[RP] Cocktail à Antigua

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Dans la Case

Tornade espère que la petite va saisir cette chance offerte afin de s'enfuir mais la pauvrette semble terrorisée, elle est littéralement tétanisée sur place alors que l'affreux Vlad tire de son bras puissant sur la lanière de cuir, la blonde perd équilibre c'est à cet instant qu'elle se met à hurler.

Petite, vas t-en !!! Sors d'ici !!!

Soudain, l'homme empoigne fermement Tornade une fois amenée à lui puis lui bloque tout mouvement de par le poids de son corps, la belle en a le souffle coupé, il est si lourd qu'elle ne peut à peine respirer, de furtifs bruits de pas résonnent, la fillette est parti, heureusement pour elle, vu son jeune âge, elle n'aura point à assister à ce qui va suivre.
La jeune femme lève la tête vers Vlad, ses yeux sont gorgés de monstruosité comme injectés de sang puisqu'ils en ont la couleur et que l'homme en a l'odeur.
Elle tente de se dégager mais pour le moment, cela est peine perdue, sa dague précieuse qui lui a jadis sauvé la vie est toujours en place à sa cuisse droite, l'arme est maintenue par un garrot de cuir marron, si seulement Tornade pouvait l'atteindre rapidement elle trancherai la carotide de l'affreux.

Le rire sadique de Vlad tinte dans la tête de la blonde, c'est alors qu'elle sent une main remonter ses jupons là, elle devient folle intérieurement, les souvenirs refont surface, des songes cauchemardesques de son passé quelques temps seulement avant son arrivée en Saint-Denis. Par une nuit d'extrême noirceur, le sang a coulé, tout lui revient en mémoire, les parfums, cet homme immonde servant soit disant le Très Haut et ses sbires dans les catacombes, les rituels macabres, son enlèvement alors qu'elle n'était encore qu'une petite fille ... la tête lui tourne, une chaleur étouffante l'envahie, elle doit se reprendre, recouvrer ses esprits afin de ne surtout point donner satisfaction à son ennemi.

Respirant le plus calmement possible, elle le fixe en ses prunelles rougeâtres, plongeant son regard azuré en le sien et d'une voix posée déclame ...

Je ne suis point parisienne et n'y ai mit les pieds qu'une seule et unique fois ...

Vous venez de signer votre arrêt de mort ! ... La vie n'est qu'un jeu après tout ...

Tornade décolle sa tête du sol ne quittant point Vlad du regard, soutenant le sien pour le provoquer car c'est ainsi qu'il commettra une faute pour courir à sa perte.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Benoit a écrit:: Dans le salon

Benoit laisse Enrique sortir de la maison et s'éloigner vers la plage et fait le tour rapide des lieux : un salon rempli d'invités, une cuisine en pleine activité pour fournir buffets et boissons, une salle de bal avec une Athéna dansante avec les meilleurs partis de l'"establishment", une véranda avec un amiral et certains de ses officiers en train de savourer des cigares, une bibliothèque qui est porte close et une salle de jeu où on entend les rires sonores d'un officier Russe et d'où on peut voir sortir ...une sorte de...femme...ou assimilé...dont le parfum rappelle celui de ...Jacquot ?????

Pas le temps de réfléchir plus, l'être en question file dehors, au grand soulagement des narines des invités et serviteurs voisins et on peut le voir filer vers la cabane où sont regroupés des gardes, à une extrémité de la plage.

Cherchant lui aussi à prendre une bouffée d'air frais avant de continuer l'enquête à l'intérieur, Benoit sort et fait quelques pas dehors le long de la maison, qui l'amènent au niveau du chenil.
Alors qu'il fait demi tour pour retourner dans le bâtiment, un morceau de musique dans la salle de bal s'arrête et après quelques instant, il se rend compte qu'il y a quelque chose d'anormal : au lieu des jappements habituels qu'on est en droit d'entendre, il règne un silence de plomb dans le chenil.

S'approchant de l'enclos, il constate ...que la porte est ouverte....et qu'à l'intérieur, les molosses sont tous couchés.
"Qu'est ce que c'est que ce plan là ?"

Inspection faites, les bestiaux sont visiblement en train de dormir, mais en s'approchant des niches, Benoit constate qu'une remise a outils située a coté est ouverte.
Il se dirige ensuite vers le portail d'un autre enclos...qui lui aussi est ouvert ???
"Surement notre endormeur de chiens...ou une endormeuse : j'en connais qu'une qui soit bien capable de nous faire un truc pareil en pleine soirée mondaine..."

