[RP] Mission Colombie Partie III : Là haut sur la montagne ...

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Benoit )

18 Juillet 1819
Entre Paya ( altitude 970m, Province de Casanare) et Pisba (altitude 2500m, Province de Tundama)

Benoit regardait la longue piste qui serpentait dans la montagne.

L'avant veille ils étaient arrivés à Pore, pour apprendre que toute compte fait l'armée de Bolivar n'était plus dans le secteur depuis plus de 10 jours, mais à une cinquantaine de kilomètres à l'Ouest...et environ 2000 mètres au dessus.
Apres avoir laissé à Pore les enfants, et quelques légionnaires blessés ou malades chargés d'installer l'antenne médicale pour le retour, ils avaient donc poussé jusqu'à Paya, lieu de la première bataille de la campagne, et point de départ de l'armée dans sa tentative de traversée des Andes.

Benoit se tourne vers ses gradés pour leur passer sa longue vue à chacun, qu'ils puissent voir, et pendant que chacun observe à son tour la route et le terrain qui les attendent, il fait son exposé
"Selon l'Alcade de Pore que nous avons vu avant hier, ils sont 4000 à être parti d'ici le 05 Juillet dernier, direction la petite ville de Socha, de l'autre coté du paramo de Pisba, une sorte de plateau fertile juste avant les neige éternelles où on trouve la source du ruisseau Paya, qui coule entre autre jusqu'ici.
Les éléments avancés et rapides sont arrivés à destination le soir même, le reste de l'armée le lendemain, mais dans un état lamentable : entre 40 et 50% de pertes, et surtout plus de vivres, approvisionnements...ce qui n'augure rien de bon pour les chevaux survivants et le bétail local.

Selon les quelques estafettes qui sont revenues, il y aurait eu une quelques engagements avec les royalistes, un lieu dit "Puente Gameza", au résultats assez mitigés, aucun des deux camps ayant obtenu le repli de l'autre.

La route devant vous est donc pour l'heure la seule artère de communication entre Bolivar et le reste du monde.
Par endroit elle est à peine assez large pour laisser passer un charriot entre deux versants à pic, mais les conditions climatiques sont meilleures qu'il y a 13 jours

Notre objectif étant d'amener un convois de bétail et du matériel utilisable pour la Légion Britannique, nous n'avancerons pas en marche forcée, donc nous mettrons 2 voire 3 jours pour faire ces 50 kilomètres.

Des questions ?"

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Victoire )

Je pris la lunette tendue et regardais non la route, mais la piste décrite. Car c’était bien une piste empierrée malaisée à marcher. J’avais quelques doute sur la possibilité d’y faire passer des chariots, mais il fallait tenter. Mais oil ne fallait pas faire monter les chariots s'il n'était pas possible de les faire passer. Ils ne pourraient en aucun cas
faire demi tour.

Général, ne pourrions nous envoyer une avant-garde déjà pour reconnaitre la route et d’autre part pour signaler l’arrivé de notre convoi et du bétail? Cela remontrait le moral des troupes.

Je..Je me porte volontaire. Su quelque chose faisait que les chariots ne puissent passer, j’enverrais une estafette vous prévenir. Et puis, je parle espagnol, je pourrais me faire comprendre à l’arrivée.

Mais pourquoi avais-je dit cela? Le soleil avait du taper trop fort sur ma pauvre tête qui commençait à être dérangée. Mais d’un autre coté, j’avais envie d’y aller.

Je pourrais y aller avec les chevaux déjà. Vous suivriez avec le gros de la troupe. Je ne commettrai aucune imprudence, je vous l'assure.

Là ma grande, tu charries. Pas d'imprudence, toi? Il ne te connait pas le Général. Grâce au ciel! Sors ton artillerie!
Je fis donc un grand sourire assorti d'un oeil de biche et attendit une autorisation qui j'en étais certaine, serait accordée.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Louis )

Louis-Alexandre d'Auberville se saisit de la lunette après Victoire et observa la route étroite, sinueuse et dangereuse. Le médecin-major déporta l'objectif de la lunette sur les alentours pour repérer le terrain environnant la voie puis abaisse l'objet en entendant son amie dire qu'elle parle espagnol. Aussitôt, Auberville passe la lunette à son voisin et murmure à Victoire :

- Vous êtes folle ! Vous ne parlez pas un mot d'espagnol à part saluer et remercier ! Renoncez, Victoire, je vous en conjure ...

Puis pour faire diversion tandis que la commandante de la cavalerie de la Légion Étrangère souriait le plus possible, Auberville montra du doigt divers endroits.

- Monsieur le Comte, il ne serait pas possible de créer d'autres artères de communication autour de cette voie principale afin d'améliorer les conditions de l'armée bolivarienne et de la Légion Britannique ?

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Victoire )

Cómo, no hablo español? Que sabes sobre eso usted? Hablo español Señor posiblemente mejor que uno espingoin de servicio!
Es porque soy una mujer? Pero hago mi trabajo como todo el mundo. ¡ No tiene razón que no tengo el mismo estatuto que todo el mundo!
Estoy loca, sí. Esto no es nuevo. Pero esta formaes una parte de mí. Pensaba que usted era diferente.

J'étais furieuse. Pourquoi serais je restreinte et non traitée comme tout le monde? Je jetais à Louis un regard de colère. De toute façon ma décision était prise
et je n'en changerais pas. Je me sentais offensée.

Comme si nous avions le temps. Construire une route ici prendrait des semaines!

