, n'êtes-vous pas vous aussi le serviteur de votre maître ... qui plus est, vous êtes otage si je ne m'abuse ce qui n'est pas mon cas ... en temps qu'otage vous êtes donc passé du stade de serviteur à celui de larbin ... à moins que vous ne soyez un collabo.

Entre les deux mon coeur balance ... néanmoins tous les hommes ne se valent pas, je vous l'accorde ... j'adorerai converser " bienséance " avec votre personne mais, il me faut quérir la Grandeur qui est nôtre au plus vite ... quelque chose se trame et si j'étais vous, je resterai sur mes gardes, ça va chauffer sous peu !

Rikal, direction les cuisines où la charmante cuisinière oeuvre ... charmante j'ose l'espérer ...

Le jeune homme sourit à nouveau puis s'incline respectueusement devant Niles bien entendu ceci est un acte totalement ironique, les deux hommes partent donc trouver la femme la plus importante de la maison et lorsqu'il entend le major-d'homme jurer à Epicure, il ne peut s'empêcher de rire puis de penser que ces derniers mots prononcés ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd, il saura le lui rappeler en temps voulus.

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Dans le Salon !

Voici donc nos deux jeunes gens qui pénètrent dans le salon finement décoré, les lieux se veulent cossus mais reposant voir même intimistes.
Une lady visiblement lasse de valser et désireuse de se retrouver en tête à tête avec son cavalier se dirige vers un coin tamisé de la pièce jouant de son éventail au nez du milord, à côté dans la salle de bal, la musique bat son plein cadencée par les pas des danseurs enjoués, Enriqué balaie furtivement du regard la grande salle de part les portes grandes ouvertes mais aucun visages connus à son grand damne.
Reportant ses attentions dans le salon, il distingue une autre femme, cette dernière paraît esseulée et soucieuse, intrigué le jeune homme s'approche avec douceur.

Pardonnez-moi Milady ... Le bonsoir ... Vous semblez être en quête, puis-je vous venir en aide ?

A ce moment là, diverses choses défilent en tête du jeunot, peut-être attend t-elle quelqu'un ? ... Ou bien est-elle assoiffée ? ... Ou alors son fétiche s'est-il envolé ? L'accessoire prisé par la gente féminine en dit long sur leurs désirs et intentions.

Attendant réponse de la jeune femme, Enriqué propose une chaise à celle-ci puis murmure à Rikal d'aller quérir une coupe de champagne pour la donzelle.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans la Salle De Jeux

Jacquot a réussi à s'introduire dans les murs de la magnifique demeure, il a pour l'occasion donné de sa personne en se travestissant.
C'est donc après moults embûches et bon nombre d'heures de recherches intempestives en cabines sur le bateau que finalement le coquin est arrivé à ses fins, pour cela, il a du fourrer son nez dans les carnets de Messire Benoit mais également fouiner dans les gardes-robes des deux blondes.

Vêtu d'une toilette rouge et noire en fines dentelles, de bottines noires montantes et à lacets qui lui font d'ailleurs un mal de chien, sans parler du corset qui l'étouffe à moitié et dont il espère vivement que le jeune mousse ne fera pas étalage dans les annales de la Légion Etrangère qu'il pénètre dans la salle de jeux, un large éventail devant sa trogne rasée de près qui lui couvre à demi le minois, petit sac rouge à pompon au poignet comme les Grandes Dames, il avance faisant virevolter ses froufrous. Il s'arrête brusquement puis se tourne remettant sa grande, longue, haute et imposante perruque noire où quelques boucles viennent caresser le haut de son dos ainsi que ses épaules relativement masculines.

Une fois sa crinière vérifiée, notre lady déambule au travers des tables, repère droit devant un grand homme fumant un cigare les yeux rivés sur une table recouverte de cartes, de petits morceaux colorés de diverses formes, Jacquot vient se placer en face du Messire jouant de son éventail tandis qu'il recrache une bouffée de fumée grisâtre dansant au dessus de sa tête.

Prenant une voix rauque ( à la Jeanne Moreau ) la veuve noire tente une approche linguistique.

Bonnnnsoir ...

Un jour, il avait entendu dire par Tornade que la meilleure façon de passer inaperçu était de se faire remarquer, n'ayant jamais vraiment saisi le sens de cette phrase étrange puisque de un Jacquot a peu de d'instruction, ne sachant pas vraiment lire, il a du mander à une tierce personne de lui faire lecture des histoires familiales de Messire Benoit, de deux, il avait prit ces paroles prononcées lors d'une conversation quelconque et ce n'en est qu'une bribe parmi tant d'autres et de trois, c'est La Fripouille et il transforme tout et n'importe quoi à sa sauce. Alors autant dire que ce qui va se passer d'ici peu risque fort d'être risible déjà que là, le manant jouant les ladies de la haute dans une pièce emplie d'hommes distingués aux accents prononcés, quelques regards se portent sur la curiosité attractive de la soirée mais pour le moment, pas un rire ne se fait entendre.

Feriez-vous place à une Ladie curieuse Messires !

L'intonation est empruntée à Athéna tandis que le phrasé lui émane de son acolyte Tornade quant à la gestuelle, c'est en quelque sorte un mélange des deux revisité façon Fripouille comme quoi, quand on veut, on peut.

Hooooo je connais ce jeu là ... il y a quelques années, de passage à Londres, mon frérot ... première boulette, chasser le naturel et il revient au galop ... mon plus jeune frère que j'accompagnais pour ne point dire que j'étais chaperonnée ... dixit le second carnet des mémoires de la famille Fisdohit s'intitulant " Péripéties anglaises par Robert W. Fisdohit " Jacquot a retenu certaines choses tout de même en sa petite cervelle de moineau ... s'était donné une nuit durant à cette passion dévorante.

Ca y est, notre " amie " commence à déformer les écrits de ce pauvre Robert W.

Mais dites-moi, il paraît que certains de ces lieux sont interdits aux femmes ... vous n'allez tout de même pas me jeter dehors comme ces malotrus en France, à Paris ... pourtant ce n'était qu'un tripot à en croire Cousin Benoit ... mais je parle, je parle, je vous dérange peut-être Milords ?

Sourire derrière son éventail, regard mutin plutôt qu'aguicheur, les bonhommes très peu pour lui ... Pouah !!!

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Rikal a écrit:: Dans le Salon

Depuis son arrivée sur l'île, Rikal était resté plutôt discret et il n'avait pas senti le besoin d'agir autrement, car Enriqué avait tout géré comme un as. En faite, Rikal était bien surpris de découvrir ce côté chez son compère.

Arrivée dans le salon, c'est sans illogisme qu'Enriqué prit les devants lorsqu'ils remarquèrent la dame seul. Rikal ne perdit pas de temps lorsque son acolyte lui demanda d'aller chercher du champagne. Cherchant à travers le salon, il remarqua un serveur avec son plateau de champagne et il s'en approcha.

Pardon monsieur, puis-je?

Il prit une coupe.

Attendez! Désolé à bien y penser, je vais prendre une deuxième coupe. Merci!

Rikal retourna vers Enriqué. Offrit la première coupe à la dame. Lorsqu'il tendit la seconde coupe à son comparse, il s'approcha et lui murmura

Je vais être juste ici près de la salle de bal.

Il reprit une distance convenable d'avec ses interlocuteurs et afficha un léger sourire

Je ne vous dérange pas plus longtemps.

Rikal s'approcha de la salle de bal tout en accrochant encore le serveur pour prendre une coupe à son tour, au moins il entrerait un peu mieux dans le décor avec une coupe.

Accoté sur le cadre de la grande porte, il observa du mieux qu'il pouvait la salle de Bal. Au bout d'un moment, il crut remarquer Tornade qui entrait dans le buffet, mais c'était dur à dire. Il pourrait passer par le buffet pour s'en assurer et prendre une crevette au passage. À force de voir tous ses gens avec de la nourriture, il commençait à avoir faim.

Avant tout, il passa un regard par-dessus son épaule, afin de voir si tous se passaient toujours bien du côté d'Enriqué.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Benoit a écrit:: Le Buffet

Le serveur vit arriver la blonde porteuse d'un panier de fruits et tout en lui souriant, ne sourcille même pas lorsque celle ci lui donne ses consignes, se contentant de s'incliner tout en prenant le panier et se diriger vers la cuisine...et en revenir peu après avec une assiette comportant deux brochettes de viande rouge tout juste saisies, qu'il tend à Tornade.
"La cuisiniere vous remercie de lui avoir ramené ses herbes de cuisson et s'est attelée à la confection des plats destinés aux "hauts convives".
Si vous pouviez lui faire l'honneur de bien accepter ces quelques brochettes accommodées avec cette sauce, une specialité locale, particulierement appéciées des habitants situés juste dehors, là, à nos fenêtres.
Vous souhaitant une bonne soirée, Milady."
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Le Salon

La lady regarde Enriqué, le détaille en rougissant et tachant de retrouver sa dignité le salut poliement.
"Bonsoir, Mister Sailor.
Je...je suis confuse , mais...voyez vous, je ne retrouve plus mon éventail...et en ces soirée, une dame ne peut se passer d'un éventail.
Pourriez -vous m'en trouver un ?"

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La salle de jeux.

L'homme se tenant devant Jacquot semble surpris dans son bel uniforme vert et blanc, limite héberlué par le phénomène arrivé devant lui, puis, convaincu que ce n'etait pas une hallucination eclate soudainement d'un grand rire
Saisit alors un verre de liqueur, se le vide d'un trait, balance le verre par dessus l'épaule et regardant la supposée dame devant lui declare à voix haute.
"Davai....
Moi, Evgeni Rodof Ivan Sacha Tocha Oscar Frederikovitch Poliakov, Capitaine vaisseau Marline impèrliale et fidèle selviteul tsar toutes les Russies, que ses ennemis s'etouffent, etle enchantéi fairle connaissance dame légionnaile fransouzka.
Vous aimer joué dé ?
Moi aimé jouer dé
Vous jouer avec moi ?
Vous jouer avec moi !
Jeu facile, même poul belle Fransouzka:
Moi jeter dé. Si vous plus que moi 3 fois, vous gagner dé
MAis si moi gagner, montler vous comment cosaque dirle bonjourl et emmener vous visiter étage.

Vous daccorld ?

Da !
Commencez, jolie petite Madame."

Regarde alors Jacquot droit dans les yeux tout en lui faisant un large sourire tout en lui tendant les dés...ou du moins, presque : visiblement, cet invité là avait commencé la soirée et en particulier la dégustation des digestifs depuis la fin de matinée...voire la veille

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Le Buffet ...

Le temps que le serveur se rende en cuisines, Tornade scrute la pièce puis les grandes tables, entendant alors des pas se rapprocher, se retourne d'un coup puis voit son fameux serveur lui tendre une assiette. Sentant la grimace poindre sur son minois à la vue horrible de ces deux brochettes presque crues, la blonde dévisage alors le jeune homme tout en prenant la " chose ".

Puis comprenant que le met est destiné aux enragés à quatre pattes dont les estomacs crient famine, Tornade est toute soulagée de cet aveu parce qu'elle se voyait fort mal avaler cette viande crue probablement agrémentée de potion aux effets soporifiques.

Un large sourire est offert au serveur, prenant donc ses deux petits pots dans l'autre main.

Je vous remercies jeune homme ainsi que votre cuisinière ... transmettez-lui mes compliments.