Benoit entre dans l'enclos, pour découvrir des cases avec des esclaves à leur portes ou regroupés leurs regards braqués vers une autre case.
Un de ces groupes est en compagnie d'une jeune femme européenne, recouverte d'un tissu grossier et apparement très affaiblie puisque soutenue par deux autres esclaves femmes. A leurs pieds, des corps allongés, visiblement sans vie.

D'un coup, depuis la case observée, on entend un ordre bref, net, d'une voix bien connue, suivie d'une cavalcade et on voit debouler une fillette en pleur qui courre droit devant elle et file droit...sur le Français, qui spontanément, la réceptionne et l'enlace.
"Mais que...."

Une dizaine esclaves dont certains armés se rapprochent en lui lançant un regard noir et alors, Benoit se place en posture de défense pour protéger la gamine, quand la jeune femme européenne les fait s'arreter et appelle la fillette...qui tend ses bras vers elle
"Please, Mister, my sister....leave her to me, and we let you go."

Benoit regarde le visage de la jeune femme...puis celui de la fillette
"Miss....and Miss Codrington ? C'est bien vous ? Mais qui vous a mis dans un tel état"

A ces mots, venant de la même langue que celle de la femme guerrière blonde vue auparavant, l'assemblée se détend
"French ? Français, vous êtes...vous aussi"

Benoit lache la fillette qui file dans les bras de sa grande soeur
"Oui, Benoit de Carcassonne, Legion Etrangere
C'est mon amie qui est dedans...my friend, inside.

May I... ?

Indique la case d'où viens la fillette et où se trouve toujours Tornade.
Alors qu'il fait quelques pas en sa direction, les esclaves, même ceux qui sont armés, s'écartent, visiblement appeurés
"Et bien, Tornade que leur avez vous donc fait pour qu'ils soit aussi impressionnés ?

A moins que ce soit ce qui les retenait...."

Benoit entre dans la case, qui est complètement dévastée, le mobilier retourné, et avise rapidement la scene : une femme au sol, dont il reconnait la robe, au dessus de laquelle un homme au teint blafard est allongés et tente de remonter les jupons.

Tornade semble se défendre et répond à son tourmenteur avec son aplomb habituel quand soudain, elle arrive à decoller ses epaules du sol, forçant son agresseur a relever la tête et se replacer pour pouvoir la maitriser.
C'est le moment dont profite Benoit, qui, arrivant doucement dans le dos de l'individu, se saisit d'une chaise et en un ample mouvement de hanche, viens l'exposer sur la tête de l'individu, qui s'écroule a coté de Tornade en grognant.

L'individu fait néanmoins mine de se relever, mais alors, un des esclaves armés, plus courageux que les autres, arrive derriere lui et d'un mouvement sec et précis, lui décolle la tête, qui va rebondir un peu plus loin.
Saisissant son trophé, l'homme l'emmene dehors pour le presenter aux autres esclaves, qui partent en liesses

Benoit s'agenouille alors à coté de Tornade, lui prenant doucement la main tout en la regardant d'un air inquisiteur, cherchant a voir ses eventuelles blessures, puis, la prend en ses bras pour la cajoler
"Tout va bien Tornade, c'est finit...celui là, il ne fera plus jamais du mal..."

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Dans la Case

Tornade toujours aux prises de l'infâme Vlad étendu là de tout son long sur elle n'entend que le souffle rauque de son agresseur, se retenant de hurler des insanités, elle se contente de réfléchir ne le quittant point du regard et tout en remémorant l'agencement des lieux essaie de trouver l'échappatoire.
Tandis que l'homme remonte jupe et jupons, la jeune femme gigote en tous sens, ses gambettes à demi-nues ne laissent aucun répit aux puissants cuissots de Vlad.

Lâchez-moi immonde salopard ... vous m'écrasez !!!

Alors que la blondinette s'apprête à donner un coup de tête au transylvanien, une voix se fait entendre à quelques pas de la case, une voix des plus familières qui n'a jamais parue aussi chaude à Tornade, soudain le coeur de la jeune femme se soulève d'un bond en sa poitrine, elle sait désormais que le temps de survie de Vlad est compté.
En effet, l'horrible tortionnaire n'a point le loisir de comprendre ce qui lui arrive, bien trop occupé à ses oeuvres il n'a point prêté attention à la porte juste après que l'enfant soit sortie en fuite car, s'il en avait condamné ou tout du moins bloqué l'accès, il aurait connu meilleure fin.