Je plantais là tout le monde et retournais à mon escouade. On m'avait confié un troupeau de chevaux à convoyer et du bétail, je comptais bien les amener entiers
pour la plupart. Il était évident que dans les conditions de la piste, certains se retrouveraient en bas.

Ludwig, je pars devant avec une partie de mon escouade et les chevaux. Si il y a problème et au fur et à mesure, je vous enverrai un homme pour vous signaler les
difficultés. Les vaches ne sont pas habituées à ce genre de difficultés. Vous aurez la part la plus difficile. Et ne me dites pas que je suis folle et tout un tas de balivernes, ma décision est prise et c'est la meilleure des solutions, vous le savez. Sinon, nous perdront un maximum de bêtes et de chariots.

Je me moquais de ce qu'il pourrait penser. J'étais persuadée d'avoir raison.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Louis )

Louis-Alexandre d'Auberville rendit à Victoire son regard furieux en répondant d'un air tout aussi colérique :

- Usted no habló una sola vez español delante de mí desde nuestra llegada. Deje pues de dirigirme la palabra sobre este tono, joven impertinente. ¿ Porque a su torre, porque sepa usted de mí ? *

Son cheval piaffant, le médecin-major tira d'un coup sec sur la bride pour stopper net l'énervement du quadrupède. D'un même mouvement il continua :

- Su elección es hecha y su afrenta es cometida. ¡ Vaya hacerse a matar por los monárquicos y despedazar por desertores ! **

Et son amie partie immédiatement rejoindre Ludwig menant le bétail. Alors Auberville regarda les autres d'un air triste et laissa tomber :

- Je n'ai plus aucune question, je suis sincèrement désolé d'avoir provoqué cela devant vous. Puis-je rejoindre les derniers chariots qui me sont assignés ?

Spoiler:

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Benoit )

Benoit etait resté silencieux pendant l'altercation et se contenta d'envoyer le sergent et deux legionnaires de son escouade chercher Victoire alors qu'elle s'eloignait et fit signe à Ludwig de rester.
Il attend que la miss en colère revienne encadrée par son escorte
"Il me semble, ma chère , que vous êtes partie sans vos consignes ni savoir comment va s'articuler le convoi...ce qui peut s'averer genant si d'aventure vous partez trop loin devant et soyez confrontés à des situations dangereuses...comme un accident, ou une embuscade, par exemple.
Rassurez vous : vous partez bien en pointe de la formation...mais pas uniquement avec votre escouade.

Je conçois votre empressement, donc veuillez bien prendre note avant de rejoindre votre affectation, je vous prie."

Puis regardant le docteur le regarda calmement avec un sourire qui se veut apaisant tout en prenant la parole
"Comme vous pouvez le voir, Docteur, ce n'est qu'une piste au beau milieu de la montagne. La route qui mène directement à Pisba passe par Labranzagrande, à l'Ouest de notre position... et actuellement aux mains des 300 royalistes qui ont été chassé d'ici il y a deux semaines, plus quelques renforts qui sont immanquablement venu depuis leur Quartier Général de Sogamoso.

Victoire à raison sur ce point : construire une route nous prendrait des semaines, et même des mois...que nous n'avons pas.

Nous allons donc progresser sur cette piste qui a déjà vu passée une armée complète, formation en colonne et par groupes composés chacun d'une escouade, un charriot et une dizaine de têtes de bétail.
Allure de marche simple, inutile de forcer : avec l'altitude, l'air va se raréfier et nous serons tous plus fatigué par des efforts qui ici nous parraissent habituellement aisés

Chaque groupe sera espacé de 100 metres, ce qui devrait laisser de l'espace aux manoeuvres, tout en permettant un appui en cas de problème.

Nous ferons une pause toutes les deux heures afin que chacun reprenne son souffle, puis nous reprendrons la progression en permutant les escouades : celle qui etait en tête passe derrière, les autres montent d'un rang.

L'escouade Victoire etant la plus à son aise à cheval, commence la progression en tête, avec le charriot d'outils, dans lequel nous avons rajouté des rondins de bois et des cordes...au cas où.

Je serais derriere avec le charriot d'armes et munitions, puis viendra le groupe de Tornade avec votre charriot de matériel médical, Docteur.
Ainsi, etant en milieu de convois, il vous sera possible d'intervenir rapidement partout où cela sera necessaire.

Viendra ensuite le groupe d'Herr Ludwig avec le charriot de vivres et enfin l'escouade Enriqué avec le charriot des affaires personnelles et vêtements.

A ce sujet, vous percevrez tous des vêtements chauds et d'hivers : les conditions climatiques sont meilleures, mais il est toujours possible qu'on se prenne des orages.

Des questions ?

Sinon, à vos escouade et placez vous en formation."

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( Posté par Victoire )

Manu militari on me ramena devant le Général. Dents serrées sans piper mot, j'écoutais ne relevant rien. Lé Général donnait ses ordres je n'avais plus rien
à redire, mais je n'en pensais pas moins. Qu'un chariot ne passe pas, et c'était toute la ligne derrière qui se retrouverait bloquée.
Et puis les bovins dans tout cela? Il avait pensé à ces stupides animaux qui risquaient de prendre peur et de pousser et de mettre la panique dans les convois?
Je maugréais mais ne réagis pas. Je n'étais pas une tacticienne et n'avais pas l'habitude de monter des expéditions. Mais qu'Epicure fasse que je me trompe!