Salue le serveur puis tourne à nouveau les talons pour entrer dans la salle de bal où Athéna semble perdue en ses pensées, elle lui fait un clin d'oeil accompagné d'un sourire puis continue son chemin dans la véranda, regard en direction de Benoit et du Gouverneur Suédois Sven qui paraissent plus ou moins blasés de par une conversation quasi inexistante.
La jeune femme est embêtée avec son assiette d'un côté et ses pots de plants de tomates et son rosier miniature, elle va devoir faire un choix et ce rapidement, se dirigeant vers un coin, dépose le rosier à terre derrière un voilage puis place ses plants de tomates au même endroit prenant soin de récupérer la fiole que monsieur Pettigroe a cachée sous les feuilles, glisse le flacon en son sac de bal et fait mine de vérifier ses lacets de bottines.
Regards furtifs sont lancés afin de voir si quelqu'un a vu son petit manège, heureusement pour elle, rien à signaler, reprend donc son avancée et sort sur la terrasse, une fois dehors, emprunte un des escaliers de pierres menant au grand jardin et là, la belle fait mine de muser pendant un petit moment puis décide qu'il est temps, fait demi-tour en sens inverse, traverse ainsi la demeure de part en part et fini par ressortir par l'entrée.
A partir de maintenant, la jeune femme va devoir être plus vigilante que jamais, longeant la bâtisse, elle chemine ignorant sur quoi ou sur qui elle va tomber, seule certitude, elle cherche le chenil, cela ne devrait point être trop difficile à trouver avec tout le vacarme que font les convives, les chiens doivent être énervés et affamés donc plus qu'alléchés par toutes ces proies ambulantes et environnantes.
Arrivant sous des fenêtres éclairées, la blonde lève le nez humant l'air ambiant, un fumet embaume les environs, Tornade sait quelle se trouve juste en dessous des cuisines et effectivement, elle n'est point la seule à le savoir, des hurlements mêlés à des aboiements déchirent la nuit, la jeune femme stoppe sa marche à l'angle du mur puis guette un instant si la voie est libre, avance jusqu'à destination.

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Le Chenil ...

Arrivée aux abords des quartiers des molosses, Tornade se permet une courte pause, porte l'assiette à son nez délicat et prie pour que la cuisinière ai bien mit ce qu'il fallait et ce en quantité suffisante.
Puis prenant une profonde inspiration avance à nouveau et une fois le grillage encerclant les niches des chiens en vue lance les brochettes par dessus puis se débarrasse de l'assiette dans les buissons, elle patiente un instant puis ouvre la porte et pénètre dans le chenil serrant en sa main son sac de bal contenant notamment les précieuses fioles.
Elle s'attend à tout moment à ce que le chef de la sécurité Vlad sorte de nulle part c'est pourquoi, elle cherche au plus vite une raison à sa présence en ces lieux tout en balayant du regard ce qui se trouve ici, Tornade se demande s'il n'y aurait pas un indice ou encore quelque chose à prendre qui pourra être utile dans un futur proche mais plus que cela, elle mémorise tout ce qu'elle voit puis sort du chenil prenant grand soin de bien refermer la porte.

Bons toutous ... dormez bien ... et surtout longtemps ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Rikal a écrit:: Dans le salon

Enriqué semblait toujours en grande conversation avec la dame, l'attention de Rikal se portant sur l’assiette d'un des invités dans laquelle il y avait des grillades.

Le temps de se retourner, il avait perdu Tornade de vue.

Rikal accrocha le serveur le plus près.

Monsieur, où est-ce que je peux trouver des grillades comme celle-ci?

Rikal avait vraiment faim et la vue de ces grillades n'a fait qu'empirer sa faim. Il en profiterait pour pousser l'investigation. Là où il y a de la nourriture, il y a presque à coup sûr de l'information pertinente à obtenir.

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Enriqué a écrit:: Dans le Salon !

Enriqué tout sourire écoute la dame puis sur ses entre-faits, Rikal revient près d'eux avec deux coupes de vin de champagne, le jeune homme écarquille les yeux puis se met à rire.

Merci mon ami.

Son regard se porte sur la donzelle qui commence à rosir, allez donc savoir pourquoi les femmes se sentent toujours mal à l'aise en bonne compagnie, Enriqué n'en fait pas cas et reste naturel.

Votre éventail Milady ... certes, je comprends ... je vais tâcher de vous trouver cela dans les plus brefs délais.

Le jeune légionnaire s'incline devant la belle s'excusant ainsi de la quitter puis se dirige vers Rikal.

La donzelle a égarée son éventail, faut lui en trouver-un ... doit bien y a voir quelqu'un qui aura mit la main sur l'objet perdu en question.

Si nous prenons la logique, notre ladie esseulée a forcément du à un moment donné valser avec un de ces messieurs et aura probablement égaré son bien dans la grande salle de bal.

Enriqué scrute aux côtés de son acolyte entre les portes, il peut y voir Athéna figée au beau milieu de la pièce en compagnie d'un homme brun, des couples de danseurs tournoient tandis que d'autres bavardent et sirotent quelques coupettes. Se mettant à présent sur la pointe des pieds voulant essayer de voir s'il perçoit Benoit dans les parages.

Rikal, faut à tout prix trouver le Commandant, Athéna et Tornade sont en grands dangers selon les ivrognes de gardes de la plage puis, nous faut de l'alcool à leur ramener ...

On a deux options là, soit on reste tous les deux avant de retourner à la plage soit on se sépare pour couvrir d'avantage nos zones de recherches ... Puis faut pas oublier, pour les gardes on s'connait bien toi et moi et on s'tutoie, faut leur donner le change.

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Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans la Salle De Jeux

Jacquot fait la moue derrière son éventail, les petits yeux mutins détaillent le grand et bel homme se tenant devant lui, pourquoi les Milords sont toujours grands et beaux, pourquoi ont-ils toujours une formidable aisance et pareille prestance alors que notre pauvre Fripouille bah c'est un ptit bonhomme vêtu d'habitude de guenilles, qu'il est " coiffé " comme un épouvantail à moineaux, qu'il puire mise à part lorsque Messire Benoit l'oblige à prendre un bain et qu'il n'a pas le parlé de ces grands hommes ... INJUSTICE !!! Crie t-il en sa caboche.

Soudain, le grand monsieur éclate de rire, la Fripouille tressaute sur place et lâche un cri aigu ... Ahhhh ... c'est alors le grand brun attrape un verre liquoreux et le siffle d'une traite, le Jacquot éberlué écarquille ses mirettes, s'il osait, il en ferait autant mais pas de ça, la couverture avant tout.

Ca y est, le bonhomme se présente enfin, notre " belle " s'évente pour donner le change mais prend garde de toujours bien cacher son minois derrière son éventail.

Enchantée beau Capitaine ... Je suis Jacqueline ... Cousine Jacqueline pour mon bon Cousin Benoit ... Jacquote pour les intimes !

Et j'ai un aveu à vous faire Capitaine ... je ne suis point légionnaire, en effet, le bateau sur lequel je devais voyager a tout bonnement été attaqué une nuitée ... si c'est pas malheureux ça alors ... et par miracle, le sauveur qui croisa ma route fut Cousin Benoit ...

Jacquot regarde le Russe et se demande si c'est du lard ou du cochon.

Si j'aime jouer aux dés ... certes ... j'aime beaucoup les jeux !

Le cosaque lui tend les dés, La Fripouille prend les petits objets en sa main et grimace sentant l'haleine qui se dégage se la bouche de son interlocuteur, voulant reculer d'un pas, il manque de choir et se rattrape au bras de l'imbibé là, il se redresse et s'évente à nouveau, c'est qu'il a chaud le bougre sous son déguisement.

Attention Capitaine ... je suis plus que chanceuse paraît-il ...

Notre Jacquot s'approche de la table de jeu puis lance les dés en même temps sur le beau tapis vert.

Dice1 , Dice6

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Rikal a écrit:: Dans le Salon

Enriqué arriva comme le serveur continuait son chemin et Rikal l'écouta.

T'as complètement raison. Je crois que vu le temps dont nous disposons il serait préférable de se séparer. Le serveur vient justement de m'indiquer comment me rendre au barbecue pour me procurer les grillades. Je vais donc me rendre de se côté.

Quand j'aurai eu ce que j'ai besoin, je reviendrai, je ferai une autre inspection voir si on peu repérer les autres de notre groupe et ensuite j'irai chercher du champagne pour les gardes. Je propose qu'on s'attende, afin de savoir où on en est et j'ai comme l'impression qu'on est mieux d'être pas trop éloigné l'un de l'autre si on va à l'extérieur. Personnellement, même si on met les gardes de notre côté, ça peut rapidement se retourner contre nous.

On peut se retrouver ici, dans disons une demie-heure, qu'en dis-tu?

Rikal écouta la réponse d'Enriqué.

Ok parfait.

Il fit mine de partir, mais revint vers Enriqué aussitôt.

Au fait, tu veux que je te rapporte des grillades?

Rikal quitta la salle pour se retrouver dans l'entrée et puis sur la plage. Il prit soin d'éviter s'enter en contact avec un des gardes et il se rendit au barbecue.

Le Barbecue

Rikal savait maintenant à quoi devrait ressembler le Paradis. L'odeur était tellement forte et agréable qu'il ne savait plus où donner de la tête. Il se dirigea un peu candidement vers le lieu où la nourriture était cuite. Enfin arrivé, il prit le temps d'observer les grillades et peu à peu il prit le temps de regarder autour de lui.

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Enriqué a écrit:: Dans le Salon !

Enriqué sourit aux propos de Rikal.

Oui faut se dépêcher, le temps presse j'ai l'impression et ce qui me turlupine justement c'est que nous ne savons pas combien nous avons devant nous ...

Entendu, tu files au barbecue et moi je tâche de rapporter son éventail à la demoiselle puis de trouver le Commandant au plus vite et au passage, je vais aller inspecter les cuisines sait-on jamais ...

Le jeune homme zieute les environs puis regarde son comparse.

Dans trente minutes, rendez-vous ici même, si je ne te vois pas revenir, je viendrai à ta rencontre.

Alors que Rikal s'éloigne, il revient sur ses pas.

J'te remercies mais je pense que je vais bien réussir à amadouer la cuisinière histoire de grappiller de quoi me sustenter ... ceci dit, fais gaffe avec tes brochettes, des fois qu'ils les empoisonnent vu qu'on sait pas sur on tombe et qui est amical ou son contraire.

Le duo se sépare chacun de son côté, Rikal rebrousse chemin tandis qu'Enriqué se dirige dans la salle de bal à la recherche du précieux éventail perdu.

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Dans La Salle De Bal !

Le jeune homme pénètre à pas de loup dans la grande pièce centrale, il lorgne si Niles le Major d'homme ne rode pas dans les parages puis aperçoit Athéna en compagnie du même homme qu'il y a quelques minutes au par avant, le couple semble s'ennuyer sévèrement, lui tente de converser avec la blonde mais cette dernière ne donne pas l'impression d'être disponible, tout en s'approchant un peu plus, Enriqué distingue un éventail, c'est justement ce qu'il cherche.
Léger toussotement puis il se permet de s'adresser au monsieur.

Pardonnez-moi Milord ... il y a une Lady dans le salon qui désespère de retrouver son bien le plus précieux en cette fort belle soirée, la pauvre esseulée sans son éventail s'est cloîtrée dans la pièce voulant trouver refuge.

Auriez-vous l'amabilité et la galanterie chevaleresque de lui venir en aide en me confiant ce que vous tenez en main, je ne manquerai pas de lui dire le nom de son sauveur Monsieur ...