En un fracas, le bourreau s'écroule au sol, seul le bas de son corps couvre encore celui de la blonde, l'homme grommelle brièvement et tente de se redresser lorsqu'au même instant, un esclave armé d'une machette lui tranche net la tête qui se met alors à rouler jusque sous une table de fortune.
Immédiatement le brave esclave s'empare du trophée puis s'empresse d'aller l'exhiber dehors aux yeux de tous, ses comparses scandent leur joie commune mais Tornade n'entend plus rien, elle reste bloquée, figée, le regard vide, seule la main chaude étreignant la sienne la sort de son cauchemar. Ses opalines azurées se posent sur la personne qui lui tient la main, les sentant s'embuer, Tornade tourne la tête c'est alors que Benoit serre la jeune femme en ses bras, deux larmes perlent sur l'épaule du Commandant, la belle serre les dents tout en avalant sa salive avec difficultés. C'est la seconde fois qu'elle se retrouve en de telles situations. Le passé rattrape t-il toujours implacablement les gens ? Son passé d'il y a quelques années avant qu'elle ne devienne Tornade vient de la rattraper sauf que cette fois-ci, elle n'aurait point pu s'en sortir seule ... C'est également la deuxième fois qu'il la prend en ses bras et seconde fois aussi qu'elle verse ses larmes sur son épaule même si elle n'a point de peine en ce jour pour celui qui vient de trépasser, elle a eu peur et c'est là, le contre-coup. Un mot parvient toutefois à s'extirper des lèvres.

Merci ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Jacquot La Fripouille a écrit:: Dans l'Entrée !

Jacquot grimé en Jacquotte aperçoit Messires Benoit et Enriqué à quelques pas sauf que misère, le passage lui est bloqué momentanément par le ballet incéssant des serveurs, notre belle d'un soir en profite pour s'enquérir d'une coupe de vin de champagne au vol d'un plateau lui passant sous le nez. Tenant devant sa moue son éventail, il glisse donc sa main sous l'accessoire et porte le verre à ses babines alléchées puis bascule d'une traite le contenant. Se sentant fortement embarrassé son verre vide en main, jette ce dernier par dessus son épaule, le cristal porte bonheur selon les dires et ô miracle, moins d'une minute plus tard, la voix est libre.

Se dirigeant donc dans le large couloir où se tenaient les Messires, Jacquot constate qu'ils ont prit la poudre d'escampette, se mettant à pester, il empoigne fermement un pan de robe puis se rend dans le hall d'entrée et passe le seuil de la porte, se retrouvant donc à l'extérieur de la demeure, il prend la direction de la plage, hors de question pour le pauvre hère qu'on l'abandonne ici.
C'est donc à la recherche du bateau accosté qu'il arpente les environs ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Enriqué a écrit:: Dans le Salon

Enriqué sourit à la Lady voyant Benoit entrer dans la pièce, il est soulagé que ses efforts aient payés. Un simple salue de tête à son chef afin de ne point éveiller les soupçons et que des oreilles et autres regards indiscrets ne se portent sur le trio. Le jeune homme se décale puis se met en retrait laissant le Commandant et la jeune dame bavasser en toute quiétude, il balaie du regard furtivement mais efficacement les allées et venues des personnels ainsi que des convives.

Deux hommes entrent soudain dans le salon, la lady met fin à la conversation comme les convenances l'exigent, discrétion est de mise, un coup d'oeil rapide en direction de Benoit et Enriqué s'incline devant la miss puis se dirige vers la sortie, à la hauteur du chef, tout en regardant droit devant lui, il prête oreille attentive aux ordres de son supérieur.

A vos ordres Commandant ! ... Tornade et Athéna sont en danger selon les gardes ! Rikal et moi devons leur donner de l'alcool pour montrer pattes blanches, après cela nous serons des leurs !

J'y vais, de ce pas !

Enriqué est rejoint sur le pas de la porte d'entrée par Rikal qui porte une caisse, il lui indique qu'elle contient diverses bouteilles, tous deux prennent la direction de la plage.

Sur la Plage

Le duo de pseudos matelots arrive devant les gardes, Rikal dépose la caisse dans le sable devant leurs pieds.

V'là d'la boisson les amis ... z'en direz des nouvelles !