J'étais surtout vexée d'avoir été ramenée par deux légionnaires devant le général. Je saluais militairement toujours muette et retournais à mon escouade, raide comme un piquet, sans jeter un regard à Louis. Je boudais ferme.

Alors! Vous attendez quoi pour monter à cheval, le déluge? En selle et que ça saute! Le chariot derrière, mais à distance. Je ne veux pas que nous soyons gêné par lui.

Comme beaucoup de femmes, j'étais de mauvaise foi, et je rabattais ma mauvaise humeur sur les légionnaires qui s’exécutèrent sans un mot. Je montais moi même et
attendis que tous furent en place. Mon sabre en place, un pistolet à la ceinture, le fusil dans sa fonte, j'étais prête à tout assaut.
Sac à puces, diminutif saca, le chien galeux me suivait comme une ombre. Il avait la reconnaissance du ventre celui là. Je ne l'avais pas rejeté. Un chien est
toujours utile.

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Tornade prend à son tour la lunette et scrute les environs sans dire mot, les ordres sont donnés par Benoit et vu l'altercation d'il y a seulement quelques minutes entre Victoire et Louis, point la peine de mettre de l'huile sur le feu. La jeune femme regagne ses hommes afin de leur donner indications quant à la marche à suivre.

Escouade Tornade, rassemblement !

Messieurs, il va falloir jouer serrer, nous attaquons une partie difficile, voici : En tête, l'escouade Victoire ouvrira la marche avec un chariot d'outils suivie du Commandant accompagné des munitions et des armes ensuite, c'est nous, nous convoierons avec le Major et son matériel médical. Nous suivront, Ludwig avec les vivres et fermera notre marche, Enriqué avec nos uniformes et affaires personnelles.

Un légionnaire se met à rire, aussitôt, la blonde le rabroue.

Vous là bas, si vous avez le boyau de la rigolade tordue, je vous conseille vivement de cesser sur le champs !

L'homme sursaute lorsque la Commandante le remet en place devant tout le monde, tout cela pour un jeu de mots " convoierons ".

Messieurs, en formation derrière le chariot du Major !

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( Posté par Enriqué )

Une fois que Tornade a terminé l'inspection des alentours, elle passe la longue-vue à Enriqué qui fait de même c'est alors qu'éclate une dispute entre le Major et Victoire. Le jeune homme écoute lui aussi sans s'en mêler, les deux parties selon lui ont légitimité toutefois, il comprend fort bien Louis puisque lui aussi s'inquiète pour la brunette mais comprend également qu'elle désire faire ses preuves. Il a bien une solution mais laisse le Commandant prendre la situation en mains. Si ça ne tenait qu'à lui, il arpenterait la piste aux côtés de la belle mais, accepterait-elle rien n'est moins certain après ce à quoi il vient d'assister. C'est qu'elle a son caractère la donzelle, le sang chaud à coup sur et il aime ça.

Victoire part telle une furie, on la ramène sous bonne escorte puis le Commandant fait son laïus, les ordres sont donnés, chacun part répercuter à son escouade.

Escouade Enriqué ! Les ordres sont les suivants ...

Nous fermons le convoi avec le chariot de vêtements et autres effets, devant nous Ludwig avec le convoi de nourriture et provisions.

En formation, dés que le convoi qui nous précède partira, nous ferons de même ! Inutile de vous dire d'être sur vos gardes et attentifs à tout ... A vos postes derrière lui !

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( Posté par Louis )

Louis-Alexandre d'Auberville resta sur place en voyant les légionnaires aller rechercher Victoire. Malgré son amour presque filial pour elle il ne daigna pas lui jeter un regard, s'efforçant de se calmer et d'apaiser ses traits lorsque Benoît remit les choses à leur place et donna ses ordres. L'exposé étant fini, le médecin-major salua militairement le Comte et poussa sa jument fainéante au trot jusqu'au chariot médical qui était conduit par l'aide-de-camp épaulé par un légionnaire de l'escouade Auberville.

Du fait que son escouade avait été amputée pour construire une antenne médicale à Pore, le médecin-major n'avait plus que son aide-de-camp et cinq légionnaires sous son commandement. Tous tenaient donc dans le chariot parmi le matériel médical impeccablement rangé dans des cantines militaires et des caisses de bois. Ainsi il n'eut pas besoin de crier et se contenta de faire tourner sa jument autour du chariot pour transmettre les ordres d'un timbre de voix normal :

- Escouade Auberville nous sommes placés en milieu de convoi avec les chariots d'armes et de munitions. De fait nous sommes au centre de la logistique et n'oubliez pas que notre mission est de secourir les blessés et malades. Vous avez beau porter des uniformes militaires et j'ai beau en porter un également ... Nous représentons envers et contre tout le service de santé de la Légion Étrangère. Vous êtes l'élite scientifique de cette expédition. Par conséquent nous nous déplacerons pour venir en aide aux légionnaires nécessiteux si besoin et même si la piste que nous empruntons est extrêmement dangereuse.

Auberville fit marcher au pas sa monture jusque au niveau de l'aide-de-camp. Il lui montra la disposition de la Légion devant le chariot médical en lui parlant :

- Sergent, la route va être longue et difficile. Elle est sinueuse et étroite. Respectez impérativement une distance de cent mètres entre chaque escouade jusqu'à nouvel ordre. Vous partirez dès que l'escouade devant vous aura commencé à marcher. Inutile de vous dire d'être prudent et de ne pas hésiter à passer le relais au légionnaire à côté de vous si vous en ressentez le besoin.

- Oui major., répondit le jeune aide-de-camp en hochant vigoureusement de la tête.