Au même moment alors que le légionnaire attend réponse, il entrevoit Benoit en arrière-plan, le Commandant converse avec le Gouverneur Suédois ainsi que l'hôte de la soirée, d'autres messieurs les accompagnent mais ils laissent d'avantage songer à des sbires-espions donc du camp ennemi.
Enriqué cherche comment attirer l'attention de Benoit sans risquer de se faire remarquer et encore moins d'attirer les foudres de Niles, si seulement Athéna était disposée à le regarder, il pourrait lui faire part de la situation périlleuse imminente.

Un billet ... lui faire parvenir un billet ... mais c'est bien sur ... un billet doux !!!

Enriqué réalise subitement qu'il vient de parler à voix haute et que très probablement l'homme fort distingué l'aura entendu, et bien soit, qu'il en prenne de la graine le grand beau dans son bel uniforme.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Benoit a écrit:: Dans la VERANDA

"...et, Mylord Carcassonne, il serait bien venu de la part du gouvernement de votre pays de régler la situation concernant Haiti, parce que là, nous autres aux alentours, on ne sait pas trop sur quel pied danser, et sur place, la situation dégénère régulièrement.

Aux dernières nouvelles de Port au Prince, ils sont désormais 3 royaumes la bas...en plus de la colonie Espagnole de Santo Domingo. Et la piraterie des anciens esclaves est extrèmement virulente, au point que les officiers de la Navy en sont arriver à ne plus les considérer comme alliés lors des interpellations de navires douteux.

Maintenant, il est vrai que vu les massacres répétés sur les colons et les conditions d'armistices de la dernière expédition, on conçoit bien que la France ne souhaite pas en rester simplement là."

Benoit prend une nouvelle rasade de Brandy tout en acquiesçant aux propos de son hôte.
"Le dossier est délicat et ses effets de bords nombreux et tout autant forts sensibles, que ce soit pour les métropolitains qui voient cela d'un œil lointain voire bassement commerçant que les survivants exilés à Cuba puis ailleurs, qui eux, réclament une juste vengeance.

Vu que les royalistes les ont ouvertement aidé contre les troupes républicaines, nous ne seront pas forcément mal venus si nous faisons escales là bas.
J'aurais alors surement possibilité de voir sur place la situation et envisager ce qu'il est possible de faire et envoyer mes réflexions sur le sujet à Sa Majesté.
Ceci dit, je doute que ce soit une des priorités du royaume, donc prévoyez un délais dans la réponse, pour peu qu'il y en aie une... "

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Dans la SALLE du BAL

Le capitaine von Waldorff qui etait resté sagement aux cotés d'Athéna tout en évitant de l'inviter à une autre danse voit arriver le matelot Français. Ce dernier emettant une requète afin de venir en aide à une dame de la soirée, il en déduit qu'il doit s'agir de l'autre Française invitée.
Autant Athéna lui rappelle l'aimable Gretchen qu'il frequentait quand il etait jeune aspirant, autant cette autre française lui rapelle Ilda, la soeur jumelle de Gretchen, aimable personne egalement ouverte à tout rapport et dialogues, et pas que philosophiques.
Toisant le matelot du haut de sa Prussienne importance, et hochant le chef comme il sied à un supérieur vis à vis d'un subalterne, le capitaine lui tend l'objet d'un geste sec et précis.
"Il fa te soit que che vientrais en aide à eine Dame en tetrezze
Hauptmann von Waldorff, te la part te, mein brav.
Eine tanz avec, honoré che zerais."

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Dans la SALLE de JEU

Le russe se vide un nouveau verre de liqueur de rhum vieux regarde le jet de dé de la jeune femme fort aimable et gironde devant lui et part en éclats de rire en voyant le resultat.
"Parl le tzarl, que béni sur 7 générlations soit sa prlogéniturle, je sens bien que je vais fairle decouvrirl grland frlisson Sibèrlien à jolie petit' madame Fransouzka !!

Davai, tovaritchi...Na Sabad !!!"

Dice3 Dice2

Et de lancer les dés tout en saisissant le cruchon de liqueur , le vider d'un trait et l'envoyer valser au loin vers un serviteur qui, de dos, ne peut l'eviter ...et s'ecroule direct avec fracas sur le coin d'un plateau ou il restait quelques mignardises...les faisant decoller aussi sec et leur faisant faire un vol plané ...droit dans le gosier du commandant Russe...qui les avale d'un coup et émet ensuite un rot bien sonore...comme on se doit de le faire dans la bonne société du coté Saint Petersbourg à Istamboul pour signifier son contentement des plats servis.

"Boljemoï : Nous etle dans lointaine colonie mais serlvice etle prlesque digne de Glrand Boiar Sainte Russie.
Alors, jolie Franzouska, quoi nous avoirl comme rlesultat ? "

Et de reluquer la Jacquote avec un air de demi-loup croisé chacal devant une pièce de viande après 15 jours de régime salade-yahourt
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A coté des BARBECUE

Les odeurs d'épices et des viandes marinées cuites se mélangent au fumet des autres plats préparés sur ce coin de plage où s'activent les cuistots.
On peut y voir les travers de porcs marinés, les poulets boucanés, ainsi que les poissons et langoustes grillés au feu de bois cotoyer sur le foyer voisin les brochettes d'ananas et de banane, et les marmites où mijotent les haricots, les mais et les bongos.
Le chef Cuistot voit arriver Rikal depuis la maison et lui fait signe de s'approcher
"Bonsoir Matelot.
Tu viens pour ramener le bongo à la cuisinière dans la maison, c'est ça ? Pas de problème, il sera bientôt près.
Par contre , en attendant, j'ai un souci avec les grillades : il me manque un tonneau de viandes marinées.
La réserve est située à la cabane, de l'autre coté de la plage.
Va me le chercher, pendant que je termine la cuisson du bongo."

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Enriqué a écrit:: Dans la Salle De Bal !

Alors que la musique bat son plein, Enriqué réfléchit au comment faire parvenir son billet au Commandant sans se faire remarquer afin d'éviter de se faire rabrouer par quiconque, c'est alors que la grosse voix de l'homme élégant et distingué se fait entendre, le jeune homme tend la main puis prend l'éventail tendu.

Grand merci à vous Milord Von Waldorff, je m'en vais prestement remettre son bien à sa propriétaire qui je suis bien certain sera enchantée.

Excellente soirée à vous ...

Enriqué s'incline avec respect non sans jeter un coup d'oeil rapide vers Athéna qui semble ailleurs, plongée en ses pensées puis, le jeune ibère s'en retourne au salon auprès de la demoiselle en détresse.

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Dans le Salon !

Enriqué pénètre à nouveau au salon, se faisant discret il se rend auprès de la belle jeune femme esseulée puis sans dire mot tend l'éventail, la belle demoiselle assise dans un fauteuil de velours pourpre tient sa coupe de vin de champagne en sa main, posé sur ses genoux son fourre-tout qu'elle tient en son autre main serrée comme si elle enrageait intérieurement d'avoir égaré son précieux objet.
La jeune femme soudain sort de son état voyant l'éventail sous ses prunelles et aussitôt son minois s'illumine, le visage tout en se parant d'une agréable surprise se relève vers Enriqué qui esquisse un petit sourire.

Votre éventail Milady ... de la part du Capitaine Von Waldorff !

Et ... si je puis me permettre, le Capitaine serait fort honoré si vous concédiez à lui accorder une danse ... peut-être voudriez-vous lui faire parvenir un billet Milady ?

Enriqué se dit que c'est là l'occasion de faire d'une pierre deux coups, si la jeune femme consent à rédiger petit écrit à l'attention de son sauveur Prussien, le légionnaire lui en profitera pour porter son message à Benoit.
Il se retourne puis se saisi d'un plateau en argent omit sur un coin de table par l'un des serveurs, très certainement en une autre pièce non loin de là, doit se trouver un nécessaire à écriture, certes Enriqué a bien en ses poches un fusain mais où trouver du papier si ce n'est dans un bureau sauf qu'il ne connaît absolument pas les lieux et que le Niles vautour qu'il est rôde dans les parages et qu'à la moindre incartade lui tombera dessus, il réfléchit, tout se bouscule en sa tête, il a bien une idée mais hésite, c'est plutôt osé et non conventionnel, ça risque fort de choquer la demoiselle mais qui ne tente rien n'a rien après tout.

Mademoiselle ... pardonnez-moi pour ce que je m'apprête à vous demander mais, je n'ai pas le choix et le temps me presse ... Je dois absolument faire part de certaines choses urgentes à une personne se trouvant dans l'enceinte de la véranda malheureusement, je ne puis vous en révéler la teneur. En revanche auriez-vous à tout hasard de quoi écrire, un mouchoir peut-être ? Il me manque le support ...

Le légionnaire espère qu'elle ne va pas le gifler ou se mettre à hurler après tout, il vient de lui rendre fier service mais bon, ça reste une femme alors on peut s'attendre à tout surtout au pire.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Benoit a écrit:: Dans le chenil

Dans cet enclos, on peut voir les niches des chiens de gardes reparties le long d'un chemin amenant à l'enclos ceinturant les cases des esclaves, ainsi que deux autres cabanes situé au milieu du chenil, dont une grande ouverte, recèle des outils divers.
Une dizaine de gros chiens faisant approximativement 1 mètre au garrot sont ici chez eux et sont en train de ronger des os tout en réagissant à chaque fois qu'un humain sort de la maison.

S'ils avaient commencés à se lever de leur niche tout en sortant leurs crocs lorsque la blonde approchait de leur zone, les molosses humèrent bientôt les effluves de roses dont étaient enrobée leur visiteuse, le tout mélangé à d'autres odeurs toute aussi sympathique de bonne viande rouge.
Il la laissèrent donc s'approcher...et la considérèrent comme des leurs lorsqu’elle leur donna les morceaux à dévorer, ce qu'ils s’empressèrent de faire en revenant à leur niche...où ils s'assoupirent bientôt sous les effet de la drogue les brochettes avaient été abondamment badigeonnées.

La blonde peut alors entrer dans l'enclos et emprunter le chemin jusqu'aux cabanons à outils, se servir d'un voire deux ustensiles, puis, rejoindre le portail de l'enclos aux esclaves, qui est entrouvert

Les cases aux esclaves

La visiteuse peut voir depuis le portail la scène suivante

A l'intérieur de l' enclos, on distingue 8 grandes cases entourant une grande place avec en son centre un arbre et un pilori qui chacun, etant occupés.

Au pied de l'arbre, la visiteuse peut voir un homme de couleur juste habillé d'un pagne, assis, comme prostré, se tenant les cotes et grimaçant de douleur

A coté de lui, accrochée au pilori, une femme au dos dénudé et zébré de rouge, la jupe déchirée mais encore présente, et à coté de cette captive, tournant le dos au portail, Vlad et un autre homme tenant un fouet
"Ach...toujours rien à me dire, donc...ils sont pourtant bien quelque part, tes frères...
...
Bon : Moussa va s'occuper de toi...hein Moussa ? T'as le choix entre faire ton affaire avec ton ancienne maitresse blanche ou que je te brise ce qu'il te reste de cotes...
Et pendant ce temps là, je vais aller m'occuper de ta soeur, ma jolie : 12 ans, il est temps de voir ses...dispositions.
Si elle sait être gentille et intelligente pour survivre, je verrais pour qu'elle aie un avenir dans une bonne maison de Caracas ou Kingston."

Il faut au geolier plusieurs coups de fouets pour que l'esclave se relève.
Ses premiers pas vont vers son tourmenteur, qui reste bien à distance et lui assène de nouveaux violents coups de fouet, jusqu'à ce qu'une chaine reliant le pied de l'esclave à l'arbre central l'empêche d'approcher plus.
Nouveaux sifflement de lanière, nouvelles marques sanglante sur l'homme, qui, finalement, baissant la tête, se retourne vers la captive accrochée au pilori, se dirige vers elle en trainant les pieds et , une fois a ses cotés, viens passer sa main sur le dos sanguinolent de la jeune européenne.