Bon, c'est pas tout ça mais parlons peu, parlons bien maintenant ... on fait quoi pour les donzelles ? ... C'est qu'j'ai faim moi pis les fanfreluches, ça nous met en appétit.

Enriqué tape amicalement l'épaule de Rikal lui donnant ainsi le signal, celui-ci prétexte un besoin urgent du à une forte consommation de mets épicés dont il se serait goinfré auprès de la cuisinière. Le légionnaire fait mine de s'éloigner dans les dunes pour se soulager tandis qu'en réalité, il prépare la chaloupe tapie dans le sable, pendant ce temps, Enriqué son compère tire les vers du nez des gardes très largement imbibés.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Benoit a écrit:: Sur la plage

Les deux gardes s'empressent de recuperer leur verre de champagne, le hume, baigne un doigt dedans...et se le siffle d'un trait.
Puis, d'un oeil torve,l'un d'entre eux fait signe à Enriqué d'approcher alors que l'autre s'ecroule , ivre mort
"Bon, les p'tits gars, bravo pour cet exploit.
Maintenant, vous êtes bien des nôtres, alors on va pouvoir causer.

Le groupe de gardes à la cabane,là bas, il attend les ordres de notre chef, un grand tout pale, Vlad.
Dès qu'il est là, on se saisit du Comte et des deux dames

Pour nous, ça va etre tres simple : ici, on surveille s'ils essaient de rembarquer vers leur navire. avant que le patron ne donne le signal.

Alors maintenant, silence, matelots : vous êtes de quart avec nous ici. Si jamais ils viennent par là, vous donnez l'alerte., compris ?"

Là dessus, le regard vitreux du garde se brouille,et il s'allonge a coté d'une caisse, tenant negligement son verre...avant de piquer un somme

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A la cabane

Alors que Jacquot toujours déguisé en Jacquote s'approche de la cabane en longeant la plage, il se rend compte que les gardes y sont en pleine discussion fort animée.
L'un des garde le remarque et sentant voir venir une bourgeoise voulant s'encanailler, affiche un grand sourire quand "elle " arrive à proximité, et prévenant ses collegues, il l'escorte au milieu des soudards, qui subitement baissent le ton et commence à "la" dévisager avec des airs de chacals affamés devant une volaille rotie.
L'un des gardes, qui a l'air d'être un chef de groupe, interpelle alors la nouvelle venue.
"'Scusez nous de vous avoir accueilli comme ça, M'dame, mais il ya litige sur le dernier lancé de dé.
Nous ont dit que les dés sont pipés, et l'autre escouade dit que nous sommes des tricheurs et mauvais perdant.

Mais si vous êtes là, vous allez surement nous mettre tous d'accord, hein M'dame ?"

A moins que vous ne soyez envoyée par le patron en amuse gueule avant qu'on ne s'occupe des françaises comme elles le méritent, hé hé...."

Sur ces paroles, les deux groupes eclatent d'un rire bien sonore et bien gras...et qui ne dit rien de bon pour l'avenir des invitées françaises...ni de "Jacquote"
"Un p'tit rhum pour commencer, P'tet ? Ou un p'tit jet de dés ?"

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Benoit a écrit:: Dans les cases

Benoit se relève, tenant toujours Tornade enlacée en ses bras, la jeune femme ne présentant pas de blessures apparentes, mais étant en véritable état de choc.
La caline doucement pour lui redonner courage
"Tudieu, chère amie : ne me faites plus un plan pareil : c'est un coup à me faire peur à moi aussi."

Ils se présentent ainsi à la porte de la case et découvrent que les esclaves du camps se sont rassemblés autour du decapiteur de Vlad, le felicitent chaudement, alors que la tête vole dans tout les sens tel un vulgaire ballon de baudruche et s'en va finallement rejoindre celles de ses complices.

Le silence se fait alors que les Français apparaissent et que la jeune lady désormais habillée décemment et tenant par la main la fillette se rapproche, bientot rejointe par le héros du jour qui reste un pas derriere, en garde du corps.
"You...I..."