Satisfait, le médecin-major regarda les escouades Tornade et Enriqué prêtes derrière lui. Alors il fixa l'avant du convoi. Des tas de questions surgissaient dans la tête du vieil homme. Quand partirait Victoire ? Sait-elle que la Légion Étrangère n'a pas l'année devant elle pour commencer à avancer ? Se rend elle compte qu'on attendait plus que son signal pour commencer à progresser ? Auberville prit un air bougon en constatant la lenteur des opérations et l'état de la piste. Mais au fond une seule véritable question germait continuellement dans sa conscience, une seule était réellement importante à ses yeux : Victoire allait-elle survivre ?

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( Posté par Victoire )

Le convoi était pratiquement formé. Nous pouvions partir. Cinq légionnaires derrière moi et les cinq autres contenaient les chevaux que nous convoyions, le chariot fermait la marche.

En avant!

Je mis mon cheval en branle et avançais sans me retourner, heureuse d’échapper aux regards et à la situation embarrassante dans laquelle je m’étais fourrée.
J’avais obligation de réussite à présent.
Après avoir sur quelques centaines de mètres suivi une route assez bonne, on bifurqua et on commença à entamer la longue montée. La voie se changea en piste malaisée, empierrée et bosselée. D’abord douce la pente s’accentua rapidement. Il y avait encore de la végétation assez haute à cet endroit., mais en levant la tête on pouvait
voir vers le somment que celui-ci était ras.
La piste serpente à flanc de montagne, et à travers des arbres j’aperçus en contre bas le dernier chariot et j’imaginais que ce devait être Enrique avec son escouade qui était avec lui.

Parfois une pierre plus grosse , presque un rocher est là sur leur route. Je demandais alors qu’on le poussa afin qu’un chariot ne vienne pas à casser une roue en passant dessus.

Ouvrez vos yeux légionnaires et tendez vos oreilles. Il peut y avoir des sentinelles ennemis par ici.

Mais jusqu’à présent tout allait bien. La progression était lente, pénible pour les chevaux, surtout ceux montés. La chaleur, mais surtout ces maudites pierres sur lesquelles
les fers glissaient demandaient un surcroit d’effort et les encolures se mouillaient.
Au bout d'une heure et de moi de progression environ, les premiers ennuis commencèrent. Un éboulis formé de restes de chariots et de rochers obstruaient la route.
Zut de Zut!

Deux hommes avec une hache démolissent ce qui reste de ce véhicule. Ensuite poussez ces rochers contre la montagne! Vite, il ne faut pas ralentir ceux qui arrivent!

Je descendis de cheval, et donnais un coup de main. Tirant, poussant, jetant bois et ferraille sur le coté. Puis j'aidais les hommes à pousser les rochers. Nous aurions dû
être plus. J'étais en sueur, les mains écorchées. Mes cheveux s'étaient détachés et pendaient, collants. Pourvu que les chevaux ne bougent pas...

Ils ne bronchèrent pas, et la route dégagée, nous reprîmes notre progression alors que je vis pointer le Général derrière. Ouf! Nous avions réussi cette fois ci.

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( Posté par Jacquot La Fripouille )

L'ami Jacquot comme d'accoutumée n'ayant reçu ordonnance décide de convoyer bien tranquillement aux côtés de l'Enchanteur, il se présente donc à lui et grimpe s'assied juste là, faisant sa place.

Place ... Place ... Faites place à Jacquot !

Il sourit à l'ancêtre.

Ah l'Enchanteur, grande joie que de voyager en ta chariote.

La Fripouille zieute à l'arrière de la roulotte puis se retourne vers l'Enchanteur.

Une bonne poignée de tes hommes se sont enfuis ... Ahhhh les pendards ! Pouah ... puissent d'horribles furoncles purulents leur pousser sur la trogne !!!

Jacquot ignore qu'une antenne médicale de fortune se monte justement avec une partie de l'escouade de l'Enchanteur, d'où leur absence. S'impatientant, il commence à gesticuler remuant du bassin, donnant des coups de reins secs afin que la diligence avance enfin.

Hue ! Hue ! Chariote ! Hue !

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( Posté par Louis )

Citation :: Louis-Alexandre d'Auberville observait continuellement la route en étant assailli de questions en son for intérieur lorsqu'une voix familière le sortit de ses songes. Il tourna la tête et vit Jacquot la Fripouille. Déplaçant sa jument, le médecin-major tapota gentiment l'épaule de l'écuyer en guise de salutations.

- Si Messire Benoît ne t'a point donné d'ordres, c'est un plaisir aussi que de te voir ici.

Les quelques légionnaires positionnés dans la charette ouvrirent de grands yeux de stupéfaction face au langage qu'Auberville venait d'employer. Les rassurant d'un clin d'oeil, il se reporta immédiatement sur Jacquot. En riant de bon coeur malgré ses préoccupations, Auberville répondit :

- Ils n'ont pas déserté, Jacquot ! Je les ai installés dans la dernière ville que nous avons traversé afin qu'ils y construisent des catacombes pour que ma magie s'y opère à distance.

Quelques instants plus tard, l'écuyer commença à gesticuler d'impatience. L'aide-de-camp du médecin-major lâcha d'une main les rênes et tapota sur l'épaule de Jacquot pour attirer son attention.

- Doucement mon vieux, on a des ordres clairs de Monsieur le Comte quant à la disposition des chariots.

- Mon écuyer veut dire par là que Messire Benoît veut que le convoi soit bien organisé Jacquot., traduisit Auberville.