Tout en ricanant de ce spectacle et se réjouissant intérieurement de la scène qui promet de suivre, Vlad se dirige vers une case où l'attend un autre de ses comparses, qui l'accueille avec un rire gras.

La porte de la case se referme alors d'un coup...puis on entend une cavalcade accompagné des hurlements de terreur d'une fillette.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans la Salle De Jeux

Jacquot derrière son éventail lorgne le grand russe qui bascule un nouveau verre de liqueur, notre Fripouille commence à avoir la pépie avec cet accoutrement et à force de parler, la testostérone régnant dans la pièce n'aide en rien les choses, il sent bien que le cosaque a des arrières pensées et que si jamais il venait à se rendre compte que la Cousine Jacquote est tout sauf une donzelle, le larbin n'aura plus qu'à prendre ses jambes velues à son cou.
Mais, quelle serait la pire situation pour lui, que l'homme se rue sur sa personne ou bien qu'il apprendre qu'en réalité tous deux sont du même sexe ?

Cousine Jacqueline voyant le résultat des dés papillonne des yeux esquissant un sourire à demi masqué puis se retourne afin de constater qui s'est ramassé le cruchon derrière les oreilles et comme notre ami est sensé être une femme, il se doit d'agir comme telle.

Hoooo ... pauvre petit jeune homme, voyez comme l'avez arrangé ... Oh mais qu'est-ce ... que ... Pouahhhhh !

Et ce qui devait arriver arrive, la grande brute venue de Russie après avoir fait voltiger quelques mises en bouche du plateau de ce pauvre serveur a tout bonnement envoyé un petit amuse-bouche droit dans le décolleté de la Jacquote.
Aussitôt, la belle se met à gigoter sur place espérant que la chose glisse puis finisse par choir à même le sol, c'est à ce moment précis que le rustre lâche un gros rot bien gras et résonnant, Jacquot se met à rire de tous ses chicots derrière son éventail puis grimace instantanément humant sa propre haleine, il en éprouve une remontée, un haut le coeur et saisi bien vite le verre le plus à sa portée puis en avale le contenu d'une traite.

A la bonne vôtre très cher !

Jacquot a le corsage qui le démange, qui le grattouille, qui le chatouille et n'y tenant plus une seule minute plonge une main au creux de sa poitrine rembourrée de bas de soie afin d'en extraire le petit feuilleté orné de minuscules oeufs sombres.

Milord, je crains que le grand frisson sibérien ne doive attendre, je vous ai eu grand fou !

Sept à cinq pour Cousine Jacqueline ... j'ai donc gagné le gros lot !

Capitaine ... à boire !

Jacquot tente non seulement de trouver issue favorable à cette situation dans laquelle il s'enlise mais également il veut réussir à obtenir quelques informations de la part du russe alors quoi de mieux pour ça que de le faire boire un peu plus sans pour autant l'enivrer jusqu'aux bras de Morphée.

Parlez-moi de vous ... je veux tout savoir grand fou ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Dans le Chenil puis les Cases aux Esclaves

Tornade regarde derrière elle puis se décide à rouvrir la grille pour à nouveau pénétrer dans le chenil, les chiens dorment du sommeil du juste et l'horrible Vlad ne rôde point dans les parages, le jeune femme ne perd pas un minute de plus et entre dans la grande cabane ouverte, celle-ci recèle divers outils, la blonde s'empare alors d'une machette ainsi que d'une serpe afin de se parer à d'éventuels dangers. Elle ressort puis ouvre la porte de la seconde, zieute brièvement les lieux et ne voyant rien d'intéressant continue son inspection, levant jupe et jupons à chaque molosse qu'elle enjambe, tout en prenant garde aux canidés assoupis, Tornade prudente se retourne parfois, sait-on jamais qu'un maraud ne se trouve en son dos ou bien encore qu'un des chiens est feint de ronfler. Empruntant alors le sentier, elle se dirige vers un portillon entre-ouvert où des cases sont érigées au beau milieu de ce qui semble être un camps des plus sordides, pour preuve, l'on distingue un pilori non loin d'un arbre immense, où des gens sont non seulement attachés mais également fouettés, la jeune femme peut voir et entendre de sa position les coups de fouet claquer ainsi que les gémissements de ces pauvres âmes.
A bien y regarder, Tornade reconnaît l'affreux Vlad avec qui elle a bavardé quelques minutes voilà un moment avant que celui-ci ne détale comme s'il avait le feu au fesses, à ses côtés l'homme, le bourreau exécutant les ordres meurtrissant les corps des esclaves, à cet instant précis, la blonde sent une colère incommensurable monter en elle grandissant un peu plus à chaque coup de fouet donné devant ses prunelles azurées.
C'est alors que le chef inculque un nouvel ordre, Tornade est un peu trop loin pour tout entendre mais malgré tout, elle comprend certaines paroles prononcées aussitôt, celles-ci résonnent en la tête de la jeune femme, il s'agit d'une fillette dont l'immonde salopard s'apprête à s'occuper dans la case juste à proximité, des rires se mêlent alors aux complaintes gémissantes de l'homme et de la femme fraîchement malmenés et voilà le Vlad qui pénètre d'un pas certain dans la case rejoignant ainsi la petite, un rire se fait entendre puis la porte claque brutalement.

Tornade avance lentement sans un bruit en direction du geôlier qui se délecte du spectacle, en effet, l'esclave tirant au maximum sur ses chaînes est venu se placer dans le dos de la jeune femme blanche clouée au pilori, l'homme fort peu vêtu et torse nu appose ses mains sur la peau entaillée de l'européenne, cette dernière tressaute à peine, ses forces semble l'abandonner peu à peu et peut-être aussi, ne souhaite t-elle point donner satisfaction à son bourreau. La blonde approche d'avantage jusqu'à se retrouver juste derrière l'homme armé de son fouet, point le temps pour lui de comprendre, la serpe lui a déjà tranché la gorge, le sol poussiéreux se voit maculé de sang alors que les deux genoux tombent à terre au même instant, le corps inerte s'effondre, Tornade se saisi du fouet qu'elle place en sa ceinture et si besoin est, elle s'en servira bien vite.

Se décalant sur sa gauche, elle attrape le cadavre par les pieds et le traîne jusque derrière une des cases où d'autres prisonniers commencent à pointer leurs nezs, deux hommes noirs s'avancent vers la jeune femme, Tornade leur fait alors signe de détacher leur frère de sang ainsi que la pauvrette, sitôt fait, les deux ex-enchaînés sont emmenés à l'abri dans la case, Tornade à l'aide de ses pieds recouvre subrepticement la zone ensanglantée puis se dirige vers la case où le Vlad est entré, en fait le tour afin de voir si elle ne trouve pas un point de vue, une fenêtre ou bien encore un trou dans les planches de bois histoire de savoir de quoi il retourne et combien sont-ils à l'intérieur.
Ne trouvant point une manière de voir ce qu'il se passe, elle opte pour autre chose, à vrai dire, elle a un plan en tête, dépose machette et serpe puis retourne à la cabane à outils pour y prendre une échelle qu'elle vient délicatement plaquer à l'arrière de la case où se trouve la petite fille, elle attrape alors ses deux armes dans une main puis arrache son petit sac de bal qu'elle arbore à son poignet pour le glisser en son décolleté, bien plus pratique pour grimper à l'échelle, le manche de la machette vient alors se placer entre ses dents, et voilà la blonde qui monte les barreaux un à un.
Tornade une fois sur le dernier, de sa main droite tâte le haut du toit afin de savoir si c'est solide et si le cas étant, si c'est assez solide pour soutenir son poids, elle a un doute mais bon, il faut agir et sans trop tarder, des cris se font entendre, ceux de la gamine juste en dessous, les hommes avec elles semblent avoir grand mal à ce qu'elle reste en place.
La légionnaire enjambe l'échelle pour se mettre à quatre pattes sur le toit de la case, là elle avance doucement mais surement jusqu'à se trouver au dessus de la porte ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Benoit a écrit:: Dans le salon

La jeune femme remercie poliement Enriqué puis, tout en l'écoutant, déplie son nouvel éventail.
Puis, visiblement satisfaite, le replie et regarde Enriqué en lui souriant tout en frappant avec l'éventail entre les doigts de sa main gauche.

Une fois que le matelot français devant elle a bien compris la manoeuvre en se taisant, elle lui indique de se mettre de coté et appelle un domestique à qui elle demande de revenir avec un plateau d'argent.
Elle s'assoie élégament a coté d'un secretaire disposant d'un pot de plumes et d'un encrier, et sort de son petit sac à main un bel étuit en écaille de tortue et rubis, duquel elle sort deux cartes de visite.

Sur la premiere, carrée et portant les inscriptions "Mr & Mrs ", elle écrit quelques mots, la corne en haut à gauche puis la tend au domestique.
"For Herr Hauptmann von Waldorff."

Sur la seconde, rectangle et portant juste l'inscription "Mrs", elle n'écrit rien, la corne en bas à droite puis la tend au domestique .
"For Milord Carcassonne."

Puis, le domestique partit porter ses cartes, elle déplie son éventail, regarde Enriqué
"So, Mister le galant marin Français, en attendant votre commandant, parlez moi donc de votre voyage."

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Dans la salle de jeu

Aux mots de Jacquot, le Russe manque de s'etouffer avec un noyau de cerise d'un canapé juste gobé en plein vol, puis, l'émotion remise, ses yeux déjà rougies par l'abus d'alcool (du moins pour un Europeen, c'est de l'abus. Pour un russe, c'est encore du domaine de la mise en bouche)
Il deviens alors tout rouge de colère et beugle tel un putois aviné
"Nu !! Bolgemoi, vous dirle qu'un officier du Tzar, vénérlé jusqu'à la septième générlation soit son nom, a été vaincu parl...parl une franzouska ?"
...
...
Un ange passe...
...
...
Et voila le commandant russe éclater de rire devant les mines décomposées des invités alentours...et celle, limite goguenarde du Jacquot qui n'a rien compris de la situation(enfin de la Jacquote...enfin pour le Russe c'est Jacquote quoi...).

Puis, se mettant à genoux devant elle (enfin "lui" deguisé en "elle"...enfin, bon, z'avez compris quoi ...), lui tend humblement les dés, comme s'il s'agissait d'un bouquet de roses rouges
"Davaï ! Enfin quelqu'un qui voit la vie comme moi !!!

Jolie Mademoiselle Jaquote, plutot qu'etrle dédié à une vieille Marltine, je rlebaptiserlait notrle futurle colonie des carlaibes "Jacqotique".

Et j'esperle voirl vous à mon palais de Fort- Russkiy pourl nouvelle parltie de dés.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Enriqué a écrit:: Dans le Salon !

Enriqué regarde la jeune femme jouer de son éventail, il sait de par ses observations de Tornade et Athéna que le précieux accessoire de la gent féminine possède langages et codes et comprend aussitôt qu'il se doit de garder bouche cousue quelques instants du moins jusqu'à ce que son interlocutrice en décide autrement.