A la voix chevrottante de la jeune angalise, Benoit répond en inclinant poliment la tête
"Miladies Codrington, I Presume ?
I'm Benoit, Earl of Carcassonne, French Foreign Legion Commander, on British Guiana Governor Service duty.
And here's Tornade de coton, French Foreign Legion Commander in second,
Your Father will be pleased to see both of you.
Are you all right ? And what about your brother ? "

Les deux jeunes anglaises sourient franchement
"Merci à vous, Milady Commander et vous Mylord Carc'son...Karkeusonne....please, escuse my French.
Ma soeur et moi allons bien, thanks Holy Epicure Soul.
Notre frère a pu s'enfuir hier soir avec deux autres de nos serviteurs vers un endroit où nous nous cachions ensemble. Vlad et ses complices ont tenté de savoir où ils sont mais nous ne lui avons rien dit.

Mais je dois vous le dire : vos vies sont en danger ici : ils ont prévu de vous attaquer pendant la soirée, une fois les invités etranger seront éloigné pour une promenade.
Les complices de Vlad en parlaient entre eux pendant...qu'ils ...m'interrogeaient."

Un regard complice vers Tornade....la décision se prend tres vite.
"Bien.
Cela tombe plutot bien : nous avons egalement prevu quelques festivités du genre si jamais il s'averait que l'on trouve des personnes mal intentionnées en cette ile...et comme on a trouvé Vlad, nous nous ferons une joie et un devoir d'aider Mylord votre Père à traiter cette conjuration.
Comme nous devons être surveillé, mais pas de trop pres, Tornade va vous grimer en esclave pour vous faire monter à bord de notre navire. Une fois là, vous ne serez plus en danger.
Pendant ce temps là, je vais faire le tour avec vos serviteurs des vivres et couvertures qui permettront de les faire s'echapper vers la jungle de cette ile cette nuit."

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Jacquot La Fripouille a écrit:: A la Cabane, aux abords de la Plage

Jacquot toujours grimé en femme déambule dans le sable fin, ses bottines à talons lui font un mal de chiens et ne l'aide pas à avancer, il s'arrête dans le creux d'une dune, s'accroupit un peu, relevant jupe et jupons il délace ses chausses et en profite aussi pour soulager un besoin naturel. Tout ignare qu'il est mais ayant à maintes reprises vu les gars faire, il tente d'écrire son nom dans le sable, si l'on y regardait de près, ça tient d'avantage du gribouillou que de l'écriture qu'importe, il en est tout fier et se sent bien plus léger à présent. Rabaissant ses froufrous de dentelles, il noue les lacets entre eux puis jette les bottines par dessus une épaule et reprend son escapade nocturne à la recherche de la chaloupe. Soudain, des voix fortes et masculines tintent à ses esgourdes sournoises, le vent du soir étant à l'avantage de Jacquot, il n'a aucun mal à comprendre les mots menés jusqu'à lui. Il est repéré par un des hommes qui aussitôt sourit puis s'empresse de rameuter les autres, la Jacquote se voit donc escortée au beau milieu de la meute en rut, l'un d'entre eux prend la parole et s'adresse à la pseudo donzelle et lorsque le sujet est lancé, le larbin frétille telle une anguille donnant le change.

Oh vous jouez aux dés messieurs ... J'adooooore ce jeu, je viens justement d'en chiper à un grand diable rouge !

Jacquot réfléchit un court instant retenant au passage les paroles prononcées par le sombre crétin, pire curieux qu'une chatte anglaise, il joue les niaises afin d'en savoir un peu plus.

Un verre si gentiment proposé ne se refuse pas ma foi d'autant que l'un de mes péchés mignons est justement le bon rhum et quoi de mieux qu'une petite partie de dés pour pimenter ma soirée.

La mise est de combien ?

Jacquot sur ses paroles arrache des mains d'un des hommes une bouteille puis boit une bonne rasade, rend le litron à son propriétaire puis pouffe de rire comme le font les blondes de la Légion.

Vous prenez l'air frais ici, remarquez il fleure meilleurs qu'à l'intérieur ... Pouah ... La cuisinière a empuanté la gargotte avec sa pitance. Et je vous parle pas des odeurs de cigares et des cocottes aspergées de parfums !!!

Les pires sont les françaises avec leurs plumes, ces femmes là m'assomment à brailler pour rien. Heureusement pour moi, leur pays c'est pas le mien !

Jacquot feint d'avoir un coup dans le nez, un comble pour lui qui boit l'alcool comme du petit lait, il attrape à nouveau la bouteille et reprend une rasade puis laisse volontairement choir le contenant au sol en se disant " quel gâchis !!! " titube légèrement puis fait mine de se rattraper à son interlocuteur.