Au loin des bruits retentirent. Et l'escouade devant se mit à avancer. Alors le médecin-major sourit en montrant la route.

- Droit devant et au pas, sergent !

L'escouade Auberville se mit aussitôt en marche, bientôt suivie par le reste du convoi, au grand plaisir de l'impatient Jacquot.

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( Posté par Benoit )

Citation :: Benoit passe de groupe en groupe pour s'assurer de tous et de tout, laissant Victoire partir en avant.
Arrive à hauteur du charriot du groupe de Tornade et du charriot médical...pour y trouver Jacquot.
"Il est bon que tu soit là, Jacquot : tu tiendras compagnie à notre bon Docteur.
Obéit lui comme à moi, et ne t'avise pas de t'eloigner du charriot, sinon tu te fera pietiner par les bestiaux.

Docteur, bonne route à vous , et ne vous inquiétez pas pour Victoire : elle n'est en avant que pour ce tronçon...qui est le plus loin des plus grands dangers.
Et si tout va bien, elle ne sera pas de retour devant d'ici notre arrivée à Socha. Wink

A toute à l'heure pour la pause."

Salut le docteur, se rapproche de Tornade pour discuter avec elle quelques instants, puis regagne son groupe, qui demarre à son tour sa progression sur la piste, celui de Victoire etant bien avancé.

10 têtes de bétail avançant deux par deux, encadrés par 10 chevaux actuellement montés et suivant un charriot conduit par un des légionnaires de l'escouade du Docteur.

La première heure de cheminement se deroule sans trop de problème, la route etant peu pentue et encore assez large pour passer à 2 charriots de front.
Puis commencent les premiers lacets qui annoncent un durcissement de la pente.
Benoit fait alors démonter son escouade afin de préserver les chevaux et continue la progression, jusqu'à arriver à l'endroit qui a donné quelques difficultés à Victoire.

La progression continue encore pendant une bonne demi heure avant d'atteindre le village de Pisba, où la premiere pause est ordonnée.

Peu après son arrivée sur les lieux, alors que les villageois amènent force gourdes d'eau et fruits frais pour les hommes et que les bêtes s'abreuvent dans la rivière, une douzaine d'hommes équipé en guerre et en uniforme rapiécés se présentent en compagnie de l'alcade.
Les visages semblent decidés, même si pas franchement fris pour certains, qui ont encore des signes de fatigues visibles, comme l'indiquent certains bandages.
"Hola señor Comandante.
Estamos heridos soldados en el cruce de dos semanas atrás.
Ahora que hemos sido sanados, nos unimos al ejército.
¿Podemos hacer el camino con usted?"

"Hola señores
Mi nombre es Benoit, el Conde de Carcasona
Como puede ver, estos carros son para Legión Británica.
No hay problema con nosotros.
Ya sabes el camino, se encuentra al frente del convoy

¿Sabes si hay otros grupos como usted?"

Un peu surpris de voir un officier français, noble de surcroit venir combattre dans leur camps, les soldats poussent quelques "carramba!" puis se raidissent au garde à vous et leur chef, un vieux sergent, reprend
"Muchas Gracias, señor conde.
...
Sí, señor conde.
Son veinte a Puebloviejo a 20 km de aquí, esperando que nosotros intentamos cruzar el páramo.
Incluso hay caballos allí."

Benoit hoche la tête et salut militairement les soldats
"Descanso, soldados
Complete sus suministros y tenerte cerca de una hora de

Sargento, un café?
Háblame de este camino, por favor."

Spoiler:

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( Posté par Victoire )

Citation :: Pieds à terre!!! Faites boire les chevaux d'abord.

Nous étions arrivés dans un pueblo. Juste derrière nous à quelques minutes, Benoit arrivait avec Tornade et leurs escouades. Quelle chaleur. J'allais au puits
et après avoir salué et remercié les autochtones, je bus un peu puis m'humectais. Je rejoignis le comte et écoutais attentivement l'échange de paroles avec
des soldats colombiens laissés là blessés, et remis de leurs blessures. Il se joindraient à nous. Ils ne seraient pas de trop.

Je jetais un oeil vers le chariot de Louis qui venait d'arriver. Me dirigeant vers lui, je souris au passage à Enrique, puis comme si de rien n'était
je pris des nouvelles.

Tout va bien Louis? Messire Jacquot s'est-il bien comporté?

Avec lui il fallait s'attendre à tour. Je tendis une gourde d'eau fraiche au médecin, puis inspectais son attelage. Les chevaus suaient, mais ils avaient l'air encore bien
en forme.

Je suis désolée pour tout à l'heure mon ami. Je suis soupe au lait parfois.

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( Posté par Louis )

Citation :: Louis-Alexandre d'Auberville vit arriver Benoît à cheval qui inspectait chaque convoi. Le Commandant eu bien sûr des mots agréables à l'encontre du médecin-major qui répondit calmement :

- J'espère que vous dites vrai, Monsieur le Comte. Je m'en voudrais terriblement s'il venait à lui arriver quelque chose. Je vous remercie ... A tout à l'heure.

Le trajet continua ainsi. Les chevaux suaient inexorablement mais le convoi avançait cahin caha. Finalement au bout de quelques heures c'est la pause Les chariots s'arrêtent, le bétail est mis à l'ombre, les hommes se rafraîchissent et discutent entre eux. Louis-Alexandre descend de sa jument et lui donne à boire avant de la mettre à l'ombre. Après avoir donné des consignes à ses légionnaires et salué les soldats colombiens qu'il inspecta d'un coup d'oeil médical, il tombe sur son amie Victoire à proximité du chariot médical.