Le bellâtre sourit brièvement puis vient se placer aux côtés de la belle demoiselle sans dire mot, la lady mande un domestique qui de suite revient avec un nécessaire d'écriture, Enriqué en parfait gentleman tire un fauteuil puis une fois la donzelle prête, le ramène près de l'écritoire, il note que la jeune femme est d'une élégance raffinée, elle prend grands soins de sa toilette portée jouant avec les pans de sa robe afin de s'assoir parfaitement à son pupitre.
Là, la miss sort de son sac à main un étui raffiné orné de pierres précieuses rouge qui se marient à souhait avec ... avec des sortes d'écailles, Enriqué zieute la chose inconnue avec attrait, il en est fort intrigué et se demande ce que sont ces écailles, lui qui connaît les poissons sur le bout des doigts, il n'a jamais vu pareilles écailles sur l'un d'eux et en déduit donc qu'il ne s'agit pas de poisson mais d'un autre animal aquatique à coup sur.
Deux cartes de visite sont sorties du petit étui, la jeune femme trempe la plume dans l'encrier puis écrit brièvement sur la première et corne le coin gauche en haut, une fois fait, donne la carte au domestique ainsi que le destinataire.
La seconde carte n'est pas de la même forme que son acolyte, le jeune homme note ce détail pour plus tard afin de parfaire ses connaissances. La carte restera vierge néanmoins, elle est cornée en bas à droite et remise elle aussi au domestique avec ordre de la remettre au Commandant ... à Benoit ! Enriqué ouvre de grands yeux et lorsque la jeune femme le regarde à nouveau tout en dépliant son éventail, il sourit.

Et bien Milady, mes compatriotes et moi-même venons de France, nous avons prit la mer jusqu'à Georges Town afin de rebâtir la ville qui fut comme vous le savez probablement détruite.

La Légion Etrangère, cette belle famille, ma famille désormais compte en ses rangs d'ardents combattants forts dévoués à de grandes causes ... Pour cela, nous avons donc fait route depuis Georges Town en passant par diverses îles où nous avons commercé dans le but d'acquérir suffisamment de matériaux et matériels pour continuer à oeuvrer à la reconstruction de la ville.

Oh Milady ! Si vous saviez ce par quoi nous sommes passés ces dernières semaines lors de notre périple, que d'aventures exaltantes ... tenez, nous sommes tombés nez à nez avec des pirates ... puis il y eu aussi l'exploration dans la jungle et la rencontre avec le prêtre missionnaire d'un village reculé ... la découverte de précieuses mines ... Puis nous voilà ici, en ces lieux afin de mener à bien la mission qui nous incombe ...

Enriqué parle, parle, parle, il parle tant qu'il s'emballe exalté de ses récits avérés et vécus depuis de nombreux mois au sein de la Légion, peut-être parle t-il de trop et de choses que la Lady ne devrait pas savoir pour le bien de la mission mais également pour sa propre sécurité ainsi que celle de tout un chacun.

Ah ... je parle, je m'emballe ... je revis ces moments au travers de mon récit pour vous Milady ... un grand merci, je n'ai que très rarement occasion pour cela, de plus, il est si rare de pouvoir converser avec une si charmante personne telle que vous.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Benoit a écrit:: Moussa était un guerrier, un vrai, élevé, entrainé au sein de sa tribu.
On disait de lui qu'il était brave, courageux et avait il servi fidèlement son clan contre ses ennemis...jusqu'à ce que le clan soit finalement vaincu il y a 10 ans et que lui, avec les survivants, ne soit réduis en esclavage.
Des années de servitudes n'avaient néanmoins pas réussies à le briser, le ravaler au rang de bête de sommes comme se plaisent à l'imaginer les européens.

Moussa est un guerrier, un vrai, doublé d'un redoutable chasseur,ce qui en fit rapidement un des pisteurs et rabatteurs du maitre, mais également le garde du corps d'une des jeunes filles lors de ses promenade, qui à l'occasion lui avait donné ses quelques notions de lecture et écriture.

Aussi, lorsque le contremaitre Vlad lui ordonna de violer sa bienfaitrice désormais réduite comme lui à l'état de captive, il refusa. Une averse de coups plu d'un coup autant sur Moussa que la jeune Lady, qui elle aussi, tenait bon et ne révélait pas où avait pu s'enfuir son jeune frère, captif comme le reste de sa famille depuis des mois et qui avait pu s'enfuir la nuit d'avant avec la complicité de Moussa.
Lorsque le gourdin lui brisa les cotes, il entendit bien le craquement sinistre de ses os sous l'impact et il ne sut si ces pourceaux avaient abusés de la lady au pilori pendant qu'il se remettait du choc.

Par contre il vit bien la porte de l'enclos s'ouvrir puis se refermer.

Il vit bien distinctement que la Lady inconnue qui était là, à l'angle d'une case, dans le dos du geôlier équipé du fouet, savait utiliser les outils qu'elle tenait en ses mains.

Il vit bien ce regard et l'identifia aussitôt : c'était celui d'une guerrière.

Alors, malgré l'infernale douleur de ses cotes, Moussa se releva, et agit comme s'il obéissait aux ordre de Vlad, qui, sa lubricité satisfaite se détourna de la scène pour aller s'occuper de la plus jeune, enfermée dans la case, laissant le geôlier seul...et une guerrière qui amorça à cet instant son approche sur sa proie.

La dernière vision du geôlier fut de voir Moussa poser ses mains sur la peau nue et sanguinolente de la jeune fille au pilori, comme s'il allait se mettre "à l’œuvre".
Ce qu'il fit aussitôt : le corps du geôlier traité par la nouvelle venue n'avait pas encore atteint le sol que Moussa avait recouvert la peau meurtrie de sa jeune maitresse avec ce qu'il restait de la jupe et s'attaquait à débloquer le pilori.

La guerrière sentant la rose et la viande rouge peu cuite le rejoint aussitôt ainsi que d'autres esclaves qui osaient maintenant sortir, comprenant que quelque chose était en train de changer.
Elle parlait la langue des maitres, bien qu'avec un fort accent prouvant qu'elle aussi, comme eux, était une étrangère.

Sitôt les deux blessés en sureté, la guerrière parti faire le tour de la case où Vlad cherchait a mettre la main sur la jeune maitresse, mais celle ci, comme a l'accoutumée, savait se montrer d'une agilité surprenante, comme en témoignaient les bruits de meubles brisés et hurlement de dépit de Vlad et ses deux aides.
Voyant que la case n'avait d'autres ouvertures que sa porte et les minces trous d'aération au bord du toit, la guerrière fila alors chercher une échelle et la posa contre le mur.
Deux esclaves vinrent la tenir pendant que la guerrière en robe longue de soirée montait sur le toit et que Moussa, à peine son torse finit d'être bandé par un linge propre afin de retenir ses cotes branlantes, récupéra la ceinture et les armes du geôlier, puis, à son tour, monte l'échelle.

Moussa, le guerrier, était revenu.

Il se glissa derrière la guerrière, épaté d'une telle dextérité avec autant de tissus et rubans, et se posta a coté d'elle, au dessus de la porte.

A l'intérieur, les bruits de cavalcade s'arrêtent subitement et on entendit le hurlement déchirant de la fillette désormais maitrisée, ainsi que les cris de victoire de ses poursuivants...

Comprenant ce qu'il se passait, Moussa eu juste le temps de poser sa main sur celle de la guerrière et de lui faire signe d'attendre avant qu'elle ne se jette sur la porte.

Ils n'eurent pas longtemps à attendre la suite : les cris de victoire et ricanement furent interrompu par un bruit sourd, suivit d'un cris de douleur et de jurons d'un des bourreaux.
Puis on entendit plusieurs bruits de gifles et les cris de douleurs d'une femme, et enfin la voix glaciale de Vlad
"Amusez-vous avec la nourrice plus loin, je m'occupe d'éduquer la fraulein."

Nouveaux éclats de rires, puis d'un coup, la porte s'ouvre et une femme est jetée violemment dehors.

Un premier homme sort sur le pas de la porte, toise la nourrice allongée au sol qui reprend ses esprits et ,en lançant un rire gras, commence à défaire son pantalon.
"Alors comme ça on oublie qui est le maitre ici? Rampe, et viens montrer à tout le monde que tu sais être gentille avec tes maitres, hein...et p'tet alors que je serais gentil moi aussi."

Un deuxième homme arrive alors et se place à coté du premier.
"Oui, c'est ça : devant ce bon Ruppert et ses deux captifs...tiens, au fait, ils sont où ?"

Moussa retire alors sa main de celle de la guerrière...

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Athéna a écrit:: Athéna se trouvait toujours dans la salle de bal, occupée à socialiser et donner le change pendant que les autres effectuaient leur enquête dans la maison et ses alentours.

Ce qui, il faut bien l'avouer, revenait à chasser les mouches avec un éventail, avec dans le rôle des mouches, tout ce que l'assemblée de convives comptait comme mâle plus ou moins jeunes et surtout non déjà accompagnés.

Ainsi, à un jeune lunetteux boutonné qui lui déclama une tirade en un français plus qu'approximatif, elle se fendit d'un large sourire tout en posant son éventail fermé sur le repli de sa main gauche

Puis vint un officier anglais, tout en rigueur et droiture, qui reçu en réponse à son récit de sa campagne contre Napoléon, un superbe bâillement derrière l'éventail ouvert, suivit d'un hochement de tête radieux quand un beau blond arrive dans son champ de vision
"My name is Mac Queen. Steve Mac Queen. May I...."

Le jeune homme à même pas le temps de finir que notre blonde lui tend la main en signe d'assentiment à son invitation et le gratifie d'un "Yes !" franc et massif

Une valse endiablée plus tard, revoilà Athéna au milieu de la gentry antiguiaine, rapidement entourée de nouveaux bourdons en smoking a qui elle distribue sourires énigmatiques et autre jeux d'éventail, le laissant souvent pendre négligemment, tout en regardant vers la véranda où se trouve Benoit, le salon où elle a bien repéré Enriqué accompagné de Rikal. Tornade, vue vers le jardin a disparue depuis un moment et elle a bien cru reconnaitre la voix de Jacquot même bien faussée du coté de la salle de jeu...et suite à une danse, alors qu'elle rejoignait un siege situé à coté de la porte de la bibliothèque, elle constate que cette dernière était belle et bien close, bien que l'on y entende du bruit.

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Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans la Salle de Jeux

Jacquot se met à sursauter et même laisse échapper un cri strident lorsque le russe se met à beugler, le grand homme fort alcoolisé vire écarlate, pour sur que le bougre est en fureur de se voir battu à plat de couture par une donzelle française du moins, c'est ce qu'il croit et inutile de le contrarier d'avantage.
Le larbin légionnaire se demande alors comment les deux blondasses du groupe réagiraient face à cette situation, il agite son éventail devant son nez tout en reculant d'un bon pas des fois que le grand ténébreux ne fasse des gestes violents en tous sens dont un ou quelques-uns malencontreux ne viennent à finir leur trajectoire dans la trogne délicate de la Jacquote.

Au final, le silence s'installe un court instant qui paraît une éternité à Jacquot, notre pauvre hère cherche ce qui va bientôt lui tomber dessus, une mandale, une bouteille fracassée sur sa choucroute ou bien encore une main aux fesses voir le duo complet, Jacquot ne sait en ce moment ce qu'il préfère, s'il devait opter pour un choix, à bien y réfléchir, si pareilles choses devaient se produire, il détallera sans mander son reste.
Soudain, l'imbibé éclate de rire sans aucune retenue devant l'assistance, les convives présentes reculent elles aussi de quelques pas, tandis qu'un homme en échappe son verre empli de liqueur, la Jacquote regarde son interlocuteur les yeux écarquillés, les lèvres à demi ouvertes, le souffle coupé, aucun mot ne sort et pour cause, le Capitaine s'est mit à genoux, le petit bonhomme traveloté sent le rouge monter en ses pommettes, non il n'est pas en colère, il est tout bonnement honteux et doublement en songeant que c'est la première fois de sa vie que ça lui arrive et devant un ... devant un HOMME !!! Pouah !!! Horreur, malheur !!!
Jacquot ne trouve rien de mieux à faire que de se signer priant en son for intérieur le Très Haut qu'il lui vienne en aide sur le champs.
Trouver une solution et ce ... rapidement, ça urge, y a le feu au lac là, en effet Jacquot est persuadé que ce grand fou va lui mander sa main ... Pouah !!!
Le légionnaire prit d'effroi ferme ses paupières se refusant de voir ce qu'il croit être la vérité, c'est-à-dire, un petit anneau, une bouquet de fleurs ou bien encore tout ce qu'un homme pourrai être assez dérangé d'offrir à une femelle lorsqu'il en est éprit. Une affreuse grimace se dessine sur la trogne immonde grimée de Jacquot et d'une voix chevrotante annone ...