Lances donc les dés beau brun qu'on en finisse ! Ensuite tu me feras danser !

Toi là, ramasses ce rhum qui se gâche à tes pieds et donnes la bouteille à ton chef qu'on s'amuse un peu !

Buvons à outrance !!!!!!!!!!

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011

Dans les Cases

Tornade est sous le choc, elle se doit de recouvrer ses esprits au plus vite, de faire face, c'est donc courageusement que la jeune femme se redresse.

Je vous remercies Benoit et suis navrée de vous avoir inquiété. Cela va aller maintenant.

Le duo se lève et se présente à la porte de la case, dehors, l'on peut aisément voir la joie des esclaves qui brandissent tour à tour la tête de l'immonde bourreau. Dés lors que les légionnaires en tenues d'apparats sont en vue, le silence s'installe, la petite fille tient par la main une jeune femme, un homme de couleur rejoint les demoiselles, Tornade incline à son tour la tête en guise de politesses, Benoit se présente puis présente Tornade, la blonde répond aux sourires puis écoute Lady Codrington. Benoit pose son regard sur son adjointe, ils se comprennent en un clin d'oeil, l'action finale va être menée à bien et sous peu. Le Commandant de la Légion explique le programme des festivités aussitôt Tornade s'avance vers les Ladies tandis que Benoit procède à l'inspection des lieux accompagné des serviteurs des jeunes femmes.

Bien, si vous le voulez bien, nous allons vous grimer quelque peu histoire de donner le change, je suis désolée de vous pressez Miladies Codrington mais le temps nous est désormais compté, il faut faire vite afin de vous mettre en sécurité.

Tornade invite les jeunes femmes dans une case puis les regarde de la tête aux pieds.

Hum ... navrée pour ce que je m'apprête à faire mais nous n'avons point le choix ...

Faites ce qu'il faut Milady Commander.

Tornade sort sa dague puis lacère brièvement leurs " robes " , elle dénoue leurs magnifiques chevelures et commence alors un ébouriffage de cheveux en bonne et due forme, à l'aide du revers de son arme fétiche, elle crêpe quelques-une de leurs mèches. Range sa dague puis sort à l'extérieur de la case, ramasse de la terre qu'elle mélange à de la poussière, rentre à nouveau et prend grand soin de refermer la porte, dépose le tout sur la table puis va chercher un cruchon d'eau claire qu'elle verse sur le meuble puis commence à barbouiller la peau blanche des anglaises, les bras, les jambes, le visage sans omettre le cou et pour finir leurs vêtements. Elle se recule, attrape un morceau de tissu, s'essuie les mains puis inspecte les jeunes femmes, de là, elle sourit.

Parfait ! Pour des raisons de sécurité, vous resterez nus pieds, vos gens vous porteront jusqu'au bateau, prenez un air las et gardez vos paupières closes lors de notre progression et pas un mot surtout.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Benoit a écrit:: Pendant que Tornade grime les deux jeunes filles, Benoit forme un groupe avec de jeunes femmes esclaves, qui se rassemblent alors devant la porte du camps.
Tornade et ses deux protégées arrivent alors et sont intégrées au groupe.
"Pour vos serviteur, le nécessaire est fait : ils sont à l'abri et ne devraient pas être inquiétés pour la suite des évènements

Pour vous, le plan est simple : vous allez toutes rejoindre les canots qui vous mèneront jusqu'à notre navire.
Si jamais vous croisez des gardes sur la plage ou le ponton, vous leur dites ceci : Mister...Vlad, c'est bien ça ?... a désigné un groupe de jeunes esclaves pour aller..."servir et contenter ces messieurs de l'équipage restés à bord".
Ces dames y sont conduites par la Commandante Tornade.

Cela devrait suffire pour qu'ils vous laissent passer, et là, vous devriez retrouver certains de nos amis qui, je l'espère, auront les informations qu'il leur a été demandé

Chère amie, une fois à bord, ces demoiselles sont a placer dans la cabine la plus sure, et que le médecin de bord s'occupe de leur donner des soins si nécessaire.

Puis vous amorcez le plan d'actions nocturnes que nous avons prévu.

Pour ma part je vais voir le Lord amiral pour le prévenir que ses filles sont à l'abri...et voir ce qu'il est possible de faire pour Milady son épouse."