- Oui Victoire, cela va bien. Il fait un peu trop chaud, mais tout va bien. Jacquot a été fort agréable durant la marche bien qu'il ait eu des gestes d'impatience. J'ai eu très peur pour vous. Vous allez bien ?

Auberville accepta volontiers la gourde d'eau qui lui apporta un réconfort et une satisfaction inouïs.

- Non mon amie, non. C'est moi qui m'excuse, je n'avais pas à vous dévaluer ainsi. Pardonnez-moi. Finalement tout est bien qui finit bien.

Et le médecin-major vint caresser tendrement l'épaule de la jeune femme en signe d'amitié.

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( Posté par Victoire )

Citation :: Un hochement de tête confirma que j'allais bien. J'avais la gorge un peu nouée.

Non, ce n'est pas à vous de vous excuser. Les torts sont de mon coté. Vous ne parliez que pour mon bien.

Je souris légèrement à la caresse sur mon épaule. Je n'étais pas heureuse de ce que j'avais fait. La bonté du vieux médecin s'exprimait encore une
fois et il pardonnait mon insolence puérile.

Ce ne sont pas des excuses, mais... non rien. N'en parlons plus. Je pense que nous n'allons pas tarder à repartir n'est ce pas? Je retourne près de
mon escouade.

Les homme s'étaient rafraichis. Les montures soufflaient moins. Je pris un seau u versais de l'eau et allais humecter les oreille et les naseaux de mon cheval, puis
je m'assis à même une marche, les yeux dans le vague attendant les ordres.

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( Posté par Louis )

Citation :: Louis-Alexandre d'Auberville constata qu'un certain malaise hantait son amie. Alors lorsqu'elle tourna rapidement les talons après avoir bredouillé, il se planta droit devant elle avec le sourire aux lèvres.

- Entre nous les règles n'ont pas changées entre nous. Vous pouvez me parler comme vous l'entendez et avec les mots de votre choix, il n'y aura aucune censure ni aucun mot jugé trop agressif. Je demeure un ami fidèle ou plus selon votre considération à mon égard. Allons, Victoire. Ne vous tourmentez plus.

Et le médecin-major partit de son côté en laissant son amie marcher là où elle le désirait. Auberville quant à lui choisit d'inspecter l'état des blessés colombiens jusqu'à ce que Benoît décide de partir.

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( Posté par Benoit )

Citation :: L'heure passe et Benoit donne l'ordre de reformer les groupes.
Entouré des gradés, il leur montre la carte des lieux.
"Bien !
Nous avons une certaine distance à franchir jusqu'à Puebloviejo, ce que nous ferons en 2 ou 3 etapes, selon le temps.

Pour commencer, comme indiqué à notre depart ce matin, les escouades tournent, les groupe charriots et bétail restent en place, les soldats Colombiens passent devant, sauf ceux que le docteur d'Auberville considèrera inaptes à une longue marche : Victoire passe donc derriere, et je prend la tête du convoi pour le prochain segment. On devrait commencer à voir du relief, donc n'hesitez pas à demonter de vos chevaux pour les ménager

Apres la pause du midi, je repasserais derriere à mon tour, et c'est Tornade qui sera en tête pour les deux premieres heures de l'aprés midi.
Là, on sera surement en pleine montagne, donc prudence

Si nous ne sommes pas encore arrivée à destination à la pause, Tornade passera derriere, et se sera à Ludwig d'eclairer notre voie pour achever la montée jusqu'à notre but.

Docteur, vous aurez je pense assez de travail avec les inévitables accidentés et autres insolations pour que je vous mette en pointe du convois. Jacquot vous secondera pour porter les invalides à votre charriot.

Bon courage à vous tous et rappelez vous : ce n'est pas une course, donc ne cherchez ni la performance, ni à jouer les héros."

[dice 2] [dice 1]

Spoiler:

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Benoit )

Citation :: Benoit donne l'ordre du départ et le convoi s'ébranle le long de la piste.

Le temps est clément pendant tout le trajet, qui s'effectue sur une pente faible pendant la première heure, puis, finalement, on aborde la côte proprement dites et les collines se transforment en montagnes.

La route qui serpente nécessite de démonter les cavaliers et d'aider un peu le charriot, mais c'est tout compte fait sans encombre ni rencontre notoire que le convois arrive dans une zone boisée rapidement sécurisée par les fantassins Colombiens et l'escouade de Benoit.

On trouve les foyers allumés 15 jours avant et les feux sont vites allumés, ce qui permet aux derniers arrivants de manger chaud peu après leur arrivée.

Alors qu'il déjeune avec ses gradés, Benoit annonce
"Afin de nous épargner les insolations, nous rependrons la route que vers 15h00, après les plus grosses chaleurs.
Tornade, souhaitons que vous ayez le même beau temps que ce matin, chère amie."

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Louis )

Citation :: Louis-Alexandre d'Auberville étudia minutieusement la carte et écouta avec attention les ordres. Hochant énergiquement de la tête, le vieux médecin-major répondit :

- Je ne garde avec moi que trois soldats colombiens car je considère que le reste peut marcher sans souffrir et qui plus est sans nous retarder. Ils monteront avec mes légionnaires dans le chariot médical où je leur prodiguerai les soins nécessaires. Quant à l'aide de Jacquot, elle sera effectivement la bienvenue. Mais n'ayez crainte Monsieur le Comte je prendrai bien garde de ne pas lui faire subir une insolation. Avec votre permission ...