Que de flatulences Grand Fou ... enfin, je veux dire ... vous me flattez ... j'en perds les mots !

La vie ... la vie comme vous, c'est vite dit ! Elle est parfois courte et pas toujours rose ... Puis Cousin Benoit ne sera point d'accord, il est un gaillard fort protecteur envers sa Cousine Jacquote et peut même se montrer ... violent ... jaloux ... bagarreur ... voir pire que cela et s'il venait à vous trouver en ma compagnie ... COUIC !!!

Une future colonie Capitaine ? Hummmmmmm ... Je n'y vois aucun inconvénient, je vous y autorise même !

Jacquot ouvre les yeux et regarde les mains du russe afin de voir ce qu'il lui tend et là stupeur et tremblements ... des dés ...

Hooooo magnifique très cher !

Jacquot sans retirer son gant prend les deux petits objets en sa main puis arque un sourcil tout en s'adressant au Capitaine.

Je penserai à vous à chaque partie que je gagnerai dorénavant ... maintenant, veuillez m'excusez beau Capitaine mais je dois rejoindre Cousin Benoit pour une valse ... Au plaisir ...

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Les Cases aux Esclaves

Tornade toujours juchée sur le toit de la case et juste au dessus de la porte sent une main chaude se poser sur la sienne, c'est celle de Moussa qui vient tout juste de recouvrer la liberté, la main se veut rassurante et aidante, la blonde comprend qu'il lui faut patienter quelques instants encore.
Des cris et hurlements prennent place à présent à l'intérieur de la case où l'on distingue des rires d'hommes et la voix de l'affreux Vlad, Tornade sait qu'il y a une fillette aux prises de ses bourreaux et cela, elle ne peut le supporter soudain, la porte s'ouvre, une femme est jetée à même le sol à quelques mètres, Moussa retire alors sa main, c'est le signal pour agir.

Tornade espère alors que la femme rampant dans la poussière ne trahisse point sa présence de par un regard trop insistant, dés lors la nourrice ses esprits reprit lui fait signe de ne pas s'avancer et surtout de ne pas bouger, tourne brièvement la tête vers Moussa, appuie son regard et d'un clignement de paupières lance le début des hostilités.
La légionnaire se met alors à plat ventre sur le toit, en sa main droite vient prendre la machette qu'elle tien entre ses dents, dans la gauche la serpe, voilà donc Tornade qui lorgne le haut des crânes des hommes de mains du Vlad, seul bémol à cela, elle ignore si la porte est toujours ouverte ou bien s'ils l'ont refermée derrière eux, elle en déduit que malheureusement, n'ayant entendu aucun claquement derrière la sortie du duo de rustres, elle est restée béante ce qui n'est point pour arranger ses affaires.

Un cri strident déchire les plans de Moussa et Tornade, la petite fille ...

Tornade lève sa machette, abaisse son bras droit pour venir fendre le crâne de l'homme qui arbore fièrement son pantalon sur ses chevilles, au même instant, la nourrice détourne le regard se protégeant le visage d'un bras alors que, la serpe vient cisailler la gorge du second, une grande giclée jaillit alors de la carotide tranchée net et bientôt le sang s'écoule verticalement, il faut terminer le travail rapidement à présent et faire disparaître les vilains en souhaitant que Vlad ne fasse point face à la porte d'entrée.
Les deux " frères " de Moussa qui tenaient l'échelle voilà quelques minutes se trouvent maintenant chacun d'un côté de la case et aussitôt saisissent à l'unisson les cadavres ambulants avant qu'ils n'atteignent le sol et que leurs sangs ne s'y déversent.
Tous deux achèvent leurs bourreaux dans fourrés bien à l'abri des regards, Tornade ayant laissé la machette plantée dans le crâne de l'un d'eux opte pour le fouet contre Vlad, elle pose donc la serpe ensanglantée sur le toit, se redresse puis fait signe à Moussa d'aller mettre la nourrice de la petite en sécurité pendant ce temps, la blonde enjambe le dessus de porte et se laisse glisser dans le vide, véritable supplice que cela pour elle qui a le vertige, elle déteste ne pas avoir les pieds sur la terre ferme, cependant le baraquement n'est point très élevé et heureusement.
Une fois suspendue au maximum que ses petits bras ne le lui permettent, la jeune femme n'a autre solution que de lâcher le haut du toit, ce qu'elle fait tout en essayant de ne pas faire de bruit en retrouvant la fermeté terrestre, à présent, elle distingue Vlad dos à elle au fin fond de la case, il est penché en avant et semble maîtriser sa proie enserrant ses petits poignets de ses grandes mains blanches, la blonde saisi alors le fouet dans la ceinture de sa robe, garde celui-ci bien replié en sa main et avance à pas de loup en direction du Chef des barbaries en tous genres.

Le main droite de Tornade s'entre-ouvre libérant ainsi la liane de cuir, la belle s'arrête, lève légèrement la main puis donne le l'élan en arrière et dans le dos de Vlad ... CLISH !!!

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Benoit a écrit:: Dans le salon

Il se passe quelques minutes avant que Benoit n'arrive dans le salon, affichant un large sourire aprés avoir vu Athéna et son aéropage de beaux partis graviter autour d'elle.
Repérant Enriqué, il devine alors que la lady a coté du légionnaire doit être celle qui lui a envoyé sa carte de visite et donc se dirige directement vers elle et s'incline poliement.
"Mes hommages, Milady.
Benoit de Carcassonne, pour vous servir."

La lady effectue une révérence en retour du salut et tend sa main
"My pleasure, Milord Carc'son.
Lady Mac Dale, votre humble servante.
Votre matelot ci présent à eu la gentillesse de m'aider et m'a fait part que vous aviez eu récemment quelques affaires entre nos belles iles avec des relations communes.
Comme toute les familles ici présentent, mon fils est lui aussi en affaire avec eux."

Sur ce lève les yeux vers le plafond tout en ouvrant et refermant son éventail 8 fois
"Si vous le désirez, votre grâce, je serais enchanté de vous aider pour vos éventuels échanges sur Antigua."

Benoit acquiesce aux propos de la Lady et hoche la tête en signe de compréhension
"Je vous remercie de votre proposition Milady et me réjouit d'avance de cette collaboration mutuelle.
Milord l'amiral Codrington lui même m'a fait part de cette volonté d’œuvrer ensemble aux affaires vous liant tous à nos relations communes, mais il est affecté actuellement par la difficile maladie de Milady son épouse et de ses enfants."

"Effectivement, Miss Codrington est actuellement obligée de garder le lit dans son bungalow suites aux diagnostiques de nos relations communes. Ceci étant, on dit le plus grand bien des médecins Français et je suis sure qu'elle appréciera la venue de celui présent à votre bord ainsi que de ses assistants.
Je vous recommande auparavant de voir Milord Codrington, le père de l'amiral, qui est médecin, qui vous en dira surement plus sur le diagnostique de miss Codrington... surtout si vous lui amenez une nouvelle bouteille de porto. Vous le trouverez dans la bibliothèque.

Les enfants eux, sont atteints du même mal, mais ils sont entourés de leurs meubles, eux. Je pense qu'ils apprécieront prendre l'air également, surtout si vous les éloignés du chenils : ces pauvres petits n’apprécient pas les aboiements."

Un coup d'oeil vers les convives qui vont et viennent aux alentours, et soudain, frappe avec son éventail fermé entre les doigts de sa main gauche alors que deux hommes entrent dans le salon.
Benoit s'incline alors et fait un baise main à la dame, tout en indiquant à enriqué de se diriger vers la sortie
"Fort bien Milady, je vous remercie de votre temps et m'engage à réléchir à votre proposition
bonne soirée à vous, Milady.

Enriqué, par ici je vous prie."

Une fois au niveau du légionnaire grimé en matelot, avance droit vers l'entrée, sans le regarder et lui lache dans le mouvement
"L'amiral m'a prévenu.
Cette femme nous a donné nos objectifs.
Trouvez Rikal, repérez les exterieurs, faites parler les gardes et preparez la chaloupe.
Je m'occupe de l'interieur et vais chercher Tornade."

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Benoit a écrit:: Dans la case

Vlad avait levé le bras et allait frapper sa proie lorsqu'il ressentit la douleur fulgurante du cuir s'enroulant autour de son cou.
Tout à son excitation, il n'avait pas entendu les pas de la blonde approcher derrière lui, et encore moins les quelques bruits sourds des coups achevant ses sbires, aussi, fut il surpris par cette attaque...du moins, au moins l'espace d'une demi seconde.

Instinctivement, le bras levé vint au contact de la lanière tendue et, dans le mouvement l'agrippa fermement,.

Puis, pivotant vers sa nouvelle proie pour l'observer, Vlad se mit à sourire
"Ach ! Je vois que Madame la Française aime jouer et que mon charme fait qu'elle ne peut patienter.
C'est très vilain à vous de venir me déranger alors que je suis en pleine..."affaire".

Mais puisque vous êtes là..."

D'un coup, Vlad appuie fort sur la lanière tendue, faisant perdre son équilibre à Tornade et l'amenant à portée du Transylvanien, qui d'une poigne puissante, la saisit au cou et la plaque sans ménagement dos au sol, avant de venir s'allonger dessus et bloquer ses mouvements .
"...jouons, Madame la Française.
J'étais justement en train...d'instruire...une élève.
Rien de tel qu'une démonstration avec une femme...d’expérience.
Ach, les p'tites femmes de Paris...rien de tel..."

Et, ses yeux rouges fixant intensément le regard de la jeune femme encore en train de reprendre son souffle, d'éclater d'un rire sinistre tout en commençant à remonter ses jupons.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Dans la Case

Tornade espère que la petite va saisir cette chance offerte afin de s'enfuir mais la pauvrette semble terrorisée, elle est littéralement tétanisée sur place alors que l'affreux Vlad tire de son bras puissant sur la lanière de cuir, la blonde perd équilibre c'est à cet instant qu'elle se met à hurler.

Petite, vas t-en !!! Sors d'ici !!!

Soudain, l'homme empoigne fermement Tornade une fois amenée à lui puis lui bloque tout mouvement de par le poids de son corps, la belle en a le souffle coupé, il est si lourd qu'elle ne peut à peine respirer, de furtifs bruits de pas résonnent, la fillette est parti, heureusement pour elle, vu son jeune âge, elle n'aura point à assister à ce qui va suivre.
La jeune femme lève la tête vers Vlad, ses yeux sont gorgés de monstruosité comme injectés de sang puisqu'ils en ont la couleur et que l'homme en a l'odeur.
Elle tente de se dégager mais pour le moment, cela est peine perdue, sa dague précieuse qui lui a jadis sauvé la vie est toujours en place à sa cuisse droite, l'arme est maintenue par un garrot de cuir marron, si seulement Tornade pouvait l'atteindre rapidement elle trancherai la carotide de l'affreux.