Là dessus, Benoit ouvre la porte du camps et fait traverser le chenil au groupe de dames.
Un clin d'oeil et un sourire à Tornade alors qu'elle s'éloigne vers le ponton avec le groupe, et le voila qui retourne dans la villa, comme si de rien n'était, attrapant une coupe de champagne au passage sur le chemin vers la véranda, où se trouve encore l'Amiral en pleine discussion avec le gouverneur Hosvir.
S'approchant de ces messieurs, il attend un moment où la conversation passe sur un sujet propice pour pouvoir intervenir...et passer son message.

La politique commerciale des iles ?...Non
Le temps qu'il fait ?... Non plus
Les alcools et spiritueux ?... ah, là, peut être
"Il est vrai qu'il faut du temps pour faire un bon whisky.
Tenez, nous avons récemment embarqué deux lots un de 15 ans et l'autre de 10, une cuvée fort appréciée des colons de Guiana.
Par contre, pour cela, j'ai du me debarasser d'un fut de Shnaps hongrois : liquide trop blafard à mon gout et odeur a vous faire perdre la tête, imbuvable.

Puis-je me permettre de venir à mon bord et me donner votre avis d'expert?"

Une gorgée de champagne pour voir si le message est bien pris....officiers anglais qui hochent la tête en souriant suite à un regard de l'amiral, qui répond alors qu'il y a encore du monde autour d'eux
"Je serais...honoré de venir à votre bord pour cette dégustation."

Puis quand il ne reste plus que lui et Hosvir
"Je vous recommande Baxter, Mylords. Ainsi que mon père dans la bibliothèque.
Une fois mon epouse en vos mains, nous serons en mesure de traiter cette affaire entre anglais."

Là dessus, L'Amiral retourne dans la salle de bal, jouer à l'Hote parfait

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Près des Cases

Tornade rejoint Benoit à l'extérieur de la grande case, les deux anglaises suivent, elles sont parfaitement grimées et donneront ainsi le change.

Entendu Benoit, nous nous mettons en route immédiatement, plus vite elles seront à bord, plus vite elles seront donc en sécurité.

Tandis que Benoit ouvre la voie et fait traverser le groupe, Tornade précède les jeunes femmes, le danger devrai venir à l'avant. Un ultime regard sur son ami le Commandant, un petit sourire complice et la blonde file d'un pas pressé en direction de la plage. Le cortège emprunte un ponton point très large menant au barbecue où des gardes boivent plus qu'ils ne dinent, le groupe traverse discrètement puis fini par gagner la plage de sable fin.

Sur la Plage

La jeune légionnaire en tenue de soirée remonte jupe et jupons pour gagner le bord de mer plus facilement, ses bottines s'enfoncent dans le sable frais, sa main droite toujours libre est prête à saisir la dague collée à sa cuisse en cas de problème. Soudain, non loin de là dans les dunes, du mouvement. La blonde s'immobilise et fait signe à l'arrière de ne plus avancer et de se mettre à couvert. Tornade écoute ne quittant point des yeux la masse qui se meut, quelques instants passent sans que rien ne se passe, la progression reprend. A mesure que le petit groupe marche en direction souhaitée, des voix se font entendre, des silhouettes apparaîssent à la lueur d'un feu de camps, des rires gras résonnent et des bouteilles tintent, s'entrechoquent.

Tornade stoppe à nouveau la progression puis se retourne et murmure.

Les gardes sont à leur poste et ne dorment point, ils se saoulent ... Faites attention !

La jeune femme marche en titubant droit devant et fini par tomber nez à nez avec les gardes et qu'elle n'est point sa surprise que de voir une femme sur les genoux de l'un d'entre eux, elle est littéralement pendue à son cou à lui faire des oeillades. Tornade fulmine intérieurement, elle voit rouge de constater qu'une poule se pavane de la sorte avec de pareils ruffians, pourtant, elle ne dit mot et avance suivie de près par les deux jeunes anglaises ainsi que les autres membres du groupe. C'est alors qu'elle se voit stoppé en son élan, un des gardes la saisi par le bras, Tornade relâche de ce fait les pans de sa robe et jupons puis dégage violemment son bras de la main de l'homme.

Vous feriez mieux de ramasser ce qui se trouve à vos pieds avant que votre chef ne voit cela ! ... Mister Vlad, c'est bien cela ? ... Et bien, je doute fort qu'il apprécie vos frasques nocturnes Messieurs ! Sur ce, laissez-nous passer, l'équipage resté à bord attend ces esclaves depuis bien trop longtemps !!!