Et sans plus attendre Louis-Alexandre rejoignit son chariot médical. Plusieurs heures de marche plus tard ce fut l'heure du déjeuner. Après avoir mangé rapidement, le médecin-major s'éclipse et va aider les blessés colombiens à faire quelques pas et à les faire manger, même chose pour les légionnaires ayant subit une insolation durant la progression du convoi. Il rafraîchit ensuite les chevaux et les détacha pour les faire reposer à l'ombre.

Enfin, quelques temps plus tard, les gradés s'agitant pour se diriger vers leurs escouades, Auberville fit réinstaller les blessés convenablement dans le chariot médical ainsi que le reste de son escouade (par chance tout le monde tenait en se serrant un peu), seller les chevaux et mit son chariot en état de marche. Il était prêt à reprendre la route.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Victoire )

Citation :: Je regardais la colonne défiler devant moi. Le comte en tête suivi de Tornade, puis vient Enrique, Ludwig , Louis avec son chariot médical et ensuite notre escouade et les chevaux.

A présent ce n'est plus devant que je regarde mais derrière. Nous sommes serre file, mais aussi les garants de la sécurité à l'arrière.

Tout se déroulait bien. La marche était devenue plus pénible. La piste montait vraiment. Adieu la végétation luxuriante, elle était plus rare dans cette partie.

Au bout d'un moment, je décidais qu'il était temps de descendre de cheval afin de les fatiguer moins. Je fis signe à l'escouade, et nous suivîmes à pieds.

Finalement, les brodequins avaient du bon. Dans quel état auraient été mes pieds si j'avais porté mes bottines! Rien à regretter. Nous continuâmes ainsi un moment qui me parut long, jusqu'à
un campement monté par le comte et son escouade.

J'avais l’appétit ouvert, du moins plus que d'habitude, et après avoir donné mes ordres à l'escouade, je me dirigeais vers les feux allumés.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Tornade reforme son escouade l'heure de repos passée puis se dirige vers Benoit entouré de Victoire, Louis, Enriqué et même le Jacquot est présent, c'est à se demander ce qu'il zieute encore de ses yeux de fouine celui là lui qui ne sait même pas lire, enfin, la blonde pour une fois ne le réprimande point car après tout, il fait parti de l'expédition et sait peut-être au moins reconnaître une piste sur une carte.

La Commandante regarde le site où les légionnaires se situent pour l'heure puis parcoure le tracé du regard jusqu'à trouver Puebloviejo, l'itinéraire n'est point aisé selon la carte, elle se redresse puis fixe Benoit écoutant les directives avec attention puis une fois ci-fait, retourne auprès de ses hommes.

Messieurs, le Commandant ouvre la marche, à la pause de midi, nous prendrons sa suite. Messieurs, à vos montures !

L'expédition reprend sa marche avec Benoit en tête, l'escouade suivante est celle de la blonde suivie d'Enriqué, Ludwig, Louis et nouvel ami Jacquot puis Victoire à l'arrière. Par chance, les cieux sont avec La Légion, rien à signaler, point de grabuge et le temps est relativement agréable en cette première étape de la journée. Vient une partie sinueuse, Tornade jette un rapide regard derrière afin de voir à quelle distance se trouve Enriqué et ses hommes mais aussi le reste du convoi. Midi arrive, la jeune femme et sa troupe aussi peu après pour découvrir une zone boisée où Benoit a dores et déjà établi un campement de fortune pour les quelques heures à venir. Des feux sont allumés et un déjeuner improvisé est préparé, chaque gradé rejoint Benoit au fur et à mesure de son arrivée sur les lieux tandis que les hommes se rassemblent, se mêlent les uns aux autres un peu plus loin.

Espérons-le Benoit ...

Une fois le ravitaillement des estomac terminé, pendant que certains siestent en le creux des racines d'arbres centenaires, d'autres montent la garde sait-on jamais. Les heures se succèdent au gré du temps et bientôt, il faut reprendre la route. Tornade rassemble son escouade, chaque gradé fait de même et la légionnaire prend donc la tête du convoi.

Dice 5
Dice 3

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

Tornade et son escouade quittent donc la fraîcheur de la pinède, au bout d'une vingtaine de minutes seulement, le chemin n'est plus le même, voilà une partie escarpée. Les fers ont grand mal à avoir accroche, Tornade décide donc de mettre pieds à terre, ses hommes font de même exécutant l'ordre donné visuellement. Plus l'ascension se fait, plus le temps vient à changer, le soleil se voile de nuages cotonneux et sombres, cela ne présage rien de bon si ce n'est que les corps tant humains qu'animaliers souffrent moins de la chaleur. Soudain, au détour d'un lacet, la progression est arrêtée, la blonde lève un bras main écartée, le légionnaire de derrière fait aussitôt le même signe, le suivant également et ce jusqu'à l'avant dernier.

Deux hommes avec moi ! Vous derrière, vous restez ici et ne quittez point la piste des yeux ! Les deux suivants avec moi pour inspection de ce chariot ! On se dépêche, le Commandant n'est pas loin, ne ralentissons point les suivants !!!

Manquerait plus que nos chariots se coincent ...

Le premier légionnaire répercute les ordres à l'arrière, il fixe devant tandis que sa Commandante et ses collègues s'approchent de la carriole abandonnée qui bloque le passage. Le reste de l'escouade reste sur ses gardes.