Le rire sadique de Vlad tinte dans la tête de la blonde, c'est alors qu'elle sent une main remonter ses jupons là, elle devient folle intérieurement, les souvenirs refont surface, des songes cauchemardesques de son passé quelques temps seulement avant son arrivée en Saint-Denis. Par une nuit d'extrême noirceur, le sang a coulé, tout lui revient en mémoire, les parfums, cet homme immonde servant soit disant le Très Haut et ses sbires dans les catacombes, les rituels macabres, son enlèvement alors qu'elle n'était encore qu'une petite fille ... la tête lui tourne, une chaleur étouffante l'envahie, elle doit se reprendre, recouvrer ses esprits afin de ne surtout point donner satisfaction à son ennemi.

Respirant le plus calmement possible, elle le fixe en ses prunelles rougeâtres, plongeant son regard azuré en le sien et d'une voix posée déclame ...

Je ne suis point parisienne et n'y ai mit les pieds qu'une seule et unique fois ...

Vous venez de signer votre arrêt de mort ! ... La vie n'est qu'un jeu après tout ...

Tornade décolle sa tête du sol ne quittant point Vlad du regard, soutenant le sien pour le provoquer car c'est ainsi qu'il commettra une faute pour courir à sa perte.

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Benoit a écrit:: Dans le salon

Benoit laisse Enrique sortir de la maison et s'éloigner vers la plage et fait le tour rapide des lieux : un salon rempli d'invités, une cuisine en pleine activité pour fournir buffets et boissons, une salle de bal avec une Athéna dansante avec les meilleurs partis de l'"establishment", une véranda avec un amiral et certains de ses officiers en train de savourer des cigares, une bibliothèque qui est porte close et une salle de jeu où on entend les rires sonores d'un officier Russe et d'où on peut voir sortir ...une sorte de...femme...ou assimilé...dont le parfum rappelle celui de ...Jacquot ?????

Pas le temps de réfléchir plus, l'être en question file dehors, au grand soulagement des narines des invités et serviteurs voisins et on peut le voir filer vers la cabane où sont regroupés des gardes, à une extrémité de la plage.

Cherchant lui aussi à prendre une bouffée d'air frais avant de continuer l'enquête à l'intérieur, Benoit sort et fait quelques pas dehors le long de la maison, qui l'amènent au niveau du chenil.
Alors qu'il fait demi tour pour retourner dans le bâtiment, un morceau de musique dans la salle de bal s'arrête et après quelques instant, il se rend compte qu'il y a quelque chose d'anormal : au lieu des jappements habituels qu'on est en droit d'entendre, il règne un silence de plomb dans le chenil.

S'approchant de l'enclos, il constate ...que la porte est ouverte....et qu'à l'intérieur, les molosses sont tous couchés.
"Qu'est ce que c'est que ce plan là ?"

Inspection faites, les bestiaux sont visiblement en train de dormir, mais en s'approchant des niches, Benoit constate qu'une remise a outils située a coté est ouverte.
Il se dirige ensuite vers le portail d'un autre enclos...qui lui aussi est ouvert ???
"Surement notre endormeur de chiens...ou une endormeuse : j'en connais qu'une qui soit bien capable de nous faire un truc pareil en pleine soirée mondaine..."

Benoit entre dans l'enclos, pour découvrir des cases avec des esclaves à leur portes ou regroupés leurs regards braqués vers une autre case.
Un de ces groupes est en compagnie d'une jeune femme européenne, recouverte d'un tissu grossier et apparement très affaiblie puisque soutenue par deux autres esclaves femmes. A leurs pieds, des corps allongés, visiblement sans vie.

D'un coup, depuis la case observée, on entend un ordre bref, net, d'une voix bien connue, suivie d'une cavalcade et on voit debouler une fillette en pleur qui courre droit devant elle et file droit...sur le Français, qui spontanément, la réceptionne et l'enlace.
"Mais que...."

Une dizaine esclaves dont certains armés se rapprochent en lui lançant un regard noir et alors, Benoit se place en posture de défense pour protéger la gamine, quand la jeune femme européenne les fait s'arreter et appelle la fillette...qui tend ses bras vers elle
"Please, Mister, my sister....leave her to me, and we let you go."

Benoit regarde le visage de la jeune femme...puis celui de la fillette
"Miss....and Miss Codrington ? C'est bien vous ? Mais qui vous a mis dans un tel état"

A ces mots, venant de la même langue que celle de la femme guerrière blonde vue auparavant, l'assemblée se détend
"French ? Français, vous êtes...vous aussi"

Benoit lache la fillette qui file dans les bras de sa grande soeur
"Oui, Benoit de Carcassonne, Legion Etrangere
C'est mon amie qui est dedans...my friend, inside.

May I... ?

Indique la case d'où viens la fillette et où se trouve toujours Tornade.
Alors qu'il fait quelques pas en sa direction, les esclaves, même ceux qui sont armés, s'écartent, visiblement appeurés
"Et bien, Tornade que leur avez vous donc fait pour qu'ils soit aussi impressionnés ?

A moins que ce soit ce qui les retenait...."

Benoit entre dans la case, qui est complètement dévastée, le mobilier retourné, et avise rapidement la scene : une femme au sol, dont il reconnait la robe, au dessus de laquelle un homme au teint blafard est allongés et tente de remonter les jupons.

Tornade semble se défendre et répond à son tourmenteur avec son aplomb habituel quand soudain, elle arrive à decoller ses epaules du sol, forçant son agresseur a relever la tête et se replacer pour pouvoir la maitriser.
C'est le moment dont profite Benoit, qui, arrivant doucement dans le dos de l'individu, se saisit d'une chaise et en un ample mouvement de hanche, viens l'exposer sur la tête de l'individu, qui s'écroule a coté de Tornade en grognant.

L'individu fait néanmoins mine de se relever, mais alors, un des esclaves armés, plus courageux que les autres, arrive derriere lui et d'un mouvement sec et précis, lui décolle la tête, qui va rebondir un peu plus loin.
Saisissant son trophé, l'homme l'emmene dehors pour le presenter aux autres esclaves, qui partent en liesses

Benoit s'agenouille alors à coté de Tornade, lui prenant doucement la main tout en la regardant d'un air inquisiteur, cherchant a voir ses eventuelles blessures, puis, la prend en ses bras pour la cajoler
"Tout va bien Tornade, c'est finit...celui là, il ne fera plus jamais du mal..."

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Dans la Case

Tornade toujours aux prises de l'infâme Vlad étendu là de tout son long sur elle n'entend que le souffle rauque de son agresseur, se retenant de hurler des insanités, elle se contente de réfléchir ne le quittant point du regard et tout en remémorant l'agencement des lieux essaie de trouver l'échappatoire.
Tandis que l'homme remonte jupe et jupons, la jeune femme gigote en tous sens, ses gambettes à demi-nues ne laissent aucun répit aux puissants cuissots de Vlad.

Lâchez-moi immonde salopard ... vous m'écrasez !!!

Alors que la blondinette s'apprête à donner un coup de tête au transylvanien, une voix se fait entendre à quelques pas de la case, une voix des plus familières qui n'a jamais parue aussi chaude à Tornade, soudain le coeur de la jeune femme se soulève d'un bond en sa poitrine, elle sait désormais que le temps de survie de Vlad est compté.
En effet, l'horrible tortionnaire n'a point le loisir de comprendre ce qui lui arrive, bien trop occupé à ses oeuvres il n'a point prêté attention à la porte juste après que l'enfant soit sortie en fuite car, s'il en avait condamné ou tout du moins bloqué l'accès, il aurait connu meilleure fin.

En un fracas, le bourreau s'écroule au sol, seul le bas de son corps couvre encore celui de la blonde, l'homme grommelle brièvement et tente de se redresser lorsqu'au même instant, un esclave armé d'une machette lui tranche net la tête qui se met alors à rouler jusque sous une table de fortune.
Immédiatement le brave esclave s'empare du trophée puis s'empresse d'aller l'exhiber dehors aux yeux de tous, ses comparses scandent leur joie commune mais Tornade n'entend plus rien, elle reste bloquée, figée, le regard vide, seule la main chaude étreignant la sienne la sort de son cauchemar. Ses opalines azurées se posent sur la personne qui lui tient la main, les sentant s'embuer, Tornade tourne la tête c'est alors que Benoit serre la jeune femme en ses bras, deux larmes perlent sur l'épaule du Commandant, la belle serre les dents tout en avalant sa salive avec difficultés. C'est la seconde fois qu'elle se retrouve en de telles situations. Le passé rattrape t-il toujours implacablement les gens ? Son passé d'il y a quelques années avant qu'elle ne devienne Tornade vient de la rattraper sauf que cette fois-ci, elle n'aurait point pu s'en sortir seule ... C'est également la deuxième fois qu'il la prend en ses bras et seconde fois aussi qu'elle verse ses larmes sur son épaule même si elle n'a point de peine en ce jour pour celui qui vient de trépasser, elle a eu peur et c'est là, le contre-coup. Un mot parvient toutefois à s'extirper des lèvres.

Merci ...

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Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans l'Entrée !

Jacquot grimé en Jacquotte aperçoit Messires Benoit et Enriqué à quelques pas sauf que misère, le passage lui est bloqué momentanément par le ballet incéssant des serveurs, notre belle d'un soir en profite pour s'enquérir d'une coupe de vin de champagne au vol d'un plateau lui passant sous le nez. Tenant devant sa moue son éventail, il glisse donc sa main sous l'accessoire et porte le verre à ses babines alléchées puis bascule d'une traite le contenant. Se sentant fortement embarrassé son verre vide en main, jette ce dernier par dessus son épaule, le cristal porte bonheur selon les dires et ô miracle, moins d'une minute plus tard, la voix est libre.

Se dirigeant donc dans le large couloir où se tenaient les Messires, Jacquot constate qu'ils ont prit la poudre d'escampette, se mettant à pester, il empoigne fermement un pan de robe puis se rend dans le hall d'entrée et passe le seuil de la porte, se retrouvant donc à l'extérieur de la demeure, il prend la direction de la plage, hors de question pour le pauvre hère qu'on l'abandonne ici.
C'est donc à la recherche du bateau accosté qu'il arpente les environs ...

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Enriqué a écrit:: Dans le Salon

Enriqué sourit à la Lady voyant Benoit entrer dans la pièce, il est soulagé que ses efforts aient payés. Un simple salue de tête à son chef afin de ne point éveiller les soupçons et que des oreilles et autres regards indiscrets ne se portent sur le trio. Le jeune homme se décale puis se met en retrait laissant le Commandant et la jeune dame bavasser en toute quiétude, il balaie du regard furtivement mais efficacement les allées et venues des personnels ainsi que des convives.

Deux hommes entrent soudain dans le salon, la lady met fin à la conversation comme les convenances l'exigent, discrétion est de mise, un coup d'oeil rapide en direction de Benoit et Enriqué s'incline devant la miss puis se dirige vers la sortie, à la hauteur du chef, tout en regardant droit devant lui, il prête oreille attentive aux ordres de son supérieur.

A vos ordres Commandant ! ... Tornade et Athéna sont en danger selon les gardes ! Rikal et moi devons leur donner de l'alcool pour montrer pattes blanches, après cela nous serons des leurs !

J'y vais, de ce pas !

Enriqué est rejoint sur le pas de la porte d'entrée par Rikal qui porte une caisse, il lui indique qu'elle contient diverses bouteilles, tous deux prennent la direction de la plage.

Sur la Plage

Le duo de pseudos matelots arrive devant les gardes, Rikal dépose la caisse dans le sable devant leurs pieds.

V'là d'la boisson les amis ... z'en direz des nouvelles !

Bon, c'est pas tout ça mais parlons peu, parlons bien maintenant ... on fait quoi pour les donzelles ? ... C'est qu'j'ai faim moi pis les fanfreluches, ça nous met en appétit.

Enriqué tape amicalement l'épaule de Rikal lui donnant ainsi le signal, celui-ci prétexte un besoin urgent du à une forte consommation de mets épicés dont il se serait goinfré auprès de la cuisinière. Le légionnaire fait mine de s'éloigner dans les dunes pour se soulager tandis qu'en réalité, il prépare la chaloupe tapie dans le sable, pendant ce temps, Enriqué son compère tire les vers du nez des gardes très largement imbibés.

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Benoit a écrit:: Sur la plage

Les deux gardes s'empressent de recuperer leur verre de champagne, le hume, baigne un doigt dedans...et se le siffle d'un trait.
Puis, d'un oeil torve,l'un d'entre eux fait signe à Enriqué d'approcher alors que l'autre s'ecroule , ivre mort
"Bon, les p'tits gars, bravo pour cet exploit.
Maintenant, vous êtes bien des nôtres, alors on va pouvoir causer.

Le groupe de gardes à la cabane,là bas, il attend les ordres de notre chef, un grand tout pale, Vlad.
Dès qu'il est là, on se saisit du Comte et des deux dames

Pour nous, ça va etre tres simple : ici, on surveille s'ils essaient de rembarquer vers leur navire. avant que le patron ne donne le signal.

Alors maintenant, silence, matelots : vous êtes de quart avec nous ici. Si jamais ils viennent par là, vous donnez l'alerte., compris ?"

Là dessus, le regard vitreux du garde se brouille,et il s'allonge a coté d'une caisse, tenant negligement son verre...avant de piquer un somme

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A la cabane

Alors que Jacquot toujours déguisé en Jacquote s'approche de la cabane en longeant la plage, il se rend compte que les gardes y sont en pleine discussion fort animée.
L'un des garde le remarque et sentant voir venir une bourgeoise voulant s'encanailler, affiche un grand sourire quand "elle " arrive à proximité, et prévenant ses collegues, il l'escorte au milieu des soudards, qui subitement baissent le ton et commence à "la" dévisager avec des airs de chacals affamés devant une volaille rotie.
L'un des gardes, qui a l'air d'être un chef de groupe, interpelle alors la nouvelle venue.
"'Scusez nous de vous avoir accueilli comme ça, M'dame, mais il ya litige sur le dernier lancé de dé.
Nous ont dit que les dés sont pipés, et l'autre escouade dit que nous sommes des tricheurs et mauvais perdant.

Mais si vous êtes là, vous allez surement nous mettre tous d'accord, hein M'dame ?"

A moins que vous ne soyez envoyée par le patron en amuse gueule avant qu'on ne s'occupe des françaises comme elles le méritent, hé hé...."

Sur ces paroles, les deux groupes eclatent d'un rire bien sonore et bien gras...et qui ne dit rien de bon pour l'avenir des invitées françaises...ni de "Jacquote"
"Un p'tit rhum pour commencer, P'tet ? Ou un p'tit jet de dés ?"

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Benoit a écrit:: Dans les cases

Benoit se relève, tenant toujours Tornade enlacée en ses bras, la jeune femme ne présentant pas de blessures apparentes, mais étant en véritable état de choc.
La caline doucement pour lui redonner courage
"Tudieu, chère amie : ne me faites plus un plan pareil : c'est un coup à me faire peur à moi aussi."

Ils se présentent ainsi à la porte de la case et découvrent que les esclaves du camps se sont rassemblés autour du decapiteur de Vlad, le felicitent chaudement, alors que la tête vole dans tout les sens tel un vulgaire ballon de baudruche et s'en va finallement rejoindre celles de ses complices.

Le silence se fait alors que les Français apparaissent et que la jeune lady désormais habillée décemment et tenant par la main la fillette se rapproche, bientot rejointe par le héros du jour qui reste un pas derriere, en garde du corps.
"You...I..."

A la voix chevrottante de la jeune angalise, Benoit répond en inclinant poliment la tête
"Miladies Codrington, I Presume ?
I'm Benoit, Earl of Carcassonne, French Foreign Legion Commander, on British Guiana Governor Service duty.
And here's Tornade de coton, French Foreign Legion Commander in second,
Your Father will be pleased to see both of you.
Are you all right ? And what about your brother ? "

Les deux jeunes anglaises sourient franchement
"Merci à vous, Milady Commander et vous Mylord Carc'son...Karkeusonne....please, escuse my French.
Ma soeur et moi allons bien, thanks Holy Epicure Soul.
Notre frère a pu s'enfuir hier soir avec deux autres de nos serviteurs vers un endroit où nous nous cachions ensemble. Vlad et ses complices ont tenté de savoir où ils sont mais nous ne lui avons rien dit.

Mais je dois vous le dire : vos vies sont en danger ici : ils ont prévu de vous attaquer pendant la soirée, une fois les invités etranger seront éloigné pour une promenade.
Les complices de Vlad en parlaient entre eux pendant...qu'ils ...m'interrogeaient."

Un regard complice vers Tornade....la décision se prend tres vite.
"Bien.
Cela tombe plutot bien : nous avons egalement prevu quelques festivités du genre si jamais il s'averait que l'on trouve des personnes mal intentionnées en cette ile...et comme on a trouvé Vlad, nous nous ferons une joie et un devoir d'aider Mylord votre Père à traiter cette conjuration.
Comme nous devons être surveillé, mais pas de trop pres, Tornade va vous grimer en esclave pour vous faire monter à bord de notre navire. Une fois là, vous ne serez plus en danger.
Pendant ce temps là, je vais faire le tour avec vos serviteurs des vivres et couvertures qui permettront de les faire s'echapper vers la jungle de cette ile cette nuit."

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Jacquot La Fripouille a écrit:: A la Cabane, aux abords de la Plage

Jacquot toujours grimé en femme déambule dans le sable fin, ses bottines à talons lui font un mal de chiens et ne l'aide pas à avancer, il s'arrête dans le creux d'une dune, s'accroupit un peu, relevant jupe et jupons il délace ses chausses et en profite aussi pour soulager un besoin naturel. Tout ignare qu'il est mais ayant à maintes reprises vu les gars faire, il tente d'écrire son nom dans le sable, si l'on y regardait de près, ça tient d'avantage du gribouillou que de l'écriture qu'importe, il en est tout fier et se sent bien plus léger à présent. Rabaissant ses froufrous de dentelles, il noue les lacets entre eux puis jette les bottines par dessus une épaule et reprend son escapade nocturne à la recherche de la chaloupe. Soudain, des voix fortes et masculines tintent à ses esgourdes sournoises, le vent du soir étant à l'avantage de Jacquot, il n'a aucun mal à comprendre les mots menés jusqu'à lui. Il est repéré par un des hommes qui aussitôt sourit puis s'empresse de rameuter les autres, la Jacquote se voit donc escortée au beau milieu de la meute en rut, l'un d'entre eux prend la parole et s'adresse à la pseudo donzelle et lorsque le sujet est lancé, le larbin frétille telle une anguille donnant le change.

Oh vous jouez aux dés messieurs ... J'adooooore ce jeu, je viens justement d'en chiper à un grand diable rouge !

Jacquot réfléchit un court instant retenant au passage les paroles prononcées par le sombre crétin, pire curieux qu'une chatte anglaise, il joue les niaises afin d'en savoir un peu plus.

Un verre si gentiment proposé ne se refuse pas ma foi d'autant que l'un de mes péchés mignons est justement le bon rhum et quoi de mieux qu'une petite partie de dés pour pimenter ma soirée.

La mise est de combien ?

Jacquot sur ses paroles arrache des mains d'un des hommes une bouteille puis boit une bonne rasade, rend le litron à son propriétaire puis pouffe de rire comme le font les blondes de la Légion.

Vous prenez l'air frais ici, remarquez il fleure meilleurs qu'à l'intérieur ... Pouah ... La cuisinière a empuanté la gargotte avec sa pitance. Et je vous parle pas des odeurs de cigares et des cocottes aspergées de parfums !!!

Les pires sont les françaises avec leurs plumes, ces femmes là m'assomment à brailler pour rien. Heureusement pour moi, leur pays c'est pas le mien !

Jacquot feint d'avoir un coup dans le nez, un comble pour lui qui boit l'alcool comme du petit lait, il attrape à nouveau la bouteille et reprend une rasade puis laisse volontairement choir le contenant au sol en se disant " quel gâchis !!! " titube légèrement puis fait mine de se rattraper à son interlocuteur.

Lances donc les dés beau brun qu'on en finisse ! Ensuite tu me feras danser !

Toi là, ramasses ce rhum qui se gâche à tes pieds et donnes la bouteille à ton chef qu'on s'amuse un peu !

Buvons à outrance !!!!!!!!!!

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Dans les Cases

Tornade est sous le choc, elle se doit de recouvrer ses esprits au plus vite, de faire face, c'est donc courageusement que la jeune femme se redresse.

Je vous remercies Benoit et suis navrée de vous avoir inquiété. Cela va aller maintenant.

Le duo se lève et se présente à la porte de la case, dehors, l'on peut aisément voir la joie des esclaves qui brandissent tour à tour la tête de l'immonde bourreau. Dés lors que les légionnaires en tenues d'apparats sont en vue, le silence s'installe, la petite fille tient par la main une jeune femme, un homme de couleur rejoint les demoiselles, Tornade incline à son tour la tête en guise de politesses, Benoit se présente puis présente Tornade, la blonde répond aux sourires puis écoute Lady Codrington. Benoit pose son regard sur son adjointe, ils se comprennent en un clin d'oeil, l'action finale va être menée à bien et sous peu. Le Commandant de la Légion explique le programme des festivités aussitôt Tornade s'avance vers les Ladies tandis que Benoit procède à l'inspection des lieux accompagné des serviteurs des jeunes femmes.

Bien, si vous le voulez bien, nous allons vous grimer quelque peu histoire de donner le change, je suis désolée de vous pressez Miladies Codrington mais le temps nous est désormais compté, il faut faire vite afin de vous mettre en sécurité.

Tornade invite les jeunes femmes dans une case puis les regarde de la tête aux pieds.

Hum ... navrée pour ce que je m'apprête à faire mais nous n'avons point le choix ...

Faites ce qu'il faut Milady Commander.

Tornade sort sa dague puis lacère brièvement leurs " robes " , elle dénoue leurs magnifiques chevelures et commence alors un ébouriffage de cheveux en bonne et due forme, à l'aide du revers de son arme fétiche, elle crêpe quelques-une de leurs mèches. Range sa dague puis sort à l'extérieur de la case, ramasse de la terre qu'elle mélange à de la poussière, rentre à nouveau et prend grand soin de refermer la porte, dépose le tout sur la table puis va chercher un cruchon d'eau claire qu'elle verse sur le meuble puis commence à barbouiller la peau blanche des anglaises, les bras, les jambes, le visage sans omettre le cou et pour finir leurs vêtements. Elle se recule, attrape un morceau de tissu, s'essuie les mains puis inspecte les jeunes femmes, de là, elle sourit.

Parfait ! Pour des raisons de sécurité, vous resterez nus pieds, vos gens vous porteront jusqu'au bateau, prenez un air las et gardez vos paupières closes lors de notre progression et pas un mot surtout.