Bon, on inspecte vite fait, on prend ce qu'il y a à prendre s'il y a, ensuite on dégage ce chariot afin de repartir au plus vite. Nous sommes vulnérables ici et le temps se gâte bien trop vite .

Les deux légionnaires ainsi que Tornade commencent par faire le tour de la carriole puis voyant qu'il ne reste rien de potable se résolvent à balancer le tout en contre bas.

Des Haches ! Qu'on désosse ceci au plus vite !

L'un des deux hommes courre chercher les outils mandés puis le trio se met à trancher dans le vif tandis que la pluie commence à tomber, de fines gouttes perlent sur les visages, les uniformes deviennent tachetés, les restes de bois, et le peu de cuir est jeté en contre-bas du flanc de montagne puis chacun reprend son poste, le convoi de tête repart. L'eau redouble d'intensité, les gouttelettes deviennent grosses gouttes puis vient le déluge en un rien de temps. La température ambiante baisse de quelques degrés sous ces trombes mais comme les sols sont forts secs et craquelés par endroits, l'onde n'a point le temps de se frayer un chemin si bien que la piste commence à raviner, les cailloux sont emportés. Tornade persiste et signe avançant sans jamais s'arrêter, elle guide sa monture à pieds, serpentant sur la piste à suivre.

Attention aux chevaux, s'il vient à faire orage, ils vont avoir peur et risquent de s'emballer !!! Tenez-les bien surtout et ne vous arrêtez pas !

Fort heureusement, Eole se retient et garde en ses bonnes grâces le contrôle de la situation, il ne s'est point fait volé la vedette par Thor et ses foudres colériques. Le dernier lacet passé, Tornade aperçoit une zone totalement dégagée, caillouteuse au possible mais dégagée et assez étendue pour bivouaquer, en effet au loin, après le plat désert, d'immenses arbres touffus. La blonde remonte en selle, ses hommes font de même et tous se dirigent vers la zone arborée au loin, la pluie ne cesse de déferler, les légionnaires sont trempés telles soupes.

Bon ça va pas être simple de trouver du bois sec maintenant ... pas de feu donc !

Messieurs, formez deux groupes ! L'un va sécuriser notre zone ... l'autre balisera pour que nos compagnons voient où nous sommes !

Cinq légionnaires partent d'eux même baliser la zone d'accès à l'aide de tissus tandis que les autres sécurisent le périmètre, Tornade quant à elle rassemble les chevaux et les abreuve avec les moyens du bord. Quel contraste étrange tout de même, une partie totalement morte et désertique avec pour seuls résidents, des cailloux et une seconde, verdoyante à souhait et bien vivante, selon les cris d'oiseaux s'alertant entre eux. Et ceci, à un kilomètre tout au plus.

Les hommes ayant achevé le balisage reviennent et aident les autres, Tornade regarde minutieusement les montures, les pattes surtout.

Messages : 793 Date d'inscription : 26/04/2011 Localisation : Borgar

( Posté par Enriqué )

Citation :: L'ordre du départ est donné par le Commandant, chacun avec son escouade se met en route en la position qui est sienne. Benoit prend la tête du convoi, la progression est difficile sous un soleil de plomb, les hommes et les bêtes se fatiguent vite, Enriqué qui ferme la marche, décide de mettre pieds à terre lorsque vient la montée. Ses hommes font de même sur son ordre, les chevaux peinent moins sans leurs poids, l'arrivée se fait sans encombre, le bivouac pour déjeuner est prêt lorsque la dernière escouade gagne la zone de pause. Les hommes se ravitaillent, se désaltèrent, se reposent durant quelques heures puis, il est temps de se remettre en selle, le meneur tourne et c'est donc la Commandante qui prend la tête de l'expédition à présent.

Les minutes défilent sous un soleil qui se voile presque à chaque pas effectué, les conditions tant climatiques que terrestres changent pour bientôt laisser place à une marche difficile sous un déluge, le vent n'est pas de la partie mais la pluie elle est omniprésente, une masse vient à s'abattre sur le convoi ne laissant aucun répit aux légionnaires. Le sol ravine sous les fers des chevaux, encore une fois, il faut mettre pieds à terre et guider les montures, le chariot de vêtements doit être poussé sans relâche et ce jusqu'à l'arrivée. La progression est raide, les hommes sont trempés, l'eau gorgeant les brodequins, ils glissent, certains dérapent mais aucun blessé à déplorer. Soudain, au détour d'un lacet, du tissu de couleur, le jeune Sergent ne s'arrête pas au risque que les suiveurs ne puissent plus repartir et que le chariot se s'enlise ou parte en sens inverse.

Messieurs, la zone est balisée ... On avance !!! Allez !!!

Enriqué scrute les environs tant bien que mal avec ces trombes d'eau qui inondent tout sur leur passage. Une fois un second morceau de tissu repéré, il confie son cheval à un de ses hommes.

Prenez ma place et guidez- nous, je passe derrière pousser le chariot !

Chaque cavalier et sa monture avance jusqu'au plat, deux d'entre elles sont également confiées à d'autres légionnaires, deux hommes viennent en renfort du charriot jusqu'à ce qu'il soit lui aussi sorti de la côte.

Bon ... On y est ! On progresse jusqu'à trouver les autres, on suit les indications visuelles !

L'escouade se dirige donc vers le second morceau de tissu, s'en suit un troisième et tout en se rapprochant, elle distingue des chevaux ainsi que d'autres escouades à l'abri sous des arbres.